BRAQUAGE MAIS PAS QUE
Porté par un casting quatre étoiles, Spike Lee dévoile peu à peu des enjeux qui dépassent sa simple fonction de film de braquage. Un constat qui ne l’empêche cependant pas de témoigner d’un profond respect pour le genre et en particulier Un après midi de chien dont il reprend partiellement la trame principale. C’est ainsi que le film s’axe essentiellement sur les personnages, transformant ainsi progressivement l’affrontement entre l’incontournable Denzel Washington et le toujours très charismatique Clive Owen en une dangereuse partie d’échecs à laquelle vient s’adjoindre une Jodie Foster géniale d’ambiguïté.
Denzel Washington et Chiwetel Ejiofor
Fermement décidé à ne rien faire comme tout le monde, Spike Lee déstructure son récit avec l’enthousiasme d’un enfant devant un jeu de Lego, accordant ainsi autant d’importance aux différents tenants et aboutissants du braquage qu’à sa lente mais sûre mise en place dans l’action. Le pendant et l’après sont ainsi judicieusement mis en parallèle par le jeu du montage et des lumières et la tension monte crescendo jusqu’à culminer dans de fulgurantes scènes clés. Le scénario aussi malin que prenant, nous mène habilement par le bout du nez et invite le spectateur à identifier les multiples rouages d’une machine parfaitement huilée.
INSIDE NEW-YORK
Spike Lee a toujours fait preuve d’un vif intérêt pour les minorités et a trouvé en New York, ville multi ethnique par excellence, le point de convergence idéal de toutes ses obsessions. À travers ses personnages secondaires, Inside man – L’Homme de l’intérieur dissèque les peurs d’une ville encore hantée par les fantômes du 11 septembre, insufflant ainsi au récit une étonnante dimension sociale. Si le cinéaste a su montrer les dents à travers une filmographie composée d’uvres aussi virulentes que visuellement travaillées (du choral Do the right Thing au crépusculaire La 25ème heure) force est de constater qu’il surgit cette fois là où l’on attendait le moins.
En effet, demander à Spike Lee de signer une oeuvre de commande sans y mettre son grain de sel relève de la gageure, et c’est pourquoi le réalisateur, à défaut de réellement s’assagir, décide d’assimiler les règles du genre pour mieux les intégrer à un propos plus implicite qu’à l’accoutumé. Si le résultat privilégie l’intrigue policière par rapport à un discours politique sous-jacent, ce dernier n’en demeure pas moins bien présent et exprimé avec plus (l’interrogatoire du vigil pakistanais) ou moins (la critique un peu grossière du jeu vidéo comme vecteur de violence) de pertinence.
Film sympa mais quelques lacunes et incohérences dans le scénario (Exemple : On se demande bien pourquoi les policiers n’ont pas pour identifier les braqueurs parmi tous ceux sortis de la banque, vérifié tout simplement qui avait réellement un compte dans cet établissement. Basique et évident.
pour des toilettes.
pourquoi ils ont creuses untrou ?,
,j ai pas compris ,pourquoi,ils ont creusés un trou,?