HERE WE GO (AGAIN) !
Tel Superman pour les super-héros, Super Mario est une licence mythique et fondatrice avec laquelle tout le monde est plus ou moins familier. Mais l’univers de Nintendo a beau être un des piliers de l’entreprise japonaise et plus largement de la culture populaire geek, il n’est pas évident à exploiter en dehors des consoles ; la preuve avec Super Mario Bros. le nanar en prises de vues réelles sorti en 1993 (parfois considéré comme un objet de culte déviant) ou les séries d’animation oubliées des années 90.
Alors quand Illumination et Nintendo ont fièrement annoncé une nouvelle adaptation, les premières réactions n’étaient pas forcément confiantes ou enthousiastes. Encore moins avec Chris Pratt pour doubler le rôle-titre en version originale. La première bande-annonce a cependant calmé les plus pessimistes en promettant une aventure fidèle à la franchise, mais aussi très maline dans sa récupération des codes vidéoludiques.
L’histoire farfelue et sommaire de la plupart des jeux, à savoir un plombier italo-américain qui fait du parkour pour sauver le Royaume Champignon d’une tortue punk géante, est reprise quasiment à l’identique. Comme on avancerait sur une map de niveau en niveau, le scénario suit un cap bien défini et s’articule autour de grosses séquences, sans détour ni bifurcations, ce qui le rend aussi simpliste qu’efficace.
En plus de reprendre le même schéma narratif ramassé, le long-métrage introduit tous les éléments et les règles de l’univers à la manière d’un dictaticiel, mais les assimile intelligemment au scénario et à la narration pour former un tout cohérent et homogène (comme l’entraînement de Mario avec Peach). Plus important encore, le film évite les pièges à la Mortal Kombat; il ne cherche pas à transcender l’oeuvre originale en rationalisant un univers tout ce qu’il y a de plus irrationnel ou en surexpliquant ce qui est de toute façon inexplicable. Les Power-up, les plateformes volantes, les poissons géants, Bowser et le Royaume Champignon existent… parce que c’est comme ça, et c’est tout ce qu’on a besoin de savoir.
Être littéralement sous champi
LE FAN EST SERVI
Au-delà d’intégrer les séquences vidéoludiques à la narration pour faire en sorte qu’aucune ne dépasse de l’histoire qui n’a que 1h30 pour tout emballer, Super Mario Bros. – Le Film est surtout le film de fan service ultime. Le long-métrage compte un nombre incalculable de caméos et d’easter eggs qui créent tout un habillage visuel très riche et stimulant, tout comme les reprises de sound design des jeux qui sonnent comme de l’ASMR aux oreilles des fans et les renvoient dans une zone de confort régressive.
La musique de Brian Tyler qui remixe les thèmes iconiques des jeux est également un régal pour les tympans en plus d’une preuve supplémentaire de la générosité de ce film qui a tout d’irrésistible.
Mode » Leonardo DiCaprio dans Once Upon a Time… in Hollywood » activé
Comme un immense medley, Super Mario Bros pioche dans tous les types de jeux de la franchise : le jeu de plateforme classique avec son défilement horizontal, les combats en arène à la Smash Bros, la course de Mario Kart (sur le circuit arc-en-ciel qui plus est !), le passage horrifique à la Luigi’s Mansion ou le monde ouvert type Super Mario Odyssey.
S’il intègre des éléments de gameplay plus récents comme la transformation en chat de Super Mario 3D World, il fait également des références plus rétro comme la transformation en tanuki volant dans une quête évidente et réussie de nostalgie chez le public adulte (au point de lui faire lourdement du pied avec une playslist des années 80). Tout est poussé à l’extrême, mais tout est tellement sincère, passionné et dépourvu de cynisme qu’on ne frôle jamais l’overdose.
ET C’EST PAS FINI
Sous sa tonne de références dont la plupart échapperont probablement aux plus jeunes et néophytes, le film s’adresse à tous les publics, indifféremment de l’âge ou du nombre d’heures passées manette en main. Il coche ainsi toutes les cases du parfait divertissement : l’histoire est ludique, l’animation est dynamique, le doublage français est énergique, l’humour bien dosé et le rythme soutenu; les graphismes sont somptueux, les couleurs vives et les personnages attachants (en particulier Peach qui reste optimiste et adorable malgré sa reconversion dans les forces armées).
Contre toute attente, Super Mario Bros a tout du hochet qu’on se plaît à agiter et même si ça ressemble à un discours niais d’attaché-presse en manque d’arguments de vente, il rassemble réellement petits et grands dans un même éclat de rire.
On remet une pièce sans problème
Le film déborde (et que c’est pour ça qu’on l’aime), mais il n’a pas non plus grillé toutes ses cartouches. Avec sa scène post-générique ou le début d’origin story de Peach, il y a encore de la matière pour une suite. Le film présente même brièvement une carte des différentes zones du Royaume, notamment celle de Sarasaland, qui pourraient être explorées, tandis que certains personnages ont a priori été gardés au chaud pour de prochaines aventures. Une suite serait aussi l’occasion de pallier les défauts du film, en particulier l’arc narratif plus mécanique et dispensable des deux frères ou l’effacement de Luigi qui s’apparente plus à un MacGuffin qu’à un véritable personnage.
En plus d’une bonne nouvelle pour le public, il s’agirait surtout pour Illumination d’une nouvelle licence forte pour succéder à Moi, moche et méchant qui prépare son quatrième et probablement dernier volet de trop. De là à annoncer une nouvelle ère pour le studio, il n’y a qu’un saut.
J’ai failli m’endormir plusieurs fois, vraiment pas emballé perso. Très générique et insipide… Déçu !
Vu hier avec mes filles.
Celle de 11 ans a bien aimé.
Celle de 13 ans, bof.
Et moi, à part 1 où 2 scènes, j’étais content que ça se termine
C’est bien fait, pas mal de petites références, mais c’est très clairement pour enfants !
Vu avec mon fils de 6 ans. J’ai trouvé ça laid, sans intérêt et jamais drôle, mais n’ayant jamais joué à la Nintendo je pense que beaucoup de choses me sont passées au dessus. Et je crois que c’est pas plus mal en fait. Je préfère revoir la grande aventure Lego .
Je espère que ils vont ajouter un personnage nommé « Julien Thomas » dans une suite pour en faire un narrateur dans cette suite avec j’espère yochi, Sonic et peut-être un peu de amour entre luigy et dans tous nus
Interdit au plus de 10 ans, j ai bien dormi.
Un divertissement appliqué, carré, qui respecte à la lettre le saint cahier des charges Hollywood-Nintendo.
Pour une première dans le 7e art avec implication direct, Nintendo fait le taf sans génie mais avec conscience. Les ficelles sont grosses mais ça se tient (scène post-générique, monomythe avec toutes la panoplie des références aux JV…).
Si tout est de ce niveau, c’est la garanti de licences bien adaptées. Sauf si Zelda voit enfin une aventure faire son apparition sur grand écran ou là, il faudra une touche d’audace
Bonjour mon petit fils voudrais voir si l’histoire de mario bros en film aura le droit d’avoir une suite déjà de prévue si ils vont faire voir le roi boo sela serait bien ?merci beaucoup
je crois que le nouveau film super mario bros aura une suite il faudra attendre dans les prochain mois pour le savoir mais vu le grand succès du film je pense que NINTENDO animation fera une annonce officiel dans les mois avenirs
bon je pense que le nouveau super mario va avoir le droit à une suite ça va ètre annoncée peut-ètre en fin d’année ils doivent savoir si ce 1ER film mario marche se mario me fais très plaisirs en film je suis beaucoup convaincu que le film fera une 2ème suite avec beaucoup d’autres nouveaux personnages à découvrir très prochainements dans un futur film affaire à suivre
Pour comprendre le truc/film « MarioO » de l’année 1993, il faut se replonger/ référer à la tendance mimétique modélisée du rap (émergent) lourd de coolitude du bobo amerloque de 1992… Tout comme par exemple, en France, pas épargnée par la vibe, le rap des musclés du Club Dorothée (où t’étais passé, dans quel néant t’étais-tu enfoncé ? La la itou…) et/ou voire Madame Doutfire avec Robin Williams 1993 qui y fait aussi un instant look-référence rap un peu lourdingue sur une table (d’après une compétitrice de mathématiques de Stanford, Caroline Ellison, c’est le film Madame Doubtfire !) Enfin pour l’ambiance, le tube de rap planétaire Jump de Kriss Kross. Hénaurme !