CORNETTO FATAL
Si les grands parrains de l’actionner ricain 80’s et 90’s ont su nous faire rêver en montrant que l’on pouvait être à la fois flic et avoir la cool attitude en prenant la pose avec un flingue dans chaque main, nos chers amis britanniques n’avaient jusqu’ici en termes de concurrence qu’un certain agent secret au service de sa majesté. Il était donc temps que la relève arrive par un chemin aussi détourné que logique, grâce à Hot Fuzz.
Film de fan boy par excellence, le long-métrage d’Edgar Wright prend le pari fou de s’aventurer sur les pentes sinueuses et balisées du buddy movie avec pour cadre cette bonne vieille Angleterre. Cela étant, impossible n’est pas anglais, Shaun of the Dead nous ayant déjà démontré qu’il était possible de coupler titillements de zygomatiques et amour franc du genre dans un maelstrom jouissif au possible. Au démastiquage de zombies façon beauf british succède ici un grand feu de joie convoquant toutes les grandes figures du cinéma d’action.
BRITISH BREAK
Saupoudré de l’humour pince sans rire qui faisait merveille dans les précédents méfaits du trio infernal, le film n’hésite pas à piller allégrement ses modèles (jusque dans ses poses et son esthétique) pour mieux les intégrer à son univers propre où se côtoient personnages pittoresques et situations saugrenues. C’est en grande partie de ce contraste qu’Hot Fuzz tire sa force comique en cumulant gunfights, courses poursuites effrénées, et bien sur bonnes grosses rasades au pub du coin dans une petite bourgade qui n’avait rien demandé à personne !
Regard perçant et muscles faciaux tendus à l’extrême, Simon Pegg bouffe littéralement l’écran en super flic trop zélé parachuté contre son gré dans une petite ville bien tranquille. Flanqué d’un acolyte aussi neuneu que touchant, notre flic trop parfait aura fort à faire face à une faune insolite allant des inspecteurs frimeurs, au cerveau proportionnellement inférieur à la longueur de leurs moustaches, au trouble directeur de supermarché incarné par un jouissif Timothy Dalton au rictus inquiétant.
À l’image de son final frénétique, Hot Fuzz mise principalement sur la surenchère et n’ambitionne pas tant de faire rire mais plutôt de rendre hommage à un tout un pan du cinéma de genre, qui après le film de zombies, représente une étape importante dans l’histoire de la série B en particulier et d’une certaine sous culture pop en général.
Je l’avais regardé car je m’ennuyais à crever. Au final, je n’ai pas vu le temps passer et je me suis éclaté. Vraiment mon préféré des trois.
Perso je le trouve bien plus amusant que Shaun of the Dead.
De loin mon préféré des 3
Y’en a qui le trouve trop long, mais perso s’il en sortait une version plus longue je rachèterai le dvd tellement le film était bien, d’ailleurs faudrait que je le rachète parce qu’à force de le faire tourner, le dvd fait du bruit dans le lecteur, à force le disque est rayé.
C’est celui de la trilogie que je préfère, le 3 assez mitigé j’ai eu l’impression que l’équipe était en panne d’inspi et s’est retrouvée malgré elle engagée dans une trilogie à cause d’un gag.
Trop long, dommage
Quel film! Malin, bien écrit, intelligent et drôle, que demander de plus?
Trop long et poussif sur la fin. Sympa mais le plus faible des 3 ama
J’ai toujours préféré Shaun of the dead à ce film.
Je sais pourquoi.
Excellent film, avec une mort particulièrement gore (la sculpture de l’église prise sur la tête) et un scénario bien retors avec de multiples rebondissements. Et puis, quel charme que cette campagne anglaise.
Excellent film, jouissif, un classique!
Quelle dose de bonne humeur à chaque fois ce film!
Le meilleur de la trilogie Cornetto.
Vivement un autre!