VIDEO GAME killed the radio star
Le principe est simple : un veilleur de nuit dans une pizzeria glauque, qui doit survivre à des animatroniques tueuses aux têtes de mascottes Disney, en utilisant seulement les caméras de surveillance et la fermeture des portes. C’est tout bête, mais c’est tout simplement irrésistible. Et c’était un petit coup de génie de Scott Cawthon, qui a développé le premier Five Nights at Freddy’s (FNaF pour les intimes) en solo pendant six mois, et l’a vu exploser en 2015 grâce aux délicieuses vidéos de gameplay sur YouTube.
Presque dix ans après, c’est devenu une giga-franchise avec une dizaine d’épisodes et plus de 33 millions de jeux vendus. Hollywood n’a pas attendu si longtemps pour mettre la main sur les droits, avec le studio Warner Bros. sur le coup dès 2015. C’est finalement la petite boutique des horreurs Blumhouse qui a développé l’adaptation, distribuée par Universal ; un duo capable du meilleur comme du pire (la dernière trilogie Halloween, le retour de L’Exorciste, Invisible Man, Black Phone, la saga American Nightmare).
Il y a eu pire (au hasard, Nightmare Island), mais Five Nights at Freddy’s sera certainement du côté des pires. Vous aimez les jeux vidéo ? Ce sera sûrement un supplice puisque le film réalisé par Emma Tammi (et co-écrit par Scott Cawthon lui-même) met de côté les meilleurs éléments. Vous aimez les films d’horreur ? Prenez un peu de kétamine avant d’entrer dans la salle, sinon vous risquez de vous endormir au bout de la 28ème scène insipide où deux personnages parlent de leurs problèmes.
Five naze at Freddy’s
Le pire, c’est que le film Five Nights at Freddy’s n’invente rien. Tout ce qui ne marche pas vient de la mythologie des jeux, principalement cette histoire d’enfants disparus et de tueur en série. Mais pourquoi se concentrer sur ça et rajouter trois couches de drama avec Mike Schmidt (le veilleur de nuit du tout premier jeu) et le méchant William Afton ? Quelle idée d’y aller avec des gros sabots et un premier degré qui donne envie de se taper la tête contre les murs ?
De la mauvaise miette de romance à la méchante tante, en passant par les inévitables dessins d’enfant qui servent de thérapie et quasiment d’artefact sacré, Five Nights at Freddy’s s’évertue à aborder l’univers à travers plusieurs filtres pseudo sérieux, comme si tout le monde avait peur d’assumer la promesse toute simple des jeux.
Ce qui donne des scènes absolument insipides et interminables entre le héros (le talent de Josh Hutcherson a des limites, tout à fait humaines), la flic (hilarante si elle n’était pas censée être sérieuse) et le prototype numéro 43 de l’enfant-de-film-d’horreur, tandis que la banale séquence de rêve est rejouée en boucle. Et sinon, ça commence quand Five Nights at Freddy’s ?
Y a-t-il un flic pour sauver de l’ennui ?
pizza sans viande
Avec ce mignon trio à protéger et trois tonnes de bavardages filmés comme un mauvais pilote de série, Five Nights at Freddy’s repousse sans cesse les rendez-vous obligatoires de l’adaptation. Et c’est bien ça le problème : tout ce qui faisait le sel des jeux devient accessoire, détail ou clin d’oeil dans le film.
Après une scène d’intro distrayante qui a au moins le mérite de vaguement ressembler aux jeux, il faudra patienter un moment pour enfin voir les vraies stars du film : Freddy, Chica, Bonnie, Foxy et Mr. Cupcake, les animatroniques capables de devenir des Terminator de l’angoisse. C’était d’autant plus intrigant qu’elles sont en partie créées par Jim Henson’s Creature Shop, le studio qui a participé à la magie de Dark Crystal ou plus récemment au Pinocchio co-réalisé par Guillermo del Toro. Le budget confortable de 20 millions était donc une raison d’y croire.
Entre les animatroniques de l’histoire et celles utilisées pour le film, il y avait de quoi exploiter le malaise autour de ces nounours mécaniques géants. Mais de toute évidence, personne ne savait quoi faire de ces bestiaux mi-comiques mi-terrifiants, dont la qualité technique est à peine perceptible vu leur temps de présence. A cheval entre les codes des premiers jeux (les animatroniques se déplacent hors-champ) et ceux des films d’horreur grand public (effets de montage, sound design grossier, petits jumpscares), le film Five Nights at Freddy’s use et abuse des ficelles du genre, sans jamais créer le moindre frisson ou plaisir.
Dans la première (et avant-dernière) vraie scène avec les mascottes tueuses, la réalisatrice Emma Tammi peut se cacher derrière quelques effets. Mais dans le climax, les limites deviennent évidentes. C’est invraisemblablement mou, le décor n’est jamais véritablement exploité, et les animatroniques sont réduites à de petites marionnettes inintéressantes. Après autant d’attente et d’ennui, le bouquet final est une triste blague.
Pourquoi la salle de surveillance n’est-elle pas plus utilisée ? Où sont les jeux de cache-cache ? Où sont les moments d’attente et de tension ? Tellement de questions et encore plus de bâillements face à ce Five Nights at Freddy’s, qui est un petit rendez-vous manqué pas bien grave mais tristement frustrant.
S’est donc ça les critique de film. Eh bah je suis impressionner par tant de merde. Je ne dis pas que le film est excellent mais en tant que fan de la franchise des jeux five nights at freddy’s je trouve qu’il respect très bien l’ambience des jeux. Mais j’ai une question pour votre équipe: est-ce que l’un d’entre vous a eut l’idée de se renseigner sur l’histoire des jeux avants de le critiquer? car si on vas voir un film sans connaitre un minimum son histoire s’est comme lire le dernier tome d’une bande dessinée. Et si vous me dites on comprend rien a l’histoire je tiens a vous rappeler que Scott vas faire une trilogie et que le tournage du second film vas commencer cette année en juin si je me trompe pas.
En résumer votre critique peut être comparer a celle que des enfants de 6 ans feraient, vous êtes des incompétent a mon goûts ne savant même pas faire une simple recherche sur l’histoire du jeux sur lequel le film est adapté
Le film est incroyable je comprends pas pourquoi les gens ne l’ont pas apprécié je trouve vraiment bien que le film ne suive pas le lore du jeu, pas trop des livres aussi même si il y a quelques références c’est un autre lore ce qui est beaucoup plus intéressant que d’avoir encore le même lore.
Le film est -12 ans donc il fallait pas s’attendre à beaucoup de gore surtout que fnaf n’est pas gore, les VHS sont fait par les fans, pas par Scott.
En tout cas merci beaucoup à Scott pour ce film incroyable qui devrait être beaucoup mieux notés que ça.
Le problème majeur du film FNAF c’est qu’il a voulu concilier une histoire qui s’étend sur une dizaine de jeux et quelques livres ET un film ayant quelque chose d’attractif estampillé horreur/épouvante et adapté au cinéma.
Ils auraient pu faire un film d’horreur excellent au risque de decevoir les fans mais ils ont choisi de faire un film exclusivement pour le fans, qui est comme un gros doudou jouant sur la nostalgie et les références.
Personnellement étant amoureux de la licence et connaisssant relativement bien l’histoire des jeux et les diverses théories, j’ai passé un moment agréable et j’étais vraiment heureux de voir le film, mais objectivement FNAF n’est pas un bon film d’horreur, mais c’est un bon film FNAF.
Quand je vois certaines salles aux USA (et même de rares en France sur les premières projections), de spectateurs qui hurlent de joie et se mettent à chanter la musique qu’on peut entendre dans les crédits, toutes les références dissimulées et la qualité des animatroniques, même si le film n’est pas exceptionnel il a permis a une communauté de se retrouver et d’enfin avoir un film attendu depuis des années pour certains, film (ou série de films si ils prévoient un préquel ou d’adapter certaines parts de l’histoire) qui doivent être un clap de fin pour une licence qui a bercé de nombreuses enfances.
Dans une réalité parallèle j’ai vu un film avec Nicolas Cage, ça s’appelait Willy’s wonderland.
Certes, ce n’était pas estampillé « Licence officielle » mais ça avait le mérite d’être fun grâce à la présence du grand Nic.
« qui manifestent plus une animosité vis-à-vis de gens que vous méprisez que la volonté d’émettre un avis construit. »
Dénigrer un film =\= dénigrer les fans d’une licence. Si vous vous sentez insultés personnellement dès que quelqu’un peste sur ce qui n’est jamais qu’un produit dérivé, vous êtes dans la dévotion aveugle et hautement toxique.
Bernie
Quand on parle des gens comme d’une « communauté borderline sans aucun recul » et qui « n’y connait rien ». Que certains n’expliquent la popularité du film que par ses fans, sous-entendu qu’ils ne seraient que des moutons ignares. C’est ce qu’on appelle de la condescendance oui.
Pendant que les avis positifs sont un minimum argumentés, les avis négatifs consistent surtout en des qualifications de « ratage total », « insipide et ridicule » (selon un justicier voulant limiter le score au box office), « catastrophe », « chiant », « niais », « navet », « ridicule », « merdique », « daube », « flaque de vomi » qui manifestent plus une animosité vis-à-vis de gens que vous méprisez que la volonté d’émettre un avis construit. Qui sont ceux qui ont les avis les plus construits après ça?
Le fait d’être aigri, c’est justement de se dédier aussi sérieusement pour cracher sur ce film avec ce langage aussi fleuri. Si vous avez des avis construits à apporter, faites les mais si c’est juste pour cracher votre haine, passez votre chemin. On a parfaitement le droit d’aimer ou non. Mais dans un cas comme dans l’autre, faites ça de manière correcte et argumentée, pas insultante.
C’est tout ce que j’ai à dire.
La tristesse de ces « fans » qui concluent que si t’aimes pas ce film, c’est que tu : n’as rien compris, tu es condescendant, tu es aigri, n’ont pas bien compris le film, et j’en passe.
Est-il possible, peut-être, éventuellement, qu’il s’agisse d’UN AVIS SIMPLEMENT DIFFERENT ? C’est envisageable que 2 personnes douées d’intelligence, connaissant les jeux, ayant des yeux et un cerveau, aient pu voir le même film et avoir un point de vue différent ? Certains aiment, d’autres n’aiment pas ? Je sais, je sais, c’est dingue d’imaginer une telle situation rocambolesque…
Atlantis, au vu de tes propos hautains, voire condescendants a mon encontre et à l’encontre d’autres personnes ici, je pense que tu es mal placé en tant que juge et partie dans cette affaire. Tu insultes et tu censure en même temps. Ton dernier propos qui relève de la diffamation en m’attribuant des idées absurdes pour mieux m’insulter ne font que confirmer cela.
Maintenant je vais prendre le temps de réécrire ce que j’avais dit en espérant qu’il te reste un semblant de dignité pour ne pas le supprimer. Par précaution, je vais garder des traces de ces échanges afin d’en faire part à la modération (compétente) du site si jamais cet énième commentaire devait se trouvé supprimé.
Mon avis était donc le suivant:
L’avis négatif présenté ici relève pour moi d’une opinion aigrie et clairement condescendante vis à vis des auteurs du film. L’art étant quelque chose par nature subjectif, toute critique doit se baser sur des critères objectifs qui ne sont pas présents ici. Il ne s’agit donc qu’un avis personnel comme celui de n’importe qui.
Cet avis ne prend pas en compte, ni les objectifs du film, ni son contexte.
S’agissant d’une adaptation de jeu vidéo, il ne faut déjà pas s’attendre à la qualité scénaristique d’un film d’auteur. On ne juge pas un écolier avec des barèmes de lycéens. Même chose ici. Comparativement à d’autres adaptations de jeux, ce film est relativement réussi.
Concernant l’attaque en molesse du film, j’invite d’abord à s’intéresser sérieusement à la licence des FNAF avant de critiquer. Ce film respecte particulièrement bien l’esprit des jeux.
Ceux qui en attendaient un film d’épouvante, voire gore, en oublient que les jeux n’ont jamais eu ce genre de nature. Je dirais même que les jeux étant basés sur du point and click, donner du corps et une dynamique au film en respectant ce point est assez délicat et pourtant relativement réussi.
Concernant les critiques qui relèvent que les références aux jeux ne se font que par de petites apparitions au cours du film, je rappelle que c’est toute la formule qui a fait le succès des jeux à l’origine.
Ce que j’en conclus c’est que les critiques négatives sont d’abord des critiques basées uniquement sur des concepts d’autorité abstraits sans même se soucier du concret ni même de ce qui a été adapté. La critique négative n’est basée que sur des critères froids, subjectifs et abstraits.
Si certains voient des avis positifs des fans de la licence d’un air condescendant, je vois ces avis comme ceux de gens qui savaient à quoi s’attendre en maîtrisant la nature de l’oeuvre adaptée.
Voilà mon avis. J’espère que ce dernier ne sera pas supprimé de manière arbitraire comme l’a été mon précédent.
Cordialement
Hiddenfox
Peut être grâce à la communauté de fans, qui est assez grande, peut expliquer ce carton ?
@Bobi
AVERTISSEMENT
Tous nos avis sont subjectifs.
Tout point de vue est subjectif.
Le nôtre comme le vôtre.
On revendique notre subjectivité pour justement inviter tout le monde à se faire son propre avis (et arrêter de croire que quelqu’un aurait « raison »).
Ravi si vous avez ce film. Comme on le constate dans les commentaires, plein de gens n’ont pas aimé, donc rien de spécial ici. Un nouveau cas de : un film qui divise.