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Blu-ray vs DVD : l’histoire d’une révolution qui a viré à l’échec (et d’une survie insoupçonnée)

Par Mathieu Jaborska
25 octobre 2024
MAJ : 29 octobre 2024
101 commentaires

A l’ère du 4K, pourquoi le Blu-ray n’a-t-il pas définitivement enterré l’industrie du DVD ?

Blu-ray vs DVD : l'histoire d'une révolution qui a viré à l'échec (et d'une survie insoupçonnée) © Canva Disney Warner

À l’ère du 4K, pourquoi le Blu-ray n’a-t-il pas définitivement enterré le format DVD ?

« Changer la façon de regarder des films… pour toujours », promettait la pétaradante bande-annonce qui accompagnait les DVD à l’époque. Dès son lancement au milieu des années 2000, le Blu-ray était vendu comme le support physique ultime, et logiquement le digne successeur du DVD.

Pourtant, 15 ans plus tard, bien qu’il soit présent dans les rayons de la plupart des magasins culturels et qu’il ait encore gagné en qualité avec l’Ultra HD, il est toujours minoritaire. Aberration technique pour certains, conséquence logique pour d’autres, le DVD reste le support physique le plus populaire et de loin, si bien que certains films récents pourtant sublimes n’ont même pas eu droit à une édition Blu-ray, comme GagarineFalcon Lake ou Memoria.

Le support a-t-il échoué ?

Un peu d’histoire…

L’histoire du support physique moderne commence plus ou moins avec Betamax, véritable révolution des usages… menée contre l’avis des studios. Avant de profiter de l’explosion du cinéma sur petit écran dans les années 1980 et 1990, ceux-ci étaient très méfiants.

En 1987, le Los Angeles Times rapportait que dix ans plus tôt, un distributeur d’équipement vidéo avait écrit aux studios pour leur demander les droits de leurs films à destination de ses vidéocassettes. Seuls deux lui ont répondu, dont la MGM, précisant que la situation était encore à l’étude. Quelques années plus tard, ils contre-attaquaient en justice, notamment Sony (créateur de Betamax), accusé par Disney et Universal de pirater leur industrie, aussi bien télévisuelle que cinématographique. Les majors détestent voir leurs propriétés échapper à leur contrôle total, mais c’est pourtant exactement ce qu’il s’est passé.

Très vite, une Fox en difficulté a vendu les droits de ses films à Magnetic Video. JVC est venu faire de la concurrence, puis de l’ombre à Sony avec sa légendaire VHS, laquelle a inspiré la culture vidéoclub. Entre autres grâce à une capacité d’enregistrement plus longue et l’explosion de la pornographie mainstream, la première bataille du format physique a été remportée par JVC et la VHS est devenue un incontournable du marché, profitant largement aux studios qui voulaient l’interdire.

Du moins jusqu’à l’apparition du Digital Versatile Disc, aussi appelé DVD. Le support développé par Sony, Toshiba et Panasonic a supplanté la VHS sur tous les points. Il prend moins de place, permet une meilleure qualité d’image, qui plus est stable. Il n’exige pas de rembobinage et surtout il embarque potentiellement une myriade de contenus additionnels, intitulés « bonus ». Autre raison de sa suprématie, et pas des moindres : il n’a pas de concurrence directe.

La sortie DVD de Matrix en 1999 : un avant-goût du futur

Sous l’impulsion de Warren Lieberfarb, patron de Warner Home Video, les forces en puissance ont convenu d’un standard absolu, résultat de joutes acharnées (contées en 2002 par un article de L’Express) et forcément bénéfique pour le consommateur. Le DVD fut une véritable déflagration. En quelques années, le support s’est démocratisé à vitesse grand V.

Aux États-Unis, il dépassait les 10 milliards de dollars de recettes en 2003, les 15 milliards en 2004, jusqu’à atteindre le pic vertigineux de 16,3 milliards en 2005. Le Blu-ray, lancé en 2006, avait donc toutes les chances de prendre la relève.

Un lancement compliqué

En 2006, c’est peu de dire que le format Blu-ray ne part pas sur les mêmes chapeaux de roues que son présumé prédécesseur. Déjà, il a un sens du timing douteux : il débarque en grandes pompes, accompagné de lecteurs hors de prix, à l’aube de la crise des subprimes… et quelques années avant la montée en puissance des services de streaming, dont bien sûr Netflix, à l’origine un service de location de… DVD. D’autant que l’évolution entre les deux supports n’est pas aussi flagrante qu’à la sortie de l’ère de la VHS. Les nouvelles features, comme le BD-Live, tiennent plus de l’attraction supplémentaire que du bouleversement profond. Bref : c’est la même chose, en mieux et surtout en plus cher.

De fait, malgré une campagne promotionnelle intensive, qui plus est sur lesdits DVD encore en train de se vendre comme des petits pains, la sauce ne prend pas. Si aujourd’hui, la différence saute aux yeux, à l’époque, beaucoup ne constatent en plus pas forcément l’écart visuel entre les deux formats. D’une part, la course à la technologie n’a pas encouragé les studios à proposer les meilleurs masters pour leurs films. D’autre part, le grand public n’est pas nécessairement équipé : pour passer à l’étape supérieure, il doit troquer son fidèle lecteur DVD pour une machine onéreuse, mais aussi parfois se munir d’un écran Full HD assez grand pour donner le change du format de référence.

Mais surtout, le marché de la Haute Définition est bel et bien l’arène d’une baston technologique, au moins à la hauteur du duel Betamax/VHS. Malgré des tentatives de compromis, le Blu-ray fabriqué par Sony est concurrencé par le HD DVD, fabriqué par Toshiba. D’ailleurs, ce dernier a alors de grandes chances de remporter la bataille. En 2003, le format était élu par le DVD Forum (une organisation censée gérer la vidéo domestique) standard à venir pour la HD physique. C’est Sony qui a fait irruption sur le marché et a forcé les studios à choisir leur camp.

Une guéguerre qui passionne les commentateurs tech… mais ne profite pas au consommateur, lequel a pourtant prouvé qu’un format standard est plus que viable économiquement. Pourquoi investir dans un format alors qu’il risque de finir aux oubliettes ? Le grand public hésite, à raison puisque le HD DVD finit par fléchir en janvier 2008, quand Warner annonce son soutien définitif au Blu-ray « Ca a été un petit peu comme des dominos », se souviendra Thierry Chabrol, alors responsable de Toshiba France, dans le Podcast Chez Jérôme et François. « Beaucoup de travail a été réduit à néant. » Toutes les majors et les grosses enseignes suivent et un mois plus tard, Toshiba rend les armes.

Il faut toutefois attendre plusieurs mois avant que le Blu-ray ne triomphe vraiment, au grand soulagement de Sony, qui a tout misé sur lui, notamment pour sa console de jeux, la PlayStation 3. Mais au grand dam des cinéphiles qui ont craqué leur PEL pour acheter un lecteur compatible HD DVD. Finalement, les consoles de jeu vont effectivement jouer un role non négligeable dans la diffusion du format, mais pas au point d’emporter le Blu-ray vers les mêmes cimes que le DVD.

Eh oui, un jeu PS3, c’est aussi un Blu-ray

Sorties de route 

Après quelques années, le bilan est décevant. En 2012, un article des Echos relaye cette déconvenue : « Sur les quatre premiers mois de l’année, les ventes de disques Blu-ray ne pèsent que 18,7 % en valeur du marché français de la vidéo physique ». La part de marché du support va augmenter… mais ne va quasiment jamais dépasser celle du DVD, et ce jusqu’en 2021, ou elle représente 33 %, toujours en France, selon le Baromètre CNC-GfK. Le Blu-ray a échoué à remplacer le DVD.

Comme si tout cela ne suffisait pas, les acheteurs de Blu-ray ont essuyé quelques revers. Premièrement, il y a le fameux « BD Rot » devenu tristement célèbre dans les communautés de collectionneurs chez nous. Vers 2014, les forums spécialisés français s’inquiétaient de l’obsolescence apparente de certaines éditions. Après d’innombrables tests et des échanges avec les éditeurs, ils ont pris conscience qu’une grande variété de titres se détérioraient au point d’être illisibles. Le comble pour un support vendu sur sa longévité…

Depuis, un presseur, QOL (Quantum Optical Laboratories), a expliqué avoir fait ses propres tests et conclu à l’utilisation d’une résine polluée. Si la majorité des disques concernés proviennent de chez lui, le problème concerne également d’autres structures similaires. Le passionné Xavier L. a, lui, lancé un site répertoriant les éditions incriminées, qui seraient donc au nombre de 646 en mai 2024. Nul doute que le « BD Rot » a refroidi certains consommateurs, mais le problème étant vraisemblablement quasi exclusivement local, il ne s’agit pas d’un facteur déterminant pour l’industrie globale.

Peut-on vraiment en dire autant du rise and fall du Blu-ray 3D, lancé dans la foulée d’Avatar ? Probablement tués par l’opportunisme de l’industrie et les post-conversions nulles, les téléviseurs 3D ont disparu en même temps que les films en 3D. Rapidement, les constructeurs ont arrêté les frais, jusqu’en 2017, où CNET annonçait dans un article sobrement intitulé : « Le corps agonisant de la télévision 3D s’effondre mort » que les deux derniers fabricants majeurs de téléviseurs 3D, Sony et LG, jetaient l’éponge. 

Le Blu-ray simple a, lui, survécu, mais de nombreux acheteurs se sont retrouvés avec sur les bras de multiples éditions 3D (parfois vendues plus cher) désormais uniquement lisibles en 2D. La preuve – s’il en fallait encore – que dans le petit monde de la vidéo désormais chancelant, rien n’est acquis, bien au contraire.

Le film qui a failli relancer la 3D définitivement

L’agression de la SVOD

Et puis il y a l’éléphant au milieu de la pièce, le dernier clou dans le cercueil, ou plutôt l’éléphant sur le cercueil : la SVOD. Comme indiqué précédemment, les services de streaming ont commencé à s’imposer quelques années après l’émergence d’un format Blu-ray qui était alors à peine en train de gagner sa légitimité. Inutile de tergiverser, c’est bien connu : les plateformes, représentées par Netflix puis à peu près tous les studios, ont mangé tout cru le marché de la vidéo. À partir de 2006, les ventes de DVD aux États-Unis ont plongé, tandis que les sommes engrangées par ces services ont tout simplement explosé.

Et le Blu-ray, dans tout ça ? Il n’a pas subi de chute aussi spectaculaire, puisqu’il n’a jamais connu le succès du DVD. Selon des chiffres du Nash Information Services and Digital Entertainment Group, aux États-Unis, les ventes de Blu-ray ont pesé 2,37 milliards de dollars en 2013, la meilleure année, contre 1,8 milliard en 2018. C’est toujours moins que le DVD, qui est à la même date à 2,2 milliards de recette, soit… quasiment l’équivalant du pic de ventes du Blu-ray. Non seulement le Blu-ray n’a pas conquis Hollywood, mais il n’a pas conquis le DVD. Les deux industries sombrent ensemble : en 2023, on apprenait que le géant du commerce électronique Best Buy allait arrêter de vendre des disques d’ici l’année d’après.

Désormais, le marché vidéo HD reste réservé à une niche, qui continue toutefois à le faire (sur)vivre, aussi bien en France qu’aux États-Unis. Difficile de citer toutes les causes qui ont empêché le Blu-ray de dépasser en ventes le DVD, mais étant donné l’historique du support physique, on peut résumer en disant que le format n’a pas convaincu des consommateurs très attachés à leurs disques. Au moment de prendre du galon, il s’est fait voler la vedette par la SVoD, tandis que les vieux de la vieille en sont restés à leurs vieux DVD, à la fois moins chers et n’exigeant pas soit une console de jeu, soit un lecteur plus perfectionné, le tout accompagné d’un écran récent compatible Full HD.

À l’heure actuelle et malgré l’existence du 4K, le Blu-ray reste considéré comme un format de luxe. Et puisqu’il n’a jamais complètement avalé son prédécesseur, il restera plus cher, donc moins accessible au grand public. Même au sein de la plus exigeante des communautés cinéphiles – les abonnés Ecran Large donc – bien que la plupart soient acquis à la cause, certains voient les choses de cette manière. 

« Je trouve la qualité DVD largement suffisante pour mon installation de salon. Mais un Blu-ray, pourquoi pas, à l’occasion » explique Raphaël. « En général, le prix et la place sur les étagères sont un frein. Donc le DVD, pour un film que j’ai vraiment envie de voir à sa sortie. Et puis Le Bon Coin pour ceux que je veux voir à l’occasion. Là, c’est Blu-ray ou DVD selon l’offre. »

Aurélie confirme :

« Si c’est juste un film dont je suis curieuse (souvent des films français), je prendrai le DVD, parce que c’est moins cher (et que mon installation télé est vieille et pas ouf, de toute façon). Si c’est un film que j’ai vraiment aimé, j’essaierai de prendre plutôt le Blu-ray. Et les séries aussi je les prends en DVD parce que sinon, les prix sont vraiment trop abusés. »

Rien n’y fait : le DVD reste. Impression confirmée par les derniers chiffres en date du Baromètre français CNC-GfK, datant des neuf premiers mois de 2023. Les DVD se sont vendus à 13,3 millions d’unités (76,4 millions d’euros de chiffre d’affaire), contre 4,5 millions pour le Blu-ray (53,5 millions d’euros de chiffre d’affaire).

Statistiques publiques disponibles ici

SOucis d’apaisement

Désormais, des deux formats coexistent. Mais l’industrie doit faire face à un nouveau défi : l’augmentation des couts de production. Face aux contraintes économiques, certains éditeurs ont choisi de ne pas rendre systématiques les versions Blu-ray de leurs sorties, voire parfois de cesser l’exploitation de ce support. Certes, le pressage de disques Blu-ray exige l’achat de licences qui lui sont propres. Mais c’est probablement la proportion d’acheteurs encore attachés au DVD qui motive ce choix.

Au contraire, l’éditeur indépendant historique Uncut Movie a, le 23 avril 2024, annoncé à ses fidèles qu’il cessait de produire les fameux combos Blu-ray/DVD, solution parfois privilégiée par les professionnels, pour se contenter du format Blu-ray. Contactée par nos soins, l’équipe précise :

« Toutes nos éditions sont proposées en mediabook collector, avec des tirages limités et numérotés, et comprennent des livrets cousus à l’intérieur oscillant entre 16 et 32 pages. Nous voulons continuer à proposer ce type de packaging particulièrement prisé par les cinéphiles et les collectionneurs du monde entier, mais ce conditionnement luxueux à un cout de production important, ce qui explique que peu d’éditeurs en France l’utilisent et préfèrent se tourner vers des boitiers plastiques classiques ou des digipacks moins onéreux à produire. Nous voulons valoriser nos éditions et ne souhaitons donc pas proposer un packaging classique »

Eux qui se consacraient déjà au support physique à l’époque de la VHS, ils assument accomplir la fameuse transition dont beaucoup ont déploré l’absence. Pas question toutefois de rejeter les DVD : certains contenus audiovisuels restent adaptés au format et surtout, les lecteurs Blu-ray, aujourd’hui bien moins onéreux, sont parfaitement capables de les lire. C’est en sondant leur clientèle qu’ils ont choisi cette option : « Il en est ressorti que la quasi-totalité de notre clientèle qui est constituée de cinéphiles et de collectionneurs est équipée en Blu-ray et que pour nos clients la notion de combo Blu-ray/DVD n’était donc plus une utilité ».

Car à l’ère de la SVoD, les consommateurs de Blu-ray sont pour la plupart des cinéphiles chevronnés, qui assument parfois un geste quasiment militant. En ressort l’impression que la demande est désormais plus ou moins scindée en deux. Les acheteurs occasionnels vont au moins cher, souvent le DVD donc. Les acheteurs passionnés apprécient les éditions Blu-ray plus sophistiquées. « D’où l’importance de proposer des produits accessibles économiquement à tous » conclut l’équipe d’Uncut Movies. « Comme nous le faisons pour amener cette clientèle plus occasionnelle à s’équiper elle aussi en Blu-ray, pour pouvoir profiter des deux supports en fonction de ce qui est proposé par les éditeurs. »

Le plus important

Une dichotomie qui en frustre certains, mais prouve que le support physique, bien qu’annoncé mort tous les 6 mois, est toujours vivant. D’une part, le grand public reste attaché au DVD, à ses bonus et à la possibilité de posséder un morceau de pellicule à moindre cout. D’autre part, les passionnés sont très loin de baisser les bras, de même que les éditeurs.

Plus de 40 ans après le procès contre Betamax, grâce au streaming, les grands studios sont finalement parvenus à reprendre le contrôle de la chaine de diffusion de leurs oeuvres. Mais le disque, qu’importe le succès de sa technologie, qu’il soit acheté par une famille enthousiaste ou un collectionneur exigeant, est resté un moyen pour l’amateur de cinéma de profiter librement de ses films préférés. Et en SD, en Full HD ou en 4K, un bon film reste un bon film.

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Marc en RAGE

ALIEN 40ème Anniversaire. ☆☆☆☆☆

Marc en RAGE

Achat du 4k ALIEN 4ème Anniversaire. Menu animé , son 5.1 l’image est sublime la meilleure version de ce CHEF-D’OEUVRE.

Marc en RAGE

Achat d’un lecteur 4K ULTRA HD SONY UBP-X800M2 il peux lire les Blue Ray 4k . Dolby ATMOS Dolby Vision. Sur le 4K de Pitch Black 🕶️ une version director Cut avec des scnéne de dialogues en plus. Sur DUNE 2 et FURIOSA l’image est incroyable.

Marc en RAGE

Un film sortie en Blue Ray et Vod directement. La Vengeance a un prix ( GOD IS A BULLET ) avec Maika Monroe. La révélation du film. La fille d’un flic BOB est kidnapper pas des dingues de SATAN. Case se propose de l’aider elle faisait partie de Gang…un film trash un sacré film.
☆☆☆☆☆

Pseudonaze

Excellent article complémentaire de la non moins excellente vidéo faite sur le sujet.
VIVE LE SUPPORT PHYSIQUE DVD & BLU-RAY, quand on est cinéphile/cinephage doublé d’un collectionneur effréné les dvd et les blu-ray sont des objets sacralisés, quoi de plus beau qu’un coffret collector avec un beau steelbook ou un classique emery avec une jaquette reprenant l’affiche d’origine de la sortie ciné, un disque pour le film, un autre rempli de bonus?….aaaah quel bonheur !

Pentaro

Merci pour l’article très intéressant.
J’avoue que ça fait des années que je ne comprends toujours pas pourquoi on trouve encore des DVD en vente tellement la qualité est horrible comparé aux BR et BR 4K.
Cet article m’a ouvert les yeux sur les pratiques du « grand public », je ne pensais sincèrement pas que tant de personne se contentent encore de DVD.
Après même si je suis un acheteur de BR (environ 200) je trouve qu’on se fait toujours un peu enfler. Le nombre de BR où il faut 5min pour vraiment lancer le film, c’est à dire passer des bandes annonces, messages contre le piratage et autres ineptie c’est intolérable. Et alors ceux où le choix se limite à VF ou VOstfr c’est affligeant, de ne même pas pouvoir désactiver des sous titres. Je sais que c’est une histoire de droits mais ça reste énervant. Les conditions sont meilleurs quand on pirate c’est absurde. On dirait que l’industrie fait tout pour couler le marché du physique.

Vincent Terranova

Super article, super intéressant. J’espère que les supports physiques quelqu’ils soient auront toujours la côte.
Je déprimerai à l’idée de ne plus pouvoir me passer un film ou une série que j’adore, sans pub et quand je le veux.

didier-d

Je ne jure que par les supports physiques : blu-ray 4K, collectors, imports etc …..

IpMan

C’est clair le support physique a vécu, mais avec le streaming, les films ne vous appartiennent pas et peuvent disparaître du catalogue du jour au lendemain. De plus bcp de films assez anciens (années 2000) ne sortiront jamais en HD et bcp de mes DVD sont introuvables dans ce format. Et même si c’est le cas, qui rachète au prix fort des films qu’il possède déjà ? Ça m’arrive même d’acheter et encore des DVD, récemment le coffret swordsman HK neuf pour 40€, bon c’est un truc de collectionneur j’avoue! Tout ça pour dire que les gens comme moi apprécie encore d’acheter et posséder leurs films, peu importe le format, même si la qualité n’est pas optimale.

Marc en RAGE

La seul raison pour que le DVD persiste le prix par rapport aux Blue Ray ou encore plus cher les Steelbook 4k