FAN DES ANNÉES 80
Dans cette suite logiquement intitulée La Chute de Londres, le réalisateur Babak Najafi prend la succession d’Antoine Fuqua. Si on pouvait regretter le départ d’un technicien solide à la faveur d’un quasi-inconnu, le passage de Najafi par la roublarde série Banshee laissait espérer que le metteur en scène arriverait avec suffisamment de munitions pour emballer une digne séquelle de La Chute de la Maison Blanche.
Et c’est effectivement le cas ! Une nouvelle fois, les aventures de Gerard Butler s’appuient sur l’héritage délaissé du cinéma d’action des années 80, dans tout ce qu’il a de plus outrancier et énervé. Nous sommes donc face à un actioner volontairement bas du front, qui enchaîne les mano à mano impitoyables, les déclarations virilistes et les exécutions barbares. Soit la recette parfaite inusable de ce type de divertissement frontal, toujours à la limite de sa propre parodie.
« London, on a un problème ! »
TERRORISTES JUSQU’AU BOUT DES SEINS
Retrouver le monolithique Gerard Butler, jamais aussi rigolo que quand il assume son statut d’idole régressive tout juste bonne à larder les méchants de coups de couteaux et un Aaron Eckhart manifestement victime d’une grosse crampe de la mâchoire est un bonheur presque enfantin.
Ce duo aux portes de la bromance évoque une sorte de version testostéronée et trépanée des duos de Tango & Cash ou Double Détente. S’ils sont incapable d’entretenir le moindre suspense sur l’issue de l’aventure, on rigole souvent à les entendre échanger des répliques grasses comme un burger rincé à l’huile de palme tout en évitant de se maquiller à la machette ou trouer la peau.
« RETOURNEZ AU MERDISTAN ! »
Ainsi, on jouit volontiers de ce spectacle bourré de répliques qui sentent bon la roubignole de soldat et de coups de boules assénés avec la grâce d’une otarie bourrée à la bière. On se surprendra même à apprécier ici et là quelques effets de montage particulièrement dynamique, ou un (faux) plan séquence euphorisant de violence décomplexé, tout droit issu de la recette spectaculaire développée par Banshee.
A condition toutefois de digérer le discours profondément agressif et va-t-en-guerre du film, véritable illustration du programme de politique étrangère de Donald Trump, où Morgan Freeman explique face caméra qu’exécuter les familles de terroristes, c’est très bon pour la liberté. Soit un film d’action techniquement satisfaisant, spectaculaire à souhait, macéré dans un bon vieux jus de droite comme on n’en fait plus. America Fuck Yeah !
Film basique mais divertissant dommage en effet que les FX ne soient pas terribles.
Dommage que les FX soit aussi pourris
J’adore l’otarie bourrée à la bière
Critique trop top !!!!
C’est la chute des forums…
Il y en a qui devraient éviter de partir dans l’insulte facile.
Bref, je préfère le 1er, c’est nerveux, bien foutu, et le héros est badass à souhait même si dans une ambiance dégoulinante de patriotisme des années 90, à l’ancienne quoi. Seul son personnage m’intéresse. La preuve c’est que la copie avec Channing est chiante à côté, l’acteur manque de charisme en comparaison.
Autant j’adore le premier, autant celui-là est rincé : un DTV Bulgare aux effets spéciaux dignes d’une super-nes avec des scènes d’action indigentes. Y a guère que le fameux plan-séquence dont vous parlez mais faut attendre la fin du film…
Un bon relent de cinoche typique des années 80, perso, j’ai passé un bon moment.
le fil le plus nul de ma vie, ou les ricains arrivent a survivre alors que tous les autres meurt. c’est une bouze
« je vous rappelles que le cinéma est fait pour se détendre… »
Y en a encore des gens pour écrire de telles imbécilités en 2016 ? Tss…
ho dirty harry, j’suis prof et j’t’encule ! ca va c est assez viril, jus de bite ?