AU THEATRE CE SOIR
Si Momo était un plat de fête, il s’agirait probablement d’un bloc de foie gras de supermarché, gavé de joyeusetés chimiques destinées à en masquer le goût de plastique, tout en truffant la panse de ses victimes de métastases industrielles conçues par des ingénieurs agroalimentaires parfaitement psychotiques. Tout dans ce récit grotesque a des airs de contrefaçon tant les mécaniques du rire, comme les articulations du récit, se déroulent avec un amateurisme et une imprécision flagrante.
Le piège traditionnel des adaptations théâtrales est leur nature même, qui peut les transformer en tunnels verbeux, à la scénographie rigide. Non seulement Momo n’évite pas cet écueil, mais il s’avère incapable de se penser en tant qu’objet de cinéma. Car, du développement de l’intrigue en passant par les gags, jusqu’à l’écriture des personnages, c’est une pure mécanique de scène que reproduit le film. Or, si une vanne ou la psychologie d’un personnage dépendent au théâtre plus de la chair de l’acteur, du vibrato qu’il déploie face au public, il en va tout autrement à l’écran.
Catherine Frot et Christian Clavier
ALERTE AUX GOGOLS
Les cinéphiles risquent également de s’agacer, tant l’ensemble voudrait faire du pied à la comédie italienne et se parer d’airs déjantés. Mais on est ici à des kilomètres de Dino Risi ou Pietro Germi, tant le tout demeure d’une lourdeur pachydermique, qui doit beaucoup plus au cinéma de Patrick Sébastien qu’aux maîtres transalpin du rire. Catherine Frot et Christian Clavier se retrouvent donc avec un matériau bien plat, qu’ils ne peuvent jamais transcender. Le duo reste sur ses plates bandes, nous rejoue pour l’une le coup de la bourgeoise à la tête remplie d’eau tiède, le numéro du pâté de campagne recuit dans la veulerie pour le second.
Christian Clavier et ses grimaces de DINGO
En résulte une comédie qui n’est jamais drôle, ne trouve pas son rythme, et ânnone platement des blagues de mauvais pantomime. Cette indigence filmique n’est hélas pas la seule tare de Momo, qui s’inscrit dans une veine prolifique et déplaisante de la comédie française, laquelle vomit un mépris souverain pour les faibles, sous couvert de coups de pied contre le politiquement correct.
L’argument est ici la rencontre entre un vieux salopard (Clavier) et son fils, Momo, sourd et muet. Ce dernier est dépeint à la manière d’un abruti total, que le handicap pousse à parler à la manière d’un débile léger, comme sa compagne, aveugle flanquée d’un chien nazi. Et c’est au final cette bêtise crasse, qui confond impertinence et raillerie, humiliation et dérision, provocation et rot sonore, qui domine tout Momo.
j ai adorais je suis une grande fan de Christian clavier j aime se qui fait je critique pas ses film je le respecte enorment les film ne peuve pas plaire a tout le monde mais le dire avec une pointe de gentillesse serais bien moins blessant pour Christian qui mais tout sont coeur dans ses film apres ils et tout a fait d accort que certain film ne peuve ^pas plaire a tout le monde
Un scénario mauvais mais mauvais ….je ne peux pas croire que ce film existe ….Que des producteurs on réaliser ce fiasco …Une comédie une histoire vide de sens …Une grande perte de temps et d’argent il fait partie des films les plus plates de l’histoire du cinéma.
Quelle perte de temps! une comédie ennuyante avec une histoire invraisemblable le pire film que j’ai vu depuis longtemps.
j’ai stoppé la lecture de l’article a « bloc de foie gras de supermarché ».
c’est tellement con et faux, tellement plus complexe que de bouffer ses tomates de jardins avec la couche d’essence dessus et les particules cancerigenes du diesel de la route en bas de la porte d’entrée.
Tellement plus complexe que d’essayer de croire qu’une oie qui gambade dans le jardin sera meilleure au gout que celle qui gambade dans le hangar ou qui ecoute du mozart, bref une immense connerie.
j’y pense, vous pensez qu’une personne qui ecoute du maitre gims sera meilleure au gout que celui qui ecoute beethoven ? et si elle est vendu chez auchan, beethoven se transforme en Jul alors ?
ok je sors 🙂
Quelle perte de temps ! Pour réaliser un film aussi creux, que d investissements ! Je n ai jamais entendu de dialogues aussi insignifiants, même la télé réalité est plus riche en vocabulaire ????
on attend de C.Clavier qu’ il fasse du Clavier ? C est fait. Mais que vient faire C.Frot dans une telle galère ?!
Les « gendarme à. … » font office de référence Comedie Française à côté de ce naufrage cinématographique. Dommage ! Insupportable de néant.
GÉNIAL,
Nous avons passé un très bon
Et pourtant mon mari n aime pas trop clavier ,
Nous avons beaucoup rit , oubliez pendant ce temps nos soucis !,,,,
Formidable
Pour moi le but premier d un bon film !,,
J’ai trouvé ce film formidable plein de tendresse de rires sains, un excellent moment je le conseille vivement vut.
@Nizou
Et dès qu’on ose critiquer une « comédie » qui se « moque » des SDF/réfugiés/gay/etc, on devient automatiquement un bien-pensant de gauche, avec option bobo.
Comme quoi, à penser dénoncer quelque chose, on tombe dans le même panneau de la caricature.
Je trouve ces critiques sévères : Clavier et Frot ne sont apparemment pas « votre tasse de thé «pour des raisons politiques probablement, car Clavier n est pas réputé pour être de gauche, et on sait bien comment ça fonctionne dans ce pays, si vous n êtes pas dans la categorie bien pensante….vous faites de plus un mauvais procés à S. Thierry qui ne se moque pas des handicapés d autant plus que son frère l est malheureusement.. quand a dire que le personnage de CLavier est veule, sournois lâche et autres gracieusetés parce qu il n accueille pas les bras ouverts quelqu un qui s est introduit chez lui et qui se pretend son fils ! je voudrais bien vous y voir dans ce genre de situation….mais aujourd hui le politiquement correct fait qu on ne peut plus parler de rien, au risque que les Ayatollahs de la bien pensance vous tombent dessus et vous réglent votre compte ….j ai regardé ce film sans me demander s il etait dans le droit fil de ce que nous avons l obligation de penser, je n ai pas éte choquée, ( je ne dois pas être « normale » )ni par le chien nazi ni par cette histoire, j ai regretté cependant de rire trop peu car ça manquait de finesse…j ai trouvé que les acteurs étaient bons dans leurs rôles…en fait j y suis allee pour Clavier ….j ai aimé la fin qui rachetait le côté un peu grosse farce…..
Peut-être est-ce l’occasion, pour ceux qui attendent autre chose de la comédie et qui n’apprécient pas ce vieux réac mal coiffé dont on se demande au fil des années si c’est la tête qui enfle le plus vite ou la bedaine (il doit se piquer à l’hélium !), de réviser ses classiques en s’offrant l’édition blu ray prochaine de la comédie douce-amère « La garçonnière » orchestrée par B. Wilder ou, pour les plus fortunés (le prix pique pas mal !), le coffret Preston Sturges, ne serait-ce que pour le générique d’ouverture « cartoonesque » de « The Palm Beach story » ?…