UN FILM QUI DONNE LA BANANE
Les deux points forts de La Planète des singes : Les Origines sont la profondeur de ses personnages, et sa richesse thématique. Réussir à rendre crédible César, le chimpanzé interprété par Andy Serkis, était un premier défi. Ce dernier est relevé haut la main. De son enfance d’animal prodige, à la lente mais inexorable prise de conscience de cet animal se muant petit à petit en individu, jusqu’à sa révolte contre les hommes, le personnage existe bel et bien. Mieux encore, il nous émeut, par sa justesse, la finesse de ses réactions. Cette performance est le fruit des efforts conjugués d’un scénario très bien construit, du travail d’Andy Serkis, et des troublants effets numériques réalisés par WETA.
En voilà un beau défi technologique
Les thèmes abordés par le film vont bien au-delà d’une simple révolte qui entraînerait un basculement dominant-dominé. Le portrait en creux que dresse Rupert Wyatt de l’humanité est beaucoup plus intéressant. La race humaine apparaît ici comme un troupeau avançant pas à pas vers son extinction, partagée entre vieillards dégénérescents (bouleversant John Lithgow), tortionnaires rustres, et philistins avides de profits.
Dès lors, il est évident que l’acte de création entrepris par le seul personnage positif (James Franco) aura pour conséquence la chute d’une race indigne et inconsciente. Ainsi la relation fusionnelle qu’il entretient avec César ne sera-t-elle pas brisée par son combat, tant l’on devine qu’il accepte sa destinée et ses conséquences tragiques.
DONKEY PAS KONG
Bizarrement, comme paralysé par sa volonté de donner épaisseur et vraisemblance à l’histoire qu’il raconte, Rupert Wyatt semble refuser l’iconisation que réclamait le projet. Lorsqu’il nous montre les singes arrachant les grilles d’un zoo pour en faire des lances, le symbole est fort, l’image puissante, mais elle est à peine esquissée. C’est le cas de beaucoup d’autres passages clefs, ainsi la meilleure idée du film (que nous ne vous dévoilerons pas) est expédiée en deux séquences, quand elle aurait mérité à elle seule un long-métrage. Ces occasions manquées agacent d’autant plus qu’elles côtoient des idées totalement ratées (la découverte de la parole, ou encore l’image du premier « singe à cheval »).
J’adore la quintologie et j’avais trouvé ce film plutôt sympa , y avait de bonnes idées, je trouvais les personnages attachants et en plus dans mes souvenirs on entendait parlé de Taylor et de son départ en fusée dans un spot radio ou télévisé donc ça annonçait des choses intéressantes pour la suite. Et j’ai trouvé la suite complètement nulle , ça m’a pas donné envie de voir le troisième.
@Batbat
À votre service
Le film était justement le pilote d’une future franchise réalisée à une époque où il était de bon ton d’avoir un 1er épisode suffisamment ample pour introduire tous les personnages et causalités des suites.
Le film est effectivement un peu mou du genoux, mais je pense qu’il remplissait le cahier des charges à l’époque. Et à cela, comme vous le mentionnez en haut de votre article, le côté casse gueule du projet a dû poussé les producteurs à ne pas trop fournir un budget déjà bien remplis dans les effets spéciaux.
3 étoilespour ce film et 2,5 pour Prince of Persia sérieux ??
Un bon souvenir que cette séance de cinéma, une relecture intéressante appuyée sur des effets spéciaux particulièrement bien maîtrisés et exécutés.
Une trilogie que j’ai vraiment aimé sans avoir à renier les films d’origine qui sont toujours aussi bons …
@Ghislain
Best troll ever
Trop bien ce film même si j’aurais préféré avec ours. Ça aurait été ouf « la planète des ours «
Trop bien ce film même si j’aurais préféré avec des ours. Ça aurait été ouf « la planète des ours »
Je suis assez d’accord, grand fan des films originaux, j’ai déchanté avec ce film que j’ai trouvé par certain aspect vraiment ridicule.
Cependant les films suivants prendront la grandeurs attendu d’un livre et d’une telle franchise exceptionnelle.