Le troisième film de Xavier Giannoli est la réponse parfaite au surestimé Jean-Philippe avec Johnny Hallyday. Au bout du rouleau, en tant que chanteur et en tant qu’homme, Gérard Depardieu livre une prestation en mode mineur, où ses habituelles envolées laissent place à des moues, des silences et toujours le dernier mot. Toujours un aveu de faiblesse même, car il n’a plus besoin de carapace pour se protéger ou pour ne pas être déçu. En effet, il a déjà bien vécu et cette rencontre avec une Cécile de France perdue ne se veut rien d’autre qu’une belle rencontre. À l’image des chansons ringardes chantées avec douceur par l’acteur, le film raconte toujours la même histoire mais avec poésie, tendresse et mélancolie. Une jolie surprise, qui réussit l’exploit de rendre supportable, puis émouvant, à la fois Gérard Depardieu et Cécile de France.
Critique : Quand j’étais chanteur
29 mai 2006
MAJ : 10 octobre 2018
Partager
Résumé
Tout savoir sur Quand j'étais chanteur
Vous aimerez aussi
Commentaires
Connexion
Veuillez vous connecter pour commenter
0 Commentaires
Le plus récent