Critique : Le Diable dans le sang

Par Ilan Ferry
7 avril 2009
MAJ : 25 février 2020

Le diable dans le sang est le seul film non Pasolinien dans lequel :

– une merde encore fumante est filmée en gros plan

– un vénérable professeur anglais pisse sur ses élèves juste pour le fun

– le même professeur se masturbe allégrement sur un papyrus tandis que son disciple le fouette

– un nain s'adonne aux joies du cunnilingus durant une partouze géante faisant passer Shortbus pour du Disney

– on découvre que la sodomie est un remède super efficace contre le mal de dos !

 

Que dire d'autre sur Le diable dans le sang à part qu'il fait partie de cette catégorie de films rares et étranges à la lisière constante entre le nanar pur jus et l'OFNI totalement barré ? Iconoclaste à souhait, le film de Julian Doyle se perd et nous perd avec ses références à base de sciences occultes, alchimie, démonologie et physique quantique. Reste à sauver dans tout ce marasme : un esprit forcément rock n'roll (le scénario est signé Bruce Dickinson, le chanteur d'Iron Maiden) et la caution nanarde assurée par un Simon Callow on fire dans le rôle de ce timide prof possédé par l'esprit du décadent Aleister Crowley grâce à un programme de réalité virtuelle (sic !). En un mot, c'est un gros bordel, mais qu'est-ce que c'est drôle !

 

P.S. : Pour ceux qui se seraient arrêtés au milieu de la critique, non il ne s'agit pas du nouveau Greg Centauro !

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