(DÉ)CONSTRUCTION D’UNE ICÔNE
Avoir intitulé ce film du seul prénom de la première Dame, par opposition au film Neruda, est en soi très éloquent. Larrain cherche la femme derrière le mythe, au moment précis où le statut de celle-ci bascule, et où la première dame redevient une femme comme les autres.
L’épisode mis en scène dans le film est en effet rigoureusement circonscrit, se concentrant sur les derniers jours de Jackie à la Maison Blanche, après l’assassinat de son mari. De l’organisation des funérailles de Kennedy, à la marche funèbre accompagnant le cercueil, le spectateur suit le personnage de Jackie, en prises avec le paradoxe de devoir vivre son drame intime sous le regard du monde entier.
NATALIE KENNEDY
Plus qu’un film sur Jackie Kennedy, on a l’impression de voir un film sur Natalie Portman, qui est de tous les plans. Certes, on n’aurait pu rêver d’une autre actrice pour interpréter le rôle. Sans singer la première dame – à qui elle ne ressemble guère – Natalie Portman lui emprunte sa tonalité si caractéristique et lui infuse un mystère et une sensualité troublants.
Le problème, justement, c’est que le personnage de Jackie tend à s’effacer derrière la comédienne Natalie, tenant le spectateur à distance des affres émotionnelles traversées par l’héroïne. La caméra de Pablo Larrain sonde le beau visage de l’actrice, le sublime, mais ne le malmène jamais, comme s’il n’osait pas tuer le mythe, comme s’il le respectait trop pour pouvoir y toucher. On reste étrangement insensible au malheur de Jackie, on la regarde pleurer sans vraiment s’émouvoir, conscient à chaque instant qu’il s’agit d’un jeu de comédienne.
A LA SURFACE DU MYTHE
Avec ses plans stylisés, sa reconstitution soignée des années 70, Jackie donne l’impression d’une belle mécanique qui tourne un peu à vide. Exception faite de la scène de la fusillade, très habilement mise en scène, la structure du film pâtit d’un systématisme pesant. Le fastidieux exercice de l’interview, qui constitue le canevas artificiel des révélations de Jackie, épuise le spectateur par ses allers-retours incessants.
Derrière les sourires de Natalie Portman, s’esquissent des fêlures. Mais on ne saura rien de plus. Le film donne l’impression d’écouter aux portes, de rester toujours à la surface du mythe, à l’inverse de celui consacré à Neruda, qui reposait sur des vrais partis-pris et une vision assumée du personnage.
Les personnages secondaires ne permettent pas de contrebalancer les faiblesses dans la conception de l’héroïne. Ils sont, hélas, soit à peine effleurés, du beau-frère Bobby Kennedy à la confidente Nancy, soit outrageusement artificiels, comme le prêtre et le journaliste. Le film s’achève sur un dernier regard de Natalie, sans que l’on sache qui était Jackie.
Très beau film
La vf peut-être moins réussi que la vo
Natalie Portman aime interpréter ce type de rôle. Elle a suivi notamment des études en psychologie.
Le film est original en mettant en scène cet aspect psychologique.
Je pense que le film raconte ce qui s’est passé
L’ennui . Ce fut une torture , surtout en lendemain de cuite
Hâte de voir le film quand même. Certains cinés ne l’avaient pas diffusé à sa sortie.
Il y a eu également les films télé avec Katie Holmes
D’un chant, mais d’un chiant ma bonne dame.
Merci pour votre critique. Enfin !
De ce film, je n’ai absolument pas compris cette avalanche de bonne critiques, je m’étais dit avoir raté des trucs.
J’ai pas du tout compris l’intérêt de singer Jackie Kennedy en faisant des reportages de l’époque pour parler de l’agencement des meubles à la Maison Blanche Oo. Une fois, d’accord mais pas 15 fois…
Le découpage du film qui démarre avec Portman qui a du s’enfoncer des morceaux d’oignons dans les yeux, pourquoi pas. Au moins ils ont eu la décence de pas montrer « LA » scène dans tout son voyeurisme cradingue… Et ben en fait non.
La scène du parc, la seule qui a retenu mon attention et hop il y a découpage de la scène en plein milieu d’un dialogue, autre cadrage et autre son ! Il n’y a pas mieux pour perdre l’attention du spectateur.
Les cadrages sont trop resserrés. La musique envahit, angoiset et ne permet pas de se concentrer sur l histoire.
Les allers et venues permanents des scènes sont déroutantes. Je ne puis croire que cette femme se soit seule nettoyé dans l avion, retrouve heurant dans la maison blanche perdue.
Un sentiment de mal être me saisi et pourtant jelle connaissais le histoire , la vie de Jaky selon ce que ces 50 dernières années, on nous en a informé.
Je suis déçu et partage le point de vu de Elsa Vasseuro à 100%.
Les cadrages sont trop resserrés. La musique envahit, angoiset et ne permet pas de se concentrer sur l histoire.
Les allers et venues permanents des scènes sont déroutantes. Je ne puis croire que cette femme se soit seule nettoyé dans l avion, retrouve heurtant dans la maison blanche perdue.
Un sentiment de mal être mis à saisir et pourtant jelle connaissais le histoire , la vie de Jamie selon ce que ces 50 dernières années, on nous en a informé.
Je suis déçu et partage le point de vu de Elsa Vassaux@certiseurope.com (mailto:Vassaux@certiseurope.com).
Quel ennui…..des départs de spectateurs en pleins film.
Je ne comprends pas les excellentes critiques…
Critique assez juste
Film froid
Portman, l’une des actrices les plus surestimées de tous les temps.