Les Mondes de Ralph : critique pas si méchante
26 août 2018
MAJ : 25 avril 2023
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Après le succès de Raiponce en 2010, Disney confirme-t-il son nouveau souffle artistique ? Plongeons ensemble dans Les Mondes de Ralph pour trouver la réponse.
Résumé
Une première partie excitante et ludique, mais bien vite, les codes rattrapent et dévorent Ralph. Sympathique, mais oubliable.
Tout savoir sur Les mondes de Ralph
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Sorte de Toy Story des jeux vidéos (avec beaucoup de guests), la mise en scène s’inspire même plus des Pixar que des Disney, avec le même buddy movie aux moments d’action digne d’un grand blockbuster en action réelle, la propension à créer des univers métaphoriques foisonnants…
Un peu trop d’ailleurs, avec une intrigue mélangeant beaucoup de personnages et d’univers hétérogènes et références Vintage, et une double menace (dont une mystérieuse) qui culmine dans un final apocalyptique, et même monstrueux – l’ultime antagoniste a carrément des airs du clown Pennywise !?
Ça part dans beaucoup de directions (pas très utile de suivre Félix Fix, aussi lisse qu’un Mario), ça a moins d’intemporalité au point de flirter avec du DreamWorks… mais avec un peu de patience on peut s’attacher aux héros principaux. Ralph n’étant pas seulement une adaptation détournée de Donkey Kong, archétype destructeur arrivant à dépasser sa condition initiale pour devenir naturellement un vrai héros – ou un acteur ne se limitant pas à un seul emploi. Il est aussi, avec Vaneloppe, le symbole des personnages difformes qu’on voudrait mettre au ban de la société, sans leur donner une chance de prouver leur valeur. Tout en gardant précieusement leur différence.
Et ça, c’est tout de même dans l’ADN de Disney depuis Dumbo, c’est loin d’être opportuniste.