Critique : Les Aventuriers

Par Flavien Bellevue
8 mai 2007
MAJ : 25 février 2020
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Suite au succès retentissant de Les grandes gueules avec Lino Ventura, le réalisateur Robert Enrico retrouve l'acteur « monstre » aux côtés d'Alain Delon dans un film d'aventures tiré du roman de José Giovanni, Les aventuriers. Le genre aventure/action est alors en plein boom avec le début de la série des James Bond alors que le public plébiscite déjà un autre genre populaire : le western spaghetti.

 

Le film de Robert Enrico arrive donc à point nommé et réuni deux monstres sacrés du cinéma avec en complément une jeune actrice, Joanna Schimkus. Ce trio forme ces aventuriers qui, en mal d'évasion, vont partir, quasiment les mains dans les poches, à la recherche d'un butin de guerre englouti au large de l'Afrique. Véritable ode à l'amitié, l'évasion et à l'exotisme, Les aventuriers reste célèbre pour la complicité de son casting (avec en sus Serge Reggiani et un caméo de l'éternel « bad guy » du cinéma français, Guy Delorme) et pour les multiples péripéties du trio qui vont les mener des Champs-Élysées au Congo pour revenir à Fort Boyard.

 

Ce grand voyage atypique d'1h50 porté par la partition éclectique de François de Roubaix, fait de ce film un incontournable du cinéma d'aventures français des années 60.

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