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Black Panther 2 : Wakanda Forever – critique du deuil de Marvel

Par Déborah Lechner
8 novembre 2022
MAJ : 4 mai 2023
58 commentaires

Après la mauvaise blague de Thor : Love and Thunder, le MCU ne pouvait pas se moquer de son public une fois de plus avec le nouveau Black Panther : Wakanda Forever dont la production a été marquée par l’absence de Chadwick Boseman. Alors est-ce que Marvel a réussi à sauver les meubles et à conclure sa Phase 4 mieux qu’il ne l’a commencée ?

Black Panther : Wakanda Forever : photo

MISSION : IMPOSSIBLE 

Difficile d’appréhender Black Panther : Wakanda Forever sans revenir sur le défi qui s’est imposé à lui après la mort de Chadwick Boseman, l’acteur qui incarnait T’Challa depuis Captain America : Civil War

Ce n’est pas la première fois que Marvel fait ses adieux à un Avenger et aborde la question de son héritage et de sa mémoire. Spider-Man : Far from Home l’a notamment fait pour Iron Man, qu’Avengers : Endgame a d’abord iconisé et immortalisé auprès du public, tout comme Black Widow était le baroud « d’honneur » de Natasha Romanoff après son sacrifice héroïque. 

 

 

 

Le long-métrage sur Captain Marvel a quant à lui rendu un bref hommage à Stan Lee, un des créateurs légendaires de la Maison des Idées décédé pendant la production. Mais le cas de Black Panther 2 était infiniment plus complexe et ne pouvait pas se contenter d’un simple carton de remerciements ou d’un générique dédié. 

Étant donné l’émotion qu’a provoquée la disparition de l’acteur, Kevin Feige avait en plus annoncé peu de temps après que T’Challa ne serait pas recasté et que Chadwick Boseman ne serait pas recréé en images de synthèse. Même si Marvel avait voulu bricoler une séquence cache-misère ou deux, le studio n’avait de toute façon pas de prises en réserve, contrairement à Lucasfilm pour la Leia de Carrie Fisher dans Star Wars : L’Ascension de Skywalker

 

Black Panther : Photo Chadwick BosemanChadwick Boseman dans le premier Black Panther

Le film devait donc pallier une triple absence – celle de la tête d’affiche, celle du roi T’Challa et celle de son homologue en costume –  tout en étant forcé de la traiter en hors champ. Il s’agissait d’un casse-tête scénaristique sans précédent dans le MCU et l’industrie du blockbuster, la mort de Paul Walker (un des exemples qui s’en rapproche le plus) étant survenue peu de temps avant la fin du tournage de Fast & Furious 7.

Avant même de découvrir le film, on savait donc que le scénario serait pris en tenaille, celui-ci ne pouvant pas trop s’attarder sur la disparition de T’Challa, ni la balayer d’un revers de main passée la scène d’introduction. Le public devait ainsi faire preuve d’une certaine indulgence, le but étant de sauver les meubles du mieux possible en dépit d’un traitement inévitablement maladroit et incomplet. Et même si le compromis semblait impossible, Ryan Coogler et le coscénariste Joe Robert Cole se sont plutôt bien tirés d’affaire. 

 

Black Panther : Wakanda Forever : photoUne des rares apparitions de Chadwick Boseman dans le film

 

MOINS D’HERBE, PLUS DE COEUR

Si Black Panther 2 est une sorte de reboot de la franchise, le film a transformé une contrainte en plus-value narrative, tout en créant un pont logique avec le premier volet. Le film de 2018 s’articulait déjà autour de la transmission et de la remise en question des traditions et valeurs du Wakanda, mais la suite donne plus d’ampleur à ces problématiques qui sont naturellement reprises.

De la même façon que la mort de T’Chaka a permis l’avènement d’un nouveau souverain et d’un nouveau Black Panther, celle de T’Challa entraîne une nouvelle succession, bien que le film opte pour une approche méta plus pertinente. Étant donné que Killmonger (Michael B. Jordan) a brûlé toutes les herbes-coeur qui permettaient au Black Panther d’obtenir ses pouvoirs, le Wakanda se retrouve dans une impasse, tandis que les personnages se questionnent sur la nécessité d’avoir une autre incarnation du super-héros à l’heure où la super technologie rivalise avec la plupart des super pouvoirs magiques. 

 

Black Panther : Wakanda Forever : photo, Danai Gurira, Letitia WrightLa nouvelle garde du Wakanda

 

Une façon habile d’élever le propos et de greffer l’hommage à Chadwick Boseman au scénario au-delà du parallèle évident entre leur mort. C’était également une manière plus inattendue de se détourner de la recette Marvel de plus en plus indigeste. Black Panther 2 est au final un film de super-héros sans super-héros qui présente une forme plus inhabituelle d’héroïsme. Le scénario a en effet donné plus de place au reste de la distribution et principalement aux personnages féminins (Shuri, Nakia, Okoye et la Reine Ramonda) qui étaient jusqu’ici éclipsés par T’Challa.

Par répercussion, chacune a gagné en nuance et en épaisseur avec une caractérisation plus étoffée. On retient ainsi quelques beaux moments et beaux échanges entre ces femmes qui sont marquées par le deuil et tentent de le surmonter à leur façon. La scène post-générique reste cependant le point culminant de ce double hommage et représente bien l’équilibre émotionnel de la production. En plus de se démarquer en contournant les pitreries et effets d’annonce en vue d’un prochain film ou d’une prochaine série, la simplicité de la scène et la sensibilité palpable des deux actrices qui y prennent part permettent de conclure sur une note mélancolique tout en s’ouvrant sur l’avenir.

 

Black Panther : Wakanda Forever : photoOh, des gens !

En plus de ces réflexions de fond, les enjeux politiques sont également une extension de ceux du premier volet avec l’arrivisme occidental qui freine à nouveau les relations diplomatiques du Wakanda. Namor remplace quant à lui Killmonger dans le rôle de l’anti-héros qui se bat trop violemment pour une cause légitime. Le fond reste assez schématique et rudimentaire, tout comme la façon dont le scénario cultive la ressemblance entre les habitants de Talokan et les Wakandais, mais leur conflit a le mérite d’avoir plus d’ampleur, du simple fait qu’il s’agit d’une guerre à plus grande échelle qui oppose et ravage deux peuples initialement pacifiques.

Après s’être reposé sur quelques bribes de mythologie, le Wakanda est davantage cartographié. Le pays fictif qui était jusqu’ici dépeuplé est devenu un lieu vivant et habité, ce qui fait que les scènes de destruction et les dégâts humains ont un vrai impact et plus de crédibilité comparée à la baston finale du premier film qui se déroulait dans le désert et n’a pas eu de réelles conséquences.

 

Black Panther : Wakanda Forever : photo, Tenoch HuertaNamor

DEUX PAS EN AVANT, un en arrière

Black Panther : Wakanda Forever reste un film estampillé Marvel et n’échappe donc pas aux défauts inhérents à la majorité des productions de l’univers étendu. Le dernier acte, qui replonge dans tout ce qu’il y a de plus conventionnel et lassant, vient ainsi contredire ce que le récit a entrepris pendant plus d’une heure et demie. Après avoir porté une réflexion intéressante sur la place des super-héros et leur intérêt dans un monde où n’importe qui peut le devenir, le costume de Black Panther est renfilé pour des questions pratiques (pas de spoiler, c’est dans les bandes-annonces) et tout le reste du casting ou presque se met une super-armure pour devenir des super-héroïnes à part entière. 

Le scénario n’a pas non plus échappé à l’intertextualité forcée avec la présence dispensable de Valentina de Fontaine (Julia Louis-Dreyfus), le retour d’Everett Ross (Martin Freeman) qui cherche désespérément une raison d’exister et l’introduction baclée de Riri Williams alias Ironheart. Comme America Chavez, Monica Rambeau ou Love (la gamine dans le dernier Thor), le personnage est un énième MacGuffin qui se balade dans le scénario et dont la personnalité reste embryonnaire, le but du film étant simplement de lui ouvrir une porte d’entrée vers le MCU avant la série qui s’intéressera réellement à elle. 

 

Black Panther : Wakanda Forever : photoUne bascule finalement peu marquante 

 

Mais le plus dérangeant reste ce scénario à deux têtes qui en plus d’être très dense et de subir quelque baisses de régime (le film est le deuxième plus long du MCU derrière Endgame), est surtout inégal d’un point de vue émotionnel. Si la mort de T’Challa est le point de départ du cheminement de Shuri, un autre drame sert de pivot narratif pour l’arc sur Namor. Sauf que cet événement qui devait initialement être central et traumatiser les personnages s’apparente de fait à une simple péripétie puisqu’il perd une grande partie de sa charge sentimentale, entièrement allouée à la mort de T’Challa. 

Malgré cet équilibre plus bancal, Marvel a cependant évité le pire (ou presque) avec un film qui n’aurait pas été aussi encombré sans la mort de Chadwick Boseman, mais n’aurait pas été si délicat et riche sur d’autres aspects.

Black Panther : Wakanda Forever : affiche officielle

Rédacteurs :
Résumé

On peut reprocher à Black Panther : Wakanda Forever ce qu'on peut reprocher à n'importe quel Marvel, mais aussi saluer la façon dont le scénario a intelligemment traité la mort de Chadwick Boseman. 

Autres avis
  • Antoine Desrues

    Pour une fois que le fantasme marvellien est parasité par la réalité, l'émotion que tisse Black Panther : Wakanda Forever permet à ses personnages de prendre de l'épaisseur, et de ne pas être de simples pancartes qui font des blagues. Dommage que le soufflet retombe bien vite sur les rails du blockbuster confortable.

  • arnold-petit

    Black Panther : Wakanda Forever est moins désagréable que les autres productions de Marvel Studios et parvient à donner de l'émotion à son récit à travers la disparition de Chadwick Boseman, mais le film est trop long pour ce qu'il veut raconter et retrouve malheureusement une formule trop classique dès qu'il doit retomber sur ses pattes.

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Petit proton

Un des pires Marvel.
Trop long, personnage principale inintéressant et des messages pas du tout subtils enfoncés à coup de marteau.
Bref, quand on compare avec le premier que j’avais adoré celui là fait vraiment pale figure.

Neji .

Bien mieux que le premier tellement surcoté pour un nanar juste passable.
La narration mieux géré pour un film Marvel.
Malgré ironheart personnage bancal dont on ce fout globalement.
Le Monde aquatique beaucoup plus sombre que celui de DC que j’ai détesté.
Le peuple de Nanor aquahaïtienne-maori plutôt sympa et cohérent.
Bon Namor ne ressemble pas à celui de mon enfance de ma collection de Strange mais bon le type a un minimum de charisme ça passe…
C’est pas trop mal filmé, la musique et sympa, bon la photo c’est un Marvel faut pas trop en demander et la mise en scène combat et passage plus lyrique sont très correct.
Une ou deux idées originales dans le récit.
Un divertissement honorable, un Marvel mieux que la plupart des purges du moment et pour un moment.
Agréable surprise je m’attendais a rien, vraiment a que dalle

Marre

Fth

Twister

N’importe quoi cette critique, 3 étoiles pour Wakanda Forever et 2 étoiles pour Black Panther…Alors que le 2 est clairement un recyclage du un au niveau des thèmes avec la mort de Chadwick Boseman en plus.

Laurent SFN

Impossible d’éditer, mais je voulais bien entendu écrire « pré Endgame » plus bas

Laurent SFN

J’ai bien aimé ce film. Outre l’hommage plutôt réussi à Chadwick Boseman, j’ai l’impression d’avoir retrouvé du Mcu a l’ancienne (post endgame donc), avec des enjeux géopolitiques, des super héros un peu « anti », pas d’humour lourdingue même si on s’autorise quelques moments de légèreté.

Mat adore

Malgré les énormes chamboulement qu’ont dû engendrer la mort de l’acteur jouant black panther, le film arrive à dérouler une histoire crédible et cohérente ce qui n’est déjà pas une mince affaire.
Nous commençons directement par la mort :
-du roi T’Challa
-du Protecteur du wakanda
-du symbole Black panther
Et par leur enterrement.
Nous nous appesantissons de manière très brève et aussi très belle sur cette partie. Cela permet au film de se focaliser rapidement sur les évènements à venir tout en gardant un fil rouge sur l’après enterrement, sur la période de deuil, sur le questionnement si les traditions doivent être gardées ou au contraire si il faut repartir sur de nouvelles bases…
J’ai trouvé le film très beau esthétiquement avec une très bonne ambiance musicale et de ton. Les décors et costumes sont souvent magnifiques.
Pour une fois très peu de blagues (peut-être 5 dans tout le film et celles-ci ne sont pas lourdes) ce qui fait énormément de bien après la purge Thor 4.
Le scénario s’en sort très bien notamment grâce à Namor qui pour moi est le meilleur méchant du MCU après Thanos. Son personnage est bien approfondi et bien exploité, on comprend parfaitement qui il est, d’où il vient et ce qu’il veut.
La renaissance tardive de Black panther (normalement impossible car la plante le permettant n’existe plus au wakanda) est pour moi très bien amenée et était intéressante car black panther renaît pour de mauvaises raisons par la seule personne capable a nouveau de faire renaitre cette plante en la synthétisant. Elle l’utilise de manière totalement arbitraire, personnelle et égoïste afin d’assouvir sa vengeance.
Évidemment il y a quelques défauts par ci par là (pas très inspiré d’avoir une nouvelle Iron man / bizarre que shuri se fasse transpercer par une lance et elle n’a pas un pet de jeux après le combat/ la temporalité lorsque Namor indique qu’il donne au wakanda 7jours paraît bizarre car dans le film ont a l’impression que les dialogues suggèrent qu’il est en train de se passer beaucoup plus de temps….ect) et quelques passages moins bons que d’autres mais au final les 2h42 de films passent très bien et font énormément de bien dans cette phase 4 qui nous a proposé tout et son contraire pour le rarement meilleur et plus souvent pour le pire.
Bref ci dessous un résumé des évènements :
Suite à la mort de T’Challa les puissances nations internationales cherchent coûte que coûte à vouloir du vibranium, pour cela soit elles attaques des bases du wakanda afin d’essayer d’y avoir directement accès où soient elles inventent une machine permettant de le détecter.
Là 2eme méthode est la plus fructueuse et une filon est trouvé au fond des océans. Hélas ce filon est déjà exploité par une civilisation qui a une dent contre les peuples de la surface. Cependant pour vivre en paix ils ont décidé de vivre totalement cachés aux yeux du monde depuis des siècles et aussi longtemps qu’ils restent cachés.
Le peuple Talocan s’est promis que le moindre signe qui viendrait perturber leur quiétude serait pour eux un signe de guerre et qu’ils extermineraient tous les peuples de la surface afin de retrouver cette quiétude. Le signe est donc là.
Pragmatique ils essaient tout de même de créer une alliance avec le wakanda avant de déclencher la guerre contre la surface. Namor indique que c’est à cause du wakanda que les nations internationales ont connaissance du vibranium, il leur demande donc en réparation (tout en proférant quelques menaces si ils ne s’exécutent pas) de retrouver la scientifique ayant conçu la machine permettant de le détecter (ce qui serait déjà pour eux un bon moyen de ralentir voir d’arrêter dans un premier temps l’exploitation du vibranium et ainsi certainement pouvoir préparer pleinement l’extermination de la surface)
Shuri et Okoye partent donc réaliser cette mission, il leur ont aussi demandé de leur livrer cette scientifique mais les Talocans décident au final de prendre les devants et interceptent la scientifique dès que celle-ci est retrouvé…ils embarquent aussi shuri avec eux afin de lui faire découvrir leur monde et espérer conclure l’alliance.
Tout ne se passe pas comme prévu et les Talocans finissent par faire la guerre au wakanda.
Dans la bataille la reine Ramonda meurt. Shuri ayant perdu son frère et sa mère en peu de temps se retrouve sans famille. Elle qui avait décidé d’aller de l’avant et de faire de Black panther une figure du passé finit par sombrer dans la haine.
Elle cherche à tout pris à pouvoir se venger et tuer Namor de ses propres mains. Ayant des compétences scientifiques mais pas au combat et la vengeance la rendant aveugle sur ses convictions : elle décide d’ingérer la potion de Black panther qu’elle à finalement réussi à synthétiser (une plante poussant sur le filon de vibranium des Talocans à des composants similaire à la plante qui poussait sur le filon de vibranium du wakanda).
Voilà pour le résumé! Si vous voulez la fin alors allez voir le film car la fin est très belle avec un dernier hommage à T’challa et une scène post générique émouvant.
Encore une fois j’ai passé un très bon moment devant ce qui est pour moi le meilleur film de la phase 4.

Mat adore

Dans les méchant qu’on retient le plus en dehors de thanos et évidemment loki il y a zemo/hélas/ultron/le vautour/Ulysse l’air/ego/obadhia/hammer/killmonger…et j’en oublie car vu la tonne de film il y en a un Paquet !

Je trouve que ce Namor fait partie largement du top 3 (si on fait un top 3 sans Thanos et Loki qui sont au dessus du lot car présent dans de nombreux films physiquement ou en menace de fond)

Pour la cité que certains trouvent « pauvre » j’ai justement aimé ce côté très sombre et brut de fonderie très ancré dans la civilisation maya des années 1600, ça change justement de la technologie très coloré qu’on voit habituellement.

De plus ont voit clairement à la fin de la bataille que c’est le peuple de Namor qui gagne contre le wakanda qui a pourtant beaucoup plus de technologie (les wakandais sont encerclé à la proue du bateau et sont à 2 doigts de tous mourir).

Les Etats Unis ont eu les mêmes pensé que certains commentaires vis à vis du Vietnam et ils ont perdu…Je ne pense pas qu’il faut les sous estimé surtout que c’est évident qu’on a pas vu toutes leurs armes et secret et qu’ils peuvent à coup sûr aussi provoqué des tsunami (ils ont quand même réussi à faire un soleil de vibranium donc ils savent manipuler ce matériau comme ils le souhaitent) provoqué la monté des eaux et autres prodige sous marin qu’ils peuvent réaliser avec les animaux et l’eau.

Moi au contraire j’ai aimé qu’il ne retombe pas dans le clinquant aquaman (que j’ai adoré visuellement C’est indéniable, ils ont réussi dans ce film à créé un monde sous marin technologique hallucinant) mais qu’il prenne une autre voie avec une cité plus rustre, plus traditionnels mais qu’il ne faut surtout pas sous estimé (encore une fois là preuve car le wakanda perd contre l’armée de Namor)

Pour ceux qui indique que son allégeance Est trop soudaine, personnellement je trouve que non et que c’est plutôt malin, au contraire dès le début du métrage Namor a, de base, toujours voulu faire alliance avec le wakanda. Il a donc une partie de ce qu’il voulait, et attend maintenant patiemment son moment, il ne se laisse pas aveugler par son ambition, sa vengeance et sais être réfléchi et très patient (et c’est vrai que ce sont des caractéristiques d’anti héro rare auxquels nous ne sommes pas habitués)

Par contre je suis totalement d’accord sur la qualité des effets spéciaux de la bataille de fin qui sont décevant et l’armure d’iron Heart assez beurk visuellement mais même si c’est décevant ça ne m’a cependant pas sorti du film (j’étais bien luné à ma séance d’hier 🙂
Il est vrai que je pardonne bizarrement de plus en plus les défauts visuel de film tant que j’en comprends l’intention, l’émotion, tant que ça ne va pas jusqu’à me sortir du film

SP94

Y a du bon et du moins bon : les enjeux politiques ajoutent une certaine tension internationale mais relégué au second plan, et on comprend bien les dilemmes.
Shuri est le personnage centrale, et fait un super personnage central à l’exception de la fin ou ça manque de développement.
Y a des beaux visuels, mais il y a aussi de la CGI dégueulasse. J’ai trouvé que tout ce qui tourne autour d’ironheart est très mal fait visuellement. Scénaristiquement, c’est bâclé. (2H40, c’était apparemment pas assez)
Je donnerais un 12/20. Mais j’ai passé un bien meilleur moment que pour Thor 4 ^^’ (pire marvel ever)

Le pince du désert

Je viens de sortir de la séance et à mon tour de vous faire part de ma grande déception de cette suite, qui promettait beaucoup mais dont l’héritage laissé par le charismatique Chadwick Boseman était trop lourd à porter; du coup le film navigue sur le deuil du héros légendaire (hommage qui lui est rendu tout au long du film) et sa véritable identité car le succès du 1er reposait exclusivement sur ses épaules. Du coup le film oscille entre les hommages du regretté et cherche à appliquer sa véritable identité, mais en vain: l’actrice principale joue comme elle peut, ainsi que tous les seconds rôles mais trop de dialogues viennent apesantir un scénario trop lourd et prévisible (nous sommes chez Marvel: tous les films se ressemblent dans leurs constructions), quand à l’action quelques rares scènes principalement laissent à penser à Aquaman, Avatar, IronMan..quand à certains costumes cela frise le ridicule, on dirait des Bioman ..Bref vous l’avez compris, ce film n’a pas tenu ses promesses c’est une grande déception. Cdt