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Better Man, le biopic sur Robbie Williams, connaît un démarrage catastrophique aux États-Unis, malgré son énorme budget. Le flop est assuré.
La mode des biopics musicaux est-elle en train de toucher à sa fin ? Si le succès de Bohemian Rhapsody a fait des petits, personne n’a vraiment su atteindre les mêmes cimes. Un parfait inconnu, le film de James Mangold sur Bob Dylan, a pour le moment récolté 50 millions de dollars de recettes sur le sol US. Ce score a certes dépassé certaines espérances, mais il reste moyen par rapport à son budget, estimé entre 50 et 70 millions de dollars.
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2025 aura donc fort à faire pour prouver la viabilité du genre, surtout avec Michael, le biopic d’Antoine Fuqua dédié à Michael Jackson, qui promet d’être l’un des gros blockbusters de cet été. Néanmoins, l’année ne démarre pas sous les meilleurs auspices, en particulier pour Better Man. Pour son biopic sur Robbie Williams, le réalisateur Michael Gracey (connu pour The Greatest Showman, véritable surprise du box-office en 2018, qui a profité d’un bouche-à-oreille et d’une tenue rares sur plusieurs mois) n’a pas réussi à recréer la magie de son précédent film. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir tenté une approche originale, en faisant du chanteur un singe en CGI.
Better Man, worst box-office
Après avoir eu une sortie limitée sur 6 écrans à partir du 27 décembre, Better Man est officiellement sorti aux États-Unis sur le week-end du 10 janvier. Au total, le long-métrage ne comptabilise que 1,1 million de dollars, et s’est à peine hissé à la 14e place du classement hebdomadaire. En temps normal, ce serait déjà une catastrophe, mais ça l’est encore plus quand on connaît son système de production particulier.
Contre toute attente, Better Man n’est pas un blockbuster de studio. Il a été produit comme un film indépendant, à partir de fonds issus de différents pays (l’Australie, le Canada, les États-Unis et la Chine). Paramount n’est que le distributeur du long-métrage, et n’a donc payé que les droits d’acquisition et les coûts marketing, pour lesquels la major s’est engagée à investir 25 millions de dollars. On peut saluer le coup de poker, d’autant que le budget a réussi, malgré cette approche particulière, à s’élever à hauteur de 110 millions de dollars.
On peut trouver ça cher (et ça l’est), surtout pour un « film indé » transformé en blockbuster hautement risqué. Il est clair que Better Man ne va pas être rentable au vu de son box-office désastreux, et l’international ne va pas l’aider. En France, le film sortira le 22 janvier, mais il est déjà disponible sur certains territoires, à commencer par le Royaume-Uni, où Robbie Williams est encore le plus populaire. Malheureusement, le long-métrage a aussi bidé là-bas, avec à peine 1,9 million de dollars engrangés.
À travers le monde, le biopic a amassé pour le moment 4,7 millions de dollars. Difficile de penser que Michael Gracey pourrait reproduire le miracle de The Greatest Showman, qui n’avait débuté sur le sol américain qu’avec 8,8 millions de dollars, avant de terminer sa course à 174 millions (et 434 de recettes mondiales).
D’aucuns se demandent déjà comment un tel projet a pu coûter aussi cher, surtout quand il concerne un artiste dont la popularité n’est plus aussi prononcée qu’auparavant. Better Man est clairement une anomalie, et il va en payer le prix fort niveau rentabilité.
Un vrai artiste culte, un vrai concept original…
Donnez donc des perles à des cochons.
En même temps … déjà à part la ménagère Robbie Williams ça n’intéresse personne. Puis cet idée de macaque mdr , dites vous que des gens très sérieux ont validé ça en réunion ! Hollywood nous étonnera toujours. Vivement le biopic de MJ avec une girafe qui fait du moonwalk !
Non, mais les gars ! Robbie Williams quoi !
a ce compte là on peut faire des biopics sur n’importe qui !
Qui s’intéresse à l’histoire de Robbie Williams ? Ce n’est pas Elvis, Bob Dylan, Freddy Mercury, Elton John ou Jim Morrison, en plus sous forme de singe.