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Punisher : Zone de guerre – critique badass

Par Laurent Pécha
30 avril 2016
MAJ : 30 septembre 2020
7 commentaires

« Jamais deux sans trois » ou « Plus ca va, moins ca va ». Le choix des maximes à la sortie de Punisher war zone est vaste tant le sentiment d’avoir assisté à un nouveau fiasco est grand. Paradoxalement, on quitte la salle un petit sourire aux lèvres en souvenir de l’iconique dernier plan, le meilleur du film qui voit le Jésus d’un néon « Jésus save » s’éteindre au moment où le Punisher au premier plan s’apprête à exploser la tête d’une petite frappe. « Tout vient à point à qui sait attendre » donc mais que l’attente fut longue et la récompense plus que furtive.

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Après le fiasco du film de 2004 avec Thomas Jane et John Travolta (on garde une affection particulière pour le premier Punisher avec Dolph Lundgren), cette nouvelle aventure du monolithe Frank Castle, ancien flic devenu vigilante névrosé à la suite de l’assassinat de sa famille, est dans les mains de deux femmes de poigne : THE productrice du nirvana de l’action des 80’s : Gale Anne Hurd (Terminator et Aliens) et la réalisatrice, Lexi Alexander, ancienne championne de karaté et de kickboxing. Les promesses d’un authentique film bourrin sont donc là et l’ouverture du récit le prouve dans ses grandes largeurs. Pas d’introduction explicative, le Punisher est déjà en mode « je massacre tous les bad guys que je croise ». A peine 10 minutes au compteur et le décompte des morts dépasse largement la vingtaine.

 

 

Cerise sur le gâteau, tout ce « joli » massacre se fait dans le gore le plus total avec gros plans sur les têtes explosées ou tranchées, Francky aimant varier les plaisirs. Que demande le peuple alors ? Ah oui, une certaine idée de mise en scène et un fil conducteur solide. Et de ce côté-ci, c’est morne plaine, une certaine idée du Waterloo du cinéma d’action. Ultra mal découpées avec un sens de l’espace inexistant et une photo hideuse, les séquences d’action (nettement moins nombreuses après un début en fanfare jusqu’à un final généreux mais tout aussi foutraque) font seulement illusion grâce aux  plans gores, trop souvent numériques, et l’obsession politiquement incorrecte de Castle d’achever son adversaire, fut-il déjà criblé de balles et sur le point de crever.

 

 

Faute de budget ou simplement avec l’ambition de raconter une histoire, Punisher war zone tente aussi de proposer une intrigue. Et de ce côté-ci, les auteurs du film ont du voir les Batman (version Burton ou Nolan) jusqu’à l’écœurement tant leur Punisher a cette capacité à s’effacer au profit de méchants hauts en couleurs. Dans le rôle du Joker, Dominic West et son maquillage grotesque (« call me Jigsaw » dit-il) en fait des tonnes pour tenter de nous faire oublier que son personnage n’a aucune motivation ou but à défendre. Son frangin, autre némésis de Castle, est un improbable croisement entre Hannibal Lecter et le Crapaud des X-men ! Bref, il y a largement de quoi rire sous cape si l’on n’avait pas une pensée compatissante pour ce formidable rôle tragique qu’est le Punisher, réduit ici à un terminator du pauvre et  quelques rictus torturés de Ray Stevenson (faisant presque, on a dit presque, regretter Thomas Jane).

 

Rédacteurs :
Résumé

Si d'aventure le Punisher revenait sur grand écran, on peut rappeler à Lionsgate qu'il avait déjà la bonne personne pour le job : David Sarrio, jeune cinéaste français qui pour convaincre les exécutifs de le laisser prendre les rennes de Warzone, avait réalisé ça. Soit « juste » un trailer qui explose en long, en large et en travers le film de Lexi Alexander. Ô rage, ô désespoir...

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Flo

C’est bien vrai que ce Punisher là est peut-être bien le meilleur.
Car il est plus graphique et violent à la mesure d’un personnage assez « psychopathe ». Ce qui correspond bien avec le physique brutal et massif de Ray Stevenson (maintenant Vostagg) et le jeu tout en exagération de Dominic West et Doug « Tooms » Hutchison.
Cool et (car) bourrin !
Manque juste un peu de description en détails du Milieu Criminel exploré pour être à la hauteur des scénarios de Garth Ennis (inspiration principale).

corleone

N’importe quoi cette critique. Ce film est juste la version la plus réaliste et fidele au matériau d’origine du Punisher avant la version impeccable de Netflix et Jon Bernthal. J’adore Dolph Lundgren mais sa version était juste rigolote voire complètement absurde car tout sauf le Punisher. Thomas Jane est un excellent acteur mais sa manie à surjouer le personnage a tout gaché. Je dirais que Ray Stevenson a beaucoup mieux compris le personnage que ceux cités plus haut, car à le voir dans sa gamme de jeu monolithique, on se croyait entrain de lire le comic. La scène du cimetière où il se recueille sur les tombes de sa famille est juste iconique et efficace car expliquant en 2 minutes à travers les flashbacks ce qui aurait pu être le quart ou la moitié du film(f**k origin story). Bref ce film est un très bon divertissement sous-estimé à tort.

Flash

En effet pas mal ce punisher, bien bourrin comme il faut.
Et Stevenson est correct, mais pour moi il restera toujours l’immense titus pullo !

COLA

sinon pas trop mal le film

COLA

Ray Stevenson!!nul comme acteur pour PUNISHER WARZONE

fugo

C’est une tuerie ce film et faut être un putain de snob pour pas l’aimer. Il est mal cadré, les raccords sont pas top mais au moins on ne voit pas le micro du perchiste comme dans le tout 1er Punisher. Le coté foutraque du film correspond bien à l’esprit du Punisher.

COLA

Ray Stevenson !! nul comme acteur dans le role PUNISHER