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Jumanji : Next Level n’est pas un bon film. C’est même un film très moyen, qui se contente de mettre en scène une version alternative du premier, avec de la neige et du sable pour sortir de la jungle, et quelques nouveaux personnages et visages pour donner l’illusion de nouveauté. Cette suite a les mêmes faiblesses, les mêmes ficelles, et les mêmes facilités dans l’écriture, l’action et les gags.
Mais ce Jumanji 3 (en réalité Jumanji 2, puisque le film de 1996 pourrait ne pas avoir existé dans ce monde hormis un clin d’oeil), est aussi moins mauvais que celui de 2017. C’est sa grande qualité, héritée de la gentille nullité de l’autre. Folie : Next Level est donc un peu drôle, amusant, divertissant et même malin avec certaines idées. Moins proche d’une promenade de santé type Koh Lanta de luxe au Costa Rica, le film bénéficie même d’une bonne énergie comique, moins paresseuse, en grande partie grâce à ses acteurs qui ont enfin quelque chose à jouer.
Tout ceci s’évapore trop vite pour permettre à ce nouveau Jumanji d’être autre chose qu’un produit de consommation de bas étage, assemblé à la va-vite (seulement sept mois entre la fin du tournage et la sortie : un délai peu ordinaire) pour occuper un créneau similaire au précédent, face à Star Wars. Mais ça ressemble du coup presque à un film.
LES PAPYS FONT DE LA RÉSISTANCE
La meilleure idée de Jumanji : Next Level est de bouleverser la dynamique de la bande d’adolescents du premier. Le bête prétexte de cette deuxième aventure permet de redistribuer les cartes, en remplaçant deux personnages jeunes et gentillets par deux papys embarrassants et absolument hors sujet dans l’univers d’un jeu vidéo.
Danny DeVito et Danny Glover ont beau avoir seulement quelques scènes dans le vrai monde, leur énergie infuse l’aventure. Dwayne Johnson et Kevin Hart héritent de leurs personnages, et les deux ont rarement été si amusants, étonnants, et loin de leur zone de confort devenue si fatigante. En petit rageux heureux d’avoir enfin la force d’exprimer sa rage, The Rock est bien plus drôle que dans le premier, tandis que son compère modère enfin sa voix et son énergie, pour exploiter une tout autre dynamique.
Le regard Eastwoodien de The Rock
Leur champ d’humour et leur force de frappe n’en deviennent que plus larges et intéressants. Ils ont les scènes les plus réussies, et profitent de quelques dialogues irrésistibles qui jouent sur le comique de répétition et l’incompréhension totale des enjeux.
À mesure que les rôles changent pour diverses raisons au cours de l’histoire, il semble clair que cette dissonance et ce jeu entre les corps et les personnages sont les meilleures idées du film. C’est frappant avec Awkwafina, qui se révèle follement amusante dans la dernière partie. La mauvaise nouvelle, c’est que Karen Gillan et Jack Black (a priori les meilleurs éléments du précédent film) ont moins à faire. La bonne, c’est que le film en ressort plus fort.
« UNE scène, je veux au moins UNE scène dans Black Adam »
L’INSOUTENABLE NULLITÉ D’Y ÊTRE
La nouveauté reste néanmoins trop artificielle, puisque la mécanique ne change pas. Les points forts et faibles des personnages sont encore là, l’antagoniste est encore inutile, il y a encore un village-souk qui semble être le même que dans le premier, et l’aventure est composée de quelques maigres niveaux-paliers. Les épreuves s’enchaînent et les vies s’envolent sans créer tensions, obstacles, ou frissons, comme un programme prémâché.
Tout aussi incapable que le précédent à jouer avec les codes du jeu vidéo au-delà de quelques gags désormais familiers, Jumanji : Next Level rate à nouveau ce boulevard. Hormis cette amusante femme fatale de pacotille en PNJ, le film se contente donc de ressembler à un simple blockbuster sans âme, basique, en utilisant les mêmes ficelles que les autres – y compris les tartines de CGI pas très jolis. C’est plus que dommage, puisque jouer avec les bugs, les murs invisibles, et éprouver les limites de l’interactivité d’un tel monde, aurait donné un carburant comique énorme.
Heureusement les acteurs sont bien
Après un démarrage amusant boosté par quelques répliques et situations réussies, Jumanji : Next Level retombe donc vite, pour avancer dans les rails d’un divertissement toujours facile, lisse, et qui se contente du minimum. Hormis une scène d’action à base de ponts et babouins des enfers qui donne un peu d’énergie, le spectacle reste tristounet et manque toujours de folie – un comble vu les possibilités offertes par cet univers. Et ce ne sont pas quelques bastons devant une cheminée qui vont apporter quelques couleurs.
Sans surprise, le niais triomphe et donne lieu à quelques scènes passablement gênantes, notamment des adieux chevalins très étranges, et la même envie de taper ces adolescents en carton qui semblent sortis de Dawson. Tout le monde finit par boire un chocolat chaud dans un joli pull, en trinquant à un « Plus jamais on ne retourne dans Jumanji hihi » auquel personne ne croit. Pas même le film, qui annonce deux minutes après que la suite arrive. Avec un peu de chance, ce sera peut-être même réussi.
La suite idem : si Dwayne Johnson et Kevin Hart étaient à peine surprenants dans le premier (même en jouant un jeune angoissé, DJ reste dans la comédie régressive), leur faire ensuite jouer des vieux finalement attendrissants mais complètement bouchés ne change pas grand chose – comme souvent, c’est aussi un âge de régression.
Pire encore quand on doit se farcir encore plus de scènes où on ne comprend rien à ce qui vient de se passer, complètement gratuites et n’exploitant qu’à peine les bugs de jeux vidéos – allez, presque 10 minutes perdues à en montrer un qui refait un parcours avec son nouvel avatar, pour juste montrer qu’on peut faire des interversions… et revenir ainsi à un statu quo plus confortable.
Sans compter ce suspense impersonnel qui oblige à Toujours vider au deux tiers les vies des personnages pour qu’ils soient réellement en danger à un moment donné… mais en les faisant mourir bêtement à chaque fois.
Honnêtement tous les films de Dwayne Johnson sont très moyens pour ne pas dire mauvais pour certains bref pas grand chose à sauver. Il est loin l’acteur plus que prometteur de Southland Tales.
Je m’attendais à un truc nul et finalement j’ai été surprise de le trouver assez supportable grâce à certains acteurs attachants qui permettent de laisser Dwayne Johnson en retrait . Mais le comparer à l’original … Bon, l’actuel ressemble surtout à un film de Noël qui détend un jour de grisaille, comme un bon burger.
J’ai craqué en ejectant le DVD du premier au bout de 25 min de film
Incroyable de lire certains commentaires qui osent défendre ce truc. Pauvre monde.
Ha tiens, c’est marrant moi j’ai préféré le 1er (2eme officieusement).
Le délire en entrant de le jeux grace à une console de jeux m’avait bien plu.
Mais bon faut pas se leurer, le film avec Robin Williams reste le meilleur à tout point de vue.
Rhoooo, c’est un film de divertissement et perso j’ai beaucoup aimé, comme le premier. Les codes du jeu vidéo sont là, changement par rapport à l’opus avec Williams. Même si les mêmes blagues reviennent, je trouve touchant le fait de donner une dernière aventures à deux papys. On le sera un jour, et faut pas bouder son plaisir et ronchonner sur la moindre incohérence ou facilité scénaristique. Jeu vidéo….. Pour moi plus amusant que le dernier Ghosbuster, qui a raté son retour nostalgique (remake total à la campagne, on gomme le 2 et Bill Murray a l’air de se faire suer sauf dans la scène post-générique). Mais chacun son avis, c’est ça la magie du cinéma.
Une nullité sans nom , le même film que le 2 mais avec les papys en nouveau personnage la pirouette est ridicule … Les blagues du vieux joué par Kevin Hart qui parle au ralenti sont d’une lourdeur sans nom et il le fait tout le film et c’est vraiment pas drôles c’est même indigeste . Faut vraiment avoir des goûts de chiottes pour aimer ce genre de produit douteux fait a la vas vite avec des effets spéciaux même pas finis . Karen Gillian sauve un peu les deux films d’ailleurs car elle c’est une actrice bourré de talent
C’est une saga sympa à regarder et sans prise de tête. Popcorn movie.
Franchement ce jumanji next level était insupportable a regarder pour moi a cause du personnage Danny Glover Kevin Hart c’est bon refaire la même blague utiliser le même ressort comique en l’occurrence le p’t*t vieux qui mets dix ans a terminé une phrase ou les p’t*t vieux qui comprennent pas qu’ils sont dans un jeu ça va deux minutes c’était d’une lourdeur franchement la même blague toute les dix minutes incroyable j’avais mais vu ça au cinéma . Pour moi il est bien plus naze que celui d’avant