Films

Horns : Critique

Par Laurent Pécha
2 octobre 2014
MAJ : 24 octobre 2018
5 commentaires

Trois ans après Piranha 3D, et en attendant toujours son ambitieuse adaptation de l’animé Cobra, Alexandre Aja revient derrière la caméra avec une histoire casse-gueule sur le papier : un jeune homme suspecté du meurtre de sa copine, se voit pousser des cornes sur le front. Ces dernières lui permettant de connaître les moindres pensées de ses interlocuteurs, il va s’en servir pour tenter de s’innocenter. La présence dans le rôle du héros de l’ex Harry Potter, Daniel Radcliffe, ajoute à la curiosité de l’entreprise…

Photo Daniel Radcliffe

Adapté d’un roman du fils de Stephen King, Joe Hill, Horns est un patchwork déroutant entre une romance à l’eau de rose, Twin Peaks et une série B horrifique. Dire que la mayonnaise a du mal à prendre, surtout étonnamment dans la deuxième partie, est une évidence tant Aja semble avoir un mal fou à choisir sur quel ton danser. On sent le cinéaste français vouloir embrasser tous les aspects de son farfelu récit, à commencer par une satire des mœurs crue. Mais à l’image de certains fantasmes sexuels dévoilés, tout est toujours un peu trop appuyé.

 

 

Comme, en plus, l’intrigue du mystère sur l’identité du tueur de la jolie Merrin (touchante Juno Temple), est trop facilement éventable, on s’ennuie poliment quand on ne rigole pas en mode série Z sur les rares séquences horrifiques (les risisbles attaques des serpents numériques). Dommage car la conviction de Radcliffe pour rendre crédible son improbable personnage corné s’avère bien réelle.

 

 

 

Rédacteurs :
Résumé

La rencontre prometteuse et ambitieuse entre Aja et Radcliffe n'engendre qu'un joli ratage.

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memede le barbare

Radcliffe a les cornes et le spectateur les boules , et pui ca commence a bien faire les bondieuseries au cinéma.

sylvinception

L’ami stivostine semble considérer que « Mirrors » n’était pas une grosse bouse…
La bonne blague!!

#Diez

Intentions trop ambitieuses au vu du résultat, mais oeuvre singulière doté d’assez bons éléments pour divertir un minimum.

Daliel Radcliffe est excellent, la maîtrise des flash-back beaucoup moins.

stivostine

vu et c’est le plus mauvais film d’aja, dommage car on sent une réalisation assez propre et soignée mais c’est du grand portnawak et Radcliffe est plus qu’insupportable : un pseudo acteur, bref grossssse déception, dommage

Snakadi

Peut-être mais les sujets originaux sont si peu nombreux qu’étant intrigué j’irai quand même m’y faire mon opinion! Mais en VOST car la voie de doublage de Radcliffe est juste insupportable!