LA JUSTICE S’APPELLE NICKY
Ses bandes-annonces avaient laissé redouter une comédie française au rabais, doublée d’une adaptation basse du front, mais il n’en est rien. Entendons-nous bien, c’est à l’évidence Nicky Larson et le Parfum de Cupidon, ainsi que le corpus du Club Dorothée, qui sont adaptés ici plutôt que City Hunter et l’intégralité de ses dimensions dramatiques. Mais contre toute attente et pour la première fois, Philippe Lacheau accorde un soin quasi maniaque à la direction artistique.
Reprenant les codes de tout un pan de l’animation japonaise, à mi-chemin entre plusieurs identités culturelles, il y associe des artefacts sur-stylisés de la France des eighties, avec une cohérence qui fait souvent mouche. Décors, mouvements de caméra et costumes surexploitent cette explosion de forme et de couleurs, dont la caméra tire souvent très bien parti.
Avec une aisance qu’on ne lui connaissait pas, l’acteur-réalisateur orchestre des enchaînements de séquences burlesques au tempo quasi parfait, se payant même le luxe de nous proposer une poignée d’images tantôt hilarantes, tantôt empreintes d’une joliesse inattendue. Comme si l’auteur trouvait ici un équilibre, entre les seins hypertrophiés de Chantal Ladesou, et le destin surréaliste d’une famille de canards.
Et de baston en vision subjective (très bien conçue) en course-poursuite matelassée, le récit parvient à tenir une harmonie étonnante entre pastiche et premier degré assumé.
On parie que vous aurez reconnu ce personnage légendaire…
ET COMME UN DEMON IL POURRIT
Mais si on rit souvent de bon cœur dans Nicky Larson et le Parfum de Cupidon, il faut bien admettre que les tares de Philippe Lacheau sont loin d’avoir disparu. Et pour un univers façonné avec soin, perclus de gags efficaces, il faut régulièrement se fader les interventions d’au moins deux personnages d’une infinie lourdeur. Clairement écrits pour donner un os à ronger aux copains, ces deux protagonistes ralentissent régulièrement une intrigue déjà un brin longuette.
Longuette, et pas exempte de lourdeurs. Difficile, malgré un sens du rythme bien réel, de sourire à certaines vannes usées jusqu’à la corde (pour qui a survécu au collège) et les dialogues apparaissent plus d’une fois comme le principal point faible de l’entreprise. Mais au-delà de la valeur finalement bien subjective de la LoLance made in bande à Fifi, ce sont les valeurs promues par le film et sa mise en scène, qui s’avèrent une nouvelle fois problématiques.
Une certaine idée de la finesse
L’homophobie ordinaire de Epouse-moi mon pote colore toujours les travaux de la petite troupe, qui fait une nouvelle fois de l’homosexualité une sorte de repoussoir ultime. Châtiment des méchants, menace existentielle planant sur la persona de Nicky Larson, premier (et unique) motif de moquerie à l’encontre de Laura, elle est aussi régulièrement pointée comme drôle pour elle-même.
Le métrage ne rit jamais avec l’idée de la sexualité gay (on suppose que pour une obscure raison, le lesbianisme échappe à la nomenclature homosexuelle de l’univers Larsonien), mais rit toujours d’elle, comme d’une chose naturellement humiliante et honteuse, en un prolongement de cour d’école sinistre. Autant d’incontinences artistiques qui font de cette adaptation réussie d’un anime culte, le réceptacle d’une intolérance tour à tour stupide et révoltante.
Le manga est respecté . Drôle et imprévisible. La dernière scène est top .
J ai ri, et encore plus…cela ressemble à Louis de funes avec les Fantomas. Des gags à foison et je ne suis pas une ado mais une mamie
C’est une adaptation de l’anime (déjà une daube sur-censurée et caricaturale en soi) et pas du magistral manga de Hojo. Alors oui le senseï a validé, mais le libre-arbitre existe encore. Perso je n’ai jamais passé un bon moment devant le DA dégueulasse en couleurs et coupé à la tronçonneuse de la censure des années 80, je n’imaginais donc pas aimer le film (CQFD). Déjà le fait que ça s’appelle Nicky Larson et pas City Hunter… enfin passons. C’est un des pires moments de « cinéma » qui existe. Je pense que cette lubie d’adapter des BD/mangas/etc. en films réels doit cesser. C’est du pire mauvais goût qui soit et ça enlève forcément des éléments irréels qui ne peuvent exister que sur du papier. Quel est l’intérêt sérieux ? Quel fan d’un récit sur papier et en images se dit « ouaaaah je veux trop voir ça avec des vrais humains dans les rôles !!! » ?
Quel nullité, j’ai tenu 20 minutes un truc du genre… Cela fait tellement film amateur en plus, le combat Nicky-Mammouth mais quelle horreur on ne ressent pas du tout la puissance légendaire des deux personnages qui sont des monstres au combat au corps à corps, que ce soit en technique ou puissance physique, il se sent obligé de ramener un pénis dans ce combat il n’a rien comprit à l’œuvre original Lacheau… L’humour est lourdingue comme tant de comédies française de notre époque. Bref tout est à jeter !
Une suite serait sympathique avec cat’s eyes mais pas forcément évidente.
Franchement le meilleur film de ce type qui est habitué à créer ses daubes pour adolescents
décidément la médiocrité du cinema français, repousse ses limites sans jamais s arréter,
eux au japon y sont morts, ça y est on fait pire qu hollywood, on veut s approprier la culture japonaise, le tout confié à des incapables,
seul l auteur d une oeuvre peut faire une adaptation cinéma correcte,
c est pas encore compris on dirait,
Quelle daube bien moisie
@B.B : et que le scénario a été validé par le créateur de City Hunger au passage
Les gens qui n’ont pas encore compris que c’est une adaptation de l’anime nicky larson version française hahahahaha
Jamais Lacheau ne réussit une belle adaptation de Nicky Larson, jamais drôle, jamais cinématographique.