MOBY DICK ORIGINS
Après plus d’un an en mer, l’Essex, baleinier affrété à Nantucket, coule le 20 novembre 1820 suite à l’attaque d’un immense cachalot. Une poignée de naufragés survivra en ayant recours au cannibalisme, avant d’être secourue au bout de 90 jours. C’est cette tragédie qu’adaptera le romancier Herman Melville en 1850 dans son roman Moby Dick et que Ron Howard porte aujourd’hui à l’écran.
Force est de constater que le metteur en scène s’est passionné pour son sujet, au point de littéralement tout donner de son art. C’est bien simple, Au cœur de l’océan constitue probablement la création de Ron Howard la plus aboutie, formellement parlant. Le réalisateur fait ici littéralement corps avec son sujet, profitant d’une reconstitution exemplaire pour promener sa caméra au plus près de ses personnages, épousant le moindre accessoire, nous plongeant au plus profond de son baleinier, sous la surface, au milieu d’incroyables séquences de harponnage.
Le film tire ainsi formidablement parti d’une photographie somptueuse, qui emprunte autant aux peintres Flamands qu’à William Turner, alterne entre ampleur et frénésie, au gré d’un montage organique qui fait la part belle aux élans de la caméra et aux gros plans. Howard cherchant à retranscrire la dureté et la sauvagerie de la chasse à la baleine, il nous offre un dépaysement total, dont l’intensité culmine lors des scènes de traque, puis à l’occasion des rencontres terrifiantes avec le cachalot qui scellera le destin de ses héros.
UN FILM A LA MER
Si Au cœur de l’océan nous offre ainsi nombre de passages épiques et quantité d’images marquantes, le film s’échoue sur deux écueils de taille. Premièrement, le film ne se décide jamais entre la dénonciation frontale du capitalisme et l’entropie qui l’accompagne (symbolisée ici par la cannibalisme) ou la fable mystique à laquelle le récit aspire. Moby Dick, allégorie d’une nature vengeresse décidé à punir l’homme pour son avidité n’existe jamais pleinement, tandis que la critique de la cupidité institutionnalisé se fait terriblement scolaire.
D’autre part, si Ron Howard excelle dans la représentation d’un monde implacable et hostile, il se fait beaucoup plus gauche quand il est question de décrire l’errance des survivants. De tempête virevoltante, la mise en scène se fait ainsi crachin monotone dans le troisième acte. Un problème d’autant plus regrettable que les personnages sont trop monolithiques pour occuper seuls notre attention.
J’ai trouvé que le film pas trop mal, mais vraiment pas exceptionnel. On s’ennuie beaucoup par moment tellement les longueurs pesent sur le film. Puis le personnage de Chris Hermworth est typiquement le protagoniste hollywoodien, gentil, avec toujours une morale irreprochable. A aucun moment du film, l’histoire ne l’égratine. La 3D est facilement dispensable.
Après les scènes de bateaux et du cachalot sont particulierement reussies. A voir une fois.
3/5
Si je doit noter : 4,5 /6
Excellent film à l’ancienne, Histoire prenante, bons acteurs, rien à redire, une des bonnes surprises de 2015.
« Il devait sortir durant l’été 2015, mais la Warner l’a repoussé à Noël.
Estimant sans doute que le film était plus adapté à la fin de l’année. »
belle stratégie de leur part, le film se vautre lamentablement.
Et il y aura toujours des grosses tâches (voir au dessus) pour dire que quand on a pas le même avis qu’eux, on est des pisse-froid, des incultes, des cas désespérés et autres noms d’oiseau. Comme si ça pouvait convaincre quelqu’un.
il y aura toujours des pisses vinaigres ( voir au dessus ) et de plus en plus de blasés pourri gatés ! le nouveau public quoi ! rien n’est assez beau pour eux ( sauf les stupidités a la marvel ) et ils ne méritent meme pas pas qu’on se casse la nenette a leur faire des films ! des chieurs qui tout simplement tuent le cinema ! pour ma part , superbe film a l’ancienne loin des débilités d’aujourd’hui ! vivement le blu ray .
En même temps fallait s’y attendre : ça fait des mois que tout le monde s’excite sur les images, que l’excitation se démultiplie face à l’enthousiasme des autres, et que le fantasme d’un grand film se construit. Donc forcément ça appelle la déception.
C’est très mauvais malheureusement.
Après une belle surprise avec Rush, Ron Howard accouche d’une baleine bien rasoir.
La sauce ne prend jamais, les persos n’existent pas (empathie zéro). C’est plat, on s’ennuie. Les SFX sont cheaps (vive la grande piscine et le fond vert). Pas aidé par une 3D horrible (rarement été autant gêné que sur ce film) qui ne sert strictement à rien. Je n’y ai pas cru, je n’ai pas embarqué. Grosse déception le teaser m’avait mis l’eau à la bouche…
2/6
Etant donné que j’ai la science infuse, je vois assez mal comment je pourrais me tromper, mais bon.
En fait, c’est ta définition qui est la bonne celle de Simon ressemble plus à une idée qu’il s’est fait de ce mot… Selon moi et sans animosité bien sûr…