Fast and furious, véritable Point break du pauvre (on ne compte plus les emprunts au film de Kathryn Bigelow) permet à Rob Cohen de trousser quelques scènes d’action bien enlevées à commencer par une impressionnante course nocturne où les sensations de vitesse sont retranscrites de manière ultra efficace.
Mis à part ces rares moments de bravoure, il est bien difficile de s’enthousiasmer malgré une bande originale tonitruante face à des situations et des personnages ultra caricaturaux. Le charisme de Vin Diesel et Michelle Rodriguez, scandaleusement sous-exploitée, n’y fait presque rien, on se fiche des tenants et aboutissements de l’histoire. Il manque à Rob Cohen et son ersatz de scénario l’étincelle qui dans le film propulse les bolides à des vitesses vertigineuses.