CACAMELOT
Inutile d’en appeler aux précédentes itérations, cinématographiques, littéraires ou télévisuelles, de la légende arthurienne pour se pencher sur cette nouvelle vision, et on se gardera bien d’invoquer le légendaire Excalibur de John Boorman, son chef d’œuvre n’interdisant à personne de tenter sa chance. Le premier problème du film de Ritchie n’est pas la vision qu’il propose de ce mythe séminal, mais bien son absence de vision.
Pour qui connaît la symbolique inhérente au mythe, la densité de ses thématiques et le réseau d’occurrences formidables qu’il tisse avec la culture populaire contemporaine, ce Roi Arthur est tout simplement un crachat, tant son scénario se moque éperdument d’investir ce récit immémorial. Guy Ritchie jette par la fenêtre le clan Pendragon, balance dans l’évier tous les personnages constitutifs de la légende, fait un gros doigt d’honneur à son sens et à sa structure, et paraît ne jamais rien y comprendre.
Une attitude qui pourrait occasionner une relecture pulp, voire punk, si le cinéaste avait quelque chose à substituer au formidable substrat mythologique qu’il piétine. Mais non. Ici, Arthur est un gros bras porté sur les blagues grasses, un peu tristoune parce que son papounet lui manque. Point barre. Morgane est une mage constipée, Merlin est aux abonnés absents, tandis que tout le monde ricane pépouze chez George Le Chinois (sic) dans l’arrière-cour de son école de kung-fu (re-sic).
EXCALIBURNE
La mise en scène de Guy Ritchie, initialement frénétique, s’est progressivement transformée en ce que Jean-Marie Poiré qualifierait de gros bordel indigne depuis la fin de sa collaboration avec Matthew Vaughn. Elle atteint ici un stade terminal, alors que le metteur en scène et son monteur de longue date tentent vainement de dynamiser leur récit à coups d’effets sortis tout droit d’un épisode de Téléfoot (multiplication des ralentis/accélérés jusqu’à la nausée), sans jamais s’inquiéter du sens, ou de la logique interne des scènes.
Chaque scène d’action se fait ainsi plus brouillonne que la précédente, pulvérisant aussi bien l’espace dramaturgique que les enjeux. Que le pauvre Charlie Hunnam – ou son immonde doublure numérique – affronte des chauves-souris géantes, des rats mutants (sic) ou un colosse opportunément arraché à Dark Souls, impossible de ne pas bailler devant la médiocrité de ces dispositifs, dont la mise en place expéditive indique combien le film a peu confiance en eux.
Sympa cette couv de Medieval GQ
LA RABLE TONDE
Mais si Le Roi Arthur est un glaviot toxique adressé à l’un des plus grands mythes occidentaux et un produit techniquement purulent, son climax pourra satisfaire les amateurs de n’importe quoi positronique. En effet, une fois son scénario jeté aux orties et ses personnages vidés de toute substance, Guy Ritchie se lâche totalement, dans un final qui évoque l’improbable hybridation entre une production Asylum et le cauchemar halluciné d’un gamer en pleine hypoglycémie.
Euh… David Beckham, vraiment ?
Préparez-vous donc à voir défiler une séquence qui ne dépareillerait pas dans Mega Python vs Gatoroïd, avant qu’Arthur et son antagoniste (Voooooooooortigern) ne se transforment en super Sayen du pauvre et se tapent sur la tronche, dans un déluge de boules de feu et d’épées lumineuses. Le résultat est d’une laideur historique, mais peut très légitimement provoquer l’hilarité. C’est bien tout ce qu’il y a à retenir du dernier reflux filmique de Guy Ritchie, qui aura au moins accompli l’exploit de nous faire réévaluer le Lancelot où sévissait Richard Gere.
Je le trouve franchement sympa. Pas son meilleur, mais largement regardable.
Le film est en effet loin de ce que l’on peut penser lorsqu’on parle de légende arthurienne à notre époque. Mais si l’on se penche sur l’histoire et l’évolution de la légende arthurienne on remarque que chaque auteur a réinventé la légende. Les 1ers écrits historiques qui mentionne un certain Arthur, ne parle d’aucune table ronde ou des chevaliers qui la compose. Ces éléments on été inventé par les auteurs successifs qui on ajouté ou enlevé les éléments pour créé leur histoire autour d’Arthur. Il n’y a pas donc de bonne ou de mauvaise version du récit, Guy Ritchie nous a proposé sa version, a vous de l’apprécié ou non.
Rarement vu une daube pareille !
J’adore ce film etonnament, je le prend comme un plaisir coupable et je serais très curieux de voir la version longue prévue de base.
J’ai vu ce film tout de a à z. Ce film est tout juste mauvais. Il fait clairement un doigt à la légende du Roi Arthur. On en parle de Mordred qui est le fils d’Arthur, mais là il se bat contre Uther Pendragon. Les éléphants de guerre du début, mais pas de sens, ça m’étonnerait qu’en Bretagne il y ait eu ça. Merlin, on ne le voit jamais, dans ce film il a forgé l’épée, c’est connu c’est Merlin le forgeron et non l’enchanteur… Aussi Merlin est tellement occupé qu’il envoie son intérimaire… Arthur qui naît dans un bordel pourquoi pas, si ça amenait quelque chose qui revient au mythe, mais rien. Son oncle qui se transforme en monstre grâce à l’aide d’un poulpe sous le château, j’ai fait c’est quoi cette chose ?!? Ce film est tout juste mauvais. C’est juste un majeur en l’air pour la légende.
Ne jamais regarder !! De grâce, je vous en prie !! JAMAIS !!
Fermer tous vos bouches les haters fan de twilight la vous savez pas faire de critique constructive et encore moins réalisé un scénario original encore faudrais t il que vous ayez l intelligence requis pour crée un film. Vous êtes bon à faire des construction de kapla ou faire genre vous êtes capable de faire mieux, allé vous amusez avec des peluches ou des jouets pour enfant si c est pour écrire des articles digne de BFM TV. L auditeur deviens d année en année encore plus mongolien que la veille c est triste ma parole
1,5/5 me parait une note juste pour ce film.
Je dois avouer que je vais bien rarement critiquer des films. Je suis plutôt « bon publique ». Cependant là pour ce film, après l’avoir vu avec ma compagne. He bhe… C’est devenue une blague pour nous d’en parler.
Premier défaut de ce film « pour moi ». C’est de s’appeler ainsi. Si ils avait fait le même film sans souiller les légendes Arthurienne, bon bhe passe encore. Ca reste de la daube mais ça ne manque de respect à personne au moins. On aurait pu alors dire que certaines scènes rendent hommage à différentes icône de la culture POP puis basta. Sans chercher de « sens » à nanar.
Rien n’est cohérent. Les légendes du Roi Arthur se déroulent entre le IVème et VIIème siècle. Et on nous colle, un maitre du Kung Fu chinois. L’utilisation de flèche avec de la poudre noire. Le Tee-Shirt. Et j’en passe et des meilleures.
Rien ne vas car ils basent leurs récit sur les mythe Arthurien. Alors que vu la consistance du truc, ils aurait balancer un scénar du genre, « C’est l’histoire d’un gars qui joue à des MMORPG ou quoi et qui se retrouvent coincé dans cette univers de manière x ou y ». Bha limite ça aurait fait le taf et on aurait pu excusé tout le reste. Bref…
Puis oui la réalisation. Les rythme les effets etc. Même les chorégraphie de combat. Ca schelingue de partout. Pourtant il y à du budget; Et il y à du potentielle dans certaines scènes. Je me dis que avec quelques ajustement, cela permettrait faire autre chose avec ce tas de détritus. Mais dans l’état c’est poubelle jaune.
Alors.. A sa sortie, j’ai trouvé que Ritchie et son style foutait tout en l’air.. Maiiiisss, une fois que l’on sait à quoi s’attendre, il reste un film agréable à suivre avec quelques bons moments, mais malheureusement , le style moderne, via son montage cut, ne convient pas du tout à l’histoire.. Et c’est bien dommage car le potentiel est là..
Moi j ai trouvé ce film fort sympathique.
Une version de l’histoire revisitée et donc qui surprends.
Et en plus j’adore la musique.
4.1/5