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Beetlejuice Beetlejuice : critique du (vrai) comeback de Tim Burton

Par Judith Beauvallet
9 septembre 2024
MAJ : 10 septembre 2024
11 commentaires

Il y a 36 ans, Tim Burton se faisait remarquer dans le monde du cinéma en offrant au monde le déjanté Beetlejuice, qui allait poser pour les années à venir les règles élémentaires de son style devenu marque de fabrique. Emboîtant le pas aux suites tardives de ces dernières années (Twin Peaks: The Return, SOS Fantômes, Indiana Jones 5…), Beetlejuice Beetlejuice signe le retour de Burton à cet art personnel et fondateur, duquel il s’est largement éloigné depuis 20 ans. C’est aussi le retour d’une bonne partie du casting original dans son univers, puisque Winona Ryder, Michael Keaton, et Catherine O’Hara entourent Jenna Ortega, nouvelle muse du réalisateur depuis Mercredi. Alors, Burton est-il ressuscité ou a-t-il définitivement creusé sa tombe ?

Beetlejuice Beetlejuice : critique d'une (vrai) come-back © Canva Warner Bros. Pictures

Alors peut-être ?

Il était évident que, depuis quelques années, le Tim Burton qui s’était échoué sur les rives de Disney en s’abîmant dans la réalisation des immondes Alice aux Pays des Merveilles et Dumbo avait perdu son mojo. Et ce n’est pas des Dark Shadows, Big Eyes et autres Miss Peregrine et les Enfants particuliers qui auraient pu lui rendre. Il y eut bien la tentative Frankenweenie en 2012, adaptation en long-métrage d’un court-métrage de jeunesse, mais qui peinait à s’élever au-dessus du désir transpirant de nostalgie de redevenir le Tim Burton d’antan.

Qui pouvait donc encore croire en Beetlejuice Beetlejuice, suite mille fois annoncée mais jusque-là jamais réalisée, serait autre chose que le dernier tour de piste d’un vieux clown revisitant le musée de son talent perdu ? La personne qui écrit ces lignes, plus grande fan des premiers Burton et plus grande détractrice de ses derniers, n’avait pas une once d’espoir. Mais elle se réjouit d’avoir eu tort.

Qui aurait pu prédire ?

Car force est de constater que ce Beetlejuice Beetlejuice, s’il n’a pas la fraîcheur et l’originalité délicieuses du premier (crevons l’abcès dès maintenant), est bien loin d’être raté. La première raison de cette réussite, relative mais réelle ? L’humour. Burton revient à la véritable comédie qui parlera aux êtres éclairés qui aiment Pee-Wee Big Adventure et le premier Beetlejuice, délaissant les vannes grasses et faciles qui plombaient le vérolé Dark Shadows.

Ces gags efficaces sont dus à la liberté que s’octroie le réalisateur : bien loin de traiter ses personnages comme des icônes intouchables et ses décors comme une chapelle immuable, il ose les malmener, les modifier, les faire évoluer et les enrichir, comme de la matière vivante et non pas comme des statues prisonnières d’un fan-service. Du fan-service, il y en a, mais il n’est jamais au premier plan tant l’univers de Beetlejuice est revisité et complété par moult nouvelles trouvailles aussi créatives qu’hilarantes (notamment du côté du monde des morts et des différentes causes de leur trépas, toujours plus loufoques).

Entre tradition et modernité

R.I.P. le scénario

Mais qui dit retour aux sources pour Tim Burton dit aussi retours aux défauts (parfois gros) qui faisaient le charme de ses premières productions. Incapable de mener la barque d’une histoire bien ficelée et cohérente de bout en bout, Burton raconte souvent ses fables avec une désorganisation foutraque qui filerait des cauchemars à un étudiant en cinéma de la Sorbonne Nouvelle. Et ce, même lorsqu’il n’est pas au scénario (celui de Beetlejuice Beetlejuice est signé Alfred Gough et Miles Millar).

Alors oui, le film est bourré (mais genre vraiment rempli à ras bord) de sous-intrigues mal bouclées et de personnages secondaires évacués sans plus de ménagement que par une trappe sous le plancher. Tant et si bien que, par moments, le scénario semble n’être qu’un amas de débuts d’histoires qui ne trouveront jamais de conclusion satisfaisante, l’exemple le plus flagrant de ce phénomène étant le personnage de Monica Bellucci, bel accessoire collé dans le film comme un sticker pailleté sur un agenda de 6e, mais jamais utilisé à la hauteur de sa scène d’introduction, aussi jolie que (trop) longue.

La Sally de L’Etrange Noël de Monsieur Jack façon fantasme d’adulte

C’est à la fois un vrai problème et, semble-t-il, une condition sine qua non à la libération artistique du Tim Burton enfoui qui a besoin de ce joyeux bazar pour retrouver son authenticité. Alors on pardonne, d’autant qu’avec une bonne couche d’humour et des visuels chatoyants, la pilule passe plutôt bien. Ce qui pique un peu plus, ce sont certains effets tristement numériques (comptant deux-trois fonds verts qui mériteraient la prison) qui essayent d’imiter les effets pratiques du jeune Burton.

À l’époque du premier Beetlejuice, les éléments en stop-motion, les maquettes et les maquillages en caoutchouc, c’était terriblement charmant parce qu’il s’agissait du fruit de la nécessité qui pousse à la créativité. Aujourd’hui, et avec des moyens conséquents, faire du stop-motion numérique et tout le reste en essayant d’imiter l’aspect fauché des vieux effets, ça a quelque chose d’hypocrite et de presque cynique. Au prix de la cohérence visuelle avec l’ancien film, le public grince donc un peu des dents devant l’esbroufe (malgré l’utilisation sans doute réelle de quelques maquettes).

L’un des pires fonds verts du film

Winona, Michael, Jenna et les autres

Donc des défauts, oui (dont celui d’être une bonne suite sans réellement pouvoir fonctionner comme œuvre à part entière), mais un enthousiasme et un débordement d’idées trop communicatifs pour qu’on en tienne réellement rigueur au film. Si les personnages sont très (trop ?) nombreux, ce qui était déjà le cas dans le premier film, qui peut bouder son plaisir en découvrant Danny DeVito en technicien de surface zombie, où Willem Dafoe en commissaire cabotin au crâne ouvert (il semblerait que l’acteur continue de choisir ses rôles en fonction du maquillage qui va avec) ?

De son côté, Justin Theroux est parfait en bellâtre inconsistant, et l’alchimie entre Winona Ryder et Jenna Ortega fait fonctionner sans mal les scènes d’émotion, même quand ce n’était pas gagné d’avance. Michael Keaton s’éclate toujours autant avec ses touffes de moisi sur les joues, et grâce à tous les débordements qu’autorise son personnage, Burton ose, comme dans le premier film, dégainer des scènes chantées sans raison et jouer sur les dimensions (notons le passage hilarant durant lequel Beetlejuice conserve une vielle voix italienne enregistrée après avoir raconté un flash-back en noir et blanc).

Personne n’a aucun Dafoe

Catherine O’Hara, elle, retrouve la folie débridée de l’égocentrique Delia Deetz comme si elle ne l’avait jamais quittée, tandis que Burton rivalise de malice pour ramener papa Deetz sans faire revenir Jeffrey Jones (la carrière de l’acteur ayant sombré après qu’il a été reconnu coupable de détention et production de photos pédopornographiques en 2002).Pour ce qui est de gérer les accusations pesant sur Danny Elfman, on repassera, puisque le compositeur est ici toujours aux manettes, reprenant sagement l’univers de la partition originale sans briller au-delà.

En résumé, Beetlejuice Beetlejuice n’est pas forcément un très bon Burton, mais il est déjà un Burton tout court, et ça fait bien longtemps que les films du réalisateur ne pouvaient plus se vanter de porter cette signature. Le réalisateur est bel et bien revenu d’entre les morts, et on ne peut qu’espérer que ce soit pour de bon, cette fois.

Rédacteurs :
Résumé

Miracle : Tim Burton retrouve enfin le souffle passionnément grotesque qui lui avait permis, à une époque, de briller avec Pee-Wee Big Adventure, Beetlejuice ou Mars Attacks!. Beetlejuice Beetlejuice est pétri des défauts qui vont avec l’imaginaire foutraque du réalisateur, mais devant son humour au poil et sa créativité débordante, on l’accepte et on applaudit ce retour timide mais indéniable du réalisateur qu’on aimait.

Autres avis
  • Alexandre Janowiak

    La mise en place est interminable avec ses multiples sous-intrigues, l'ensemble navigue sans vrais enjeux et le final expédie à peu près tout. Mais ça faisait longtemps qu'un film de Tim Burton n'avait pas eu autant de gueule visuellement et de cœur que ce Beetlejuice Beetlejuice.

  • Antoine Desrues

    Tim Burton semble s'amuser dans les premières minutes de ce retour nostalgique, et développe même quelques scènes qui nous rappellent sa folie d'antan (la renaissance de Monica Bellucci). Mais Beetlejuice 2 s'embourbe très vite dans ses sous-intrigues et ses personnages sans jamais donner de poids à ses enjeux, et encore moins à son regard sur la mort. Du coup, même l'humour finit par tomber à l'eau.

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Flo1

« … Burton !
Burton !
Warner !
Fortensky ! – oups ! » 😄

Et voilà un énième remariage entre le cinéaste cartoono-expressionniste et le studio qui l’a révélé jadis.
Ainsi qu’un énième retour, si l’on en croit les éléments de langage promotionnels, qui se sont bien foutus de notre gueule plein de fois…
Il n’en est rien. Tim Burton ne revient de nulle part, parce qu’il a toujours été là, et continue à faire les mêmes choses depuis des décennies, s’adaptant aux époques sans changer ce qu’il est.
À savoir : confronter une réalité banale et ennuyeuse, à de la folie baroque et morbide… et accepter de temps en temps des défis de réalisation, finalement lucratifs, et baver sur Disney ensuite (Disney qui ? la philosophie de Walt ? parce que les exécutifs ne sont jamais les mêmes)… pour ensuite y revenir, puis en repartir une dernière fois, juré…
Voilà, il est en boucle, impossible de sortir des univers qu’il a créé, car il n’est rien sans eux (même « Mercredi », ça a des racines communes à la persona de Burton).
D’ailleurs il n’y a qu’à se replonger dans le premier « Beetlejuice » pour se rendre compte de ça : 

Sa suite a l’air arythmique, sur-scénarisé, cochant les cases de tout bon divertissement référentiel mais un peu vain ?
Mais le film de 1988 était Déjà comme ça ! Jamais il n’a été à la hauteur du générique de début de Danny Elfman, sarabande puissante et véloce. La tentative de faire de ce film un cartoon vivant, entre « …Dr Caligari » et Chuck Jones, lorgnait souvent vers l’étrangeté molle d’un Bob Clampett. Et Burton dispersait son intrigue entre les trop proprets époux Maitland, la famille « art moderne » Deetz, Lydia et Beetlejuice – qui n’intervenait que de façon sporadique.
Il faut bien avouer une chose : Michael Keaton n’est pas Louis de Funès, ou Robin Williams, ou Jim Carrey, bref des acteurs au jeu supersonique, capable de passer du coq à l’âne sans l’aide du montage cinématographique (du cartoon, encore). Disons qu’il est un cran au dessous, peut-être au niveau d’un Robert Englund/Freddy, auquel Beetlejuice pouvait se comparer à l’époque – mais sans la violence, sans aller trop loin, en étant juste sale, ironique et critiquant le machisme.
Inoffensif, déjà. Pas toujours cadencé, déjà – en plein milieu d’une scène d’action, ça ralentit… ce problème de rythme étant récurrent dans une partie de la filmographie de Burton (peut-être est-il plus raccord avec le tempo de Johnny Depp), et en général avec les créateurs d’univers fantastiques.
1 heure et demi mais pas très rapide, bien léger, ne tenant pas toutes les promesses qu’il laissait entendre… 
Mais ne s’est-on justement pas trompé sur la vraie identité de cette (maintenant) franchise ?
-!
Peut-être que ce qui constitue les films « Beetlejuice », c’est un rythme lent, qui part dans de grandes embardées la moitié du temps, et tombe à plat l’autre moitié.
Et ce qui sert de « colle », c’est un charme anarchique, ce sont les acteurs, ce sont des séquences amusantes mais qui subsistent indépendamment de l’ensemble du film. Et l’idée que le conflit de génération, raconté « au calme », est tout aussi important que les moments fantastiques.
Dont acte pour la suite, fidèle à cet esprit, mais quand-même duplicata du précédent, reprenant des scènes à l’identique, avec de menues variations.
Les mêmes décors, de mêmes personnages dont on étend le rôle sans explication – le gag de la tête réduite, appliqué aux employés d’un call center, c’est assez logique… les chansons Disco à la place du Calypso… ou Justin Theroux endossant un rôle à la Glenn Shadix, mais en plus pervers…
Alors qu’est ce qui fait que ce film peut tout de même enthousiasmer ?
Parce que Tim Burton se fait plaisir avec ses stars, Keaton notamment, qui retrouve un engouement qu’on ne lui connaissait plus, bien qu’avec les mêmes défauts qu’avant.
Et les actrices surtout, Winona Ryder représentant toujours le double fictif de Burton réalisateur (tandis que Beetlejuice est le double de Burton le créatif)… avec encore un effet méta, lorsqu’on fait le bilan sur les peurs enfantines, sur les erreurs passées, sur le statut pas très glorieux qu’on arbore maintenant – au début on se croirait dans le sous-estimé « Ghostbusters 2 » (et après, on n’est pas loin du film « …La menace de glace », très gênant).

Chaque actrice a son propre arc narratif, qui existe en dehors d’une intrigue générale, Beetlejuice se chargeant d’y mettre son nez au moment opportun, faisant avancer artificiellement l’histoire – il sera néanmoins question de compagnons toxiques dans chaque cas, fil rouge du scénario.
Jenna Ortega a droit à une intrigue complète à base de mère relou, de père manquant (détail beaucoup trop survolé) et de premier petit ami… 
Copine Monica Bellucci est insérée de force dans le film (récurrence supplémentaire de l’auteur, avec ses compagnes successives), pour rendre un énième hommage à la Fiancée de Frankenstein, succube qui sème des cadavres sans être capable de mettre la main sur Beetlejuice – mais italienne oblige, elle permet d’initier un segment génial, rendant un (énième) hommage à Mario Bava… séquence qui a beau tirer en longueur, on ne voit jamais ça dans le cinéma américain.
Voir Willem Dafoe théoriser sur les « method actors », c’est amusant deux minutes.
Mais la plus drôle est sûrement Catherine O’Hara, dont la loufoquerie douce est un régal de chaque instant.

Autre point fort de ce film, que n’avait pas le premier, c’est le fait qu’il soit capable d’instiller une atmosphère dérangeante, notamment en ce qui concerne les grands absents.
Si les époux Maitland sont expulsés de l’histoire en une phrase, résolvant ainsi le problème du rajeunissement numérique dans un film voulant rajouter plus d’effets réels (c’est plutôt joli à voir, surtout la stop-motion) – et résolvant aussi le « problème Alec Baldwin »… Jeffrey Jones lui ne joue pas dedans, mais est présent via le deuil du père de la famille, alors que l’acteur est encore publiquement plus tricard que Baldwin. 
Ça n’est plus séparer l’homme de l’artiste, c’est séparer l’homme du personnage… et chaque scène où on célèbre la mémoire de Charles Deetz (aimant observer les petits oiseaux – mieux vaut ne pas avoir l’esprit mal placé), chaque scène où il est représenté par plusieurs techniques se vit de manière hallucinante pour qui connait les faits criminels datant d’il y a plus de vingt ans.
Doit-on ressentir un malaise ? Burton joue sur la corde raide, et atteint un équilibre grâce à un mauvais esprit sadique, conçu à partir d’un de ses cauchemars personnels (quel esprit dingue !).

D’ailleurs c’est un film plus ouvertement gore que le premier, qui détruit sans pitié des adversaires, qui ne pleure pas trop les morts (inutile cela dit, quand on sait qu’il y a un Au-delà), qui parodie les rebondissements de films d’horreur, qui ne brosse pas tant que ça les spectateurs dans le sens du poil – refaire la scène de possession musicale, d’accord… mais en utilisant l’interminable chanson « MacArthur Park » ? Faut être gonflé (surtout en passant longtemps après la parodie de Al Yankovic), et il faut que le spectateur ait signé un pacte de confiance avec l’auteur pour assimiler ça !
Moins inoffensif qu’on ne le croit. Pas toujours cadencé, encore. Sur-scénarisé, encore. Alternant prévisible et imprévisible (le garçon d’à côté)…
1 heure 40 mais pas très rapide, assez léger, ne tenant pas toutes les promesses qu’il laissait entendre. Le film d’un homme mature qui reste au même niveau que celui d’un jeune homme immature… ni au dessus, ni en dessous.

Mais alors, ne vaut-il mieux pas regarder la série animée « Beetlejuice » des années 90 ? Elle, au moins, était ce à quoi on devait s’attendre : du cartoon, sans limites et avec peu de temps morts. 
C’était plus facile à faire, certes, plus homogène. 
Mais un film brinquebalant et mal poli, c’est peut-être plus intéressant.
En attendant, le cinéaste Burton a toujours un peu de jus.

Dario De Palma

D’accord avec l’avis d’Antoine Desrues, du Burton qui recycle mollement le premier BEETLEJUICE. Le scénario et sa construction sont peu emballants, le film manque étrangement de folie et de fun, sans vrai rythme et asse bavard au final. Il reste des effets spéciaux, des décors et un ou deux acteurs sympathiques (Willem Dafoe, Monica Bellucci) mais cette suite passable ne s’imposait pas, semblant confirmer le tarissement de l’inspiration de Burton.

Maxibestof

Il n’y a que moi qui voit Abe ( de l’Odyssée d’Abe) sur l’affiche ?
(D’ailleurs Écran Large, à quand un article sur ces super jeux vidéo ? Ce n’est pas du ciné, certes, mais les créateurs de cet univers aimaient le cinéma si je ne m’abuse et voulait en faire une adaptation. Malheureusement c’était avant que la saga s’arrêtent suite à de mauvaises ventes…)

Matthieu177

« Les êtres éclairés qui aiment Pee-Wee »…
alors je suis complètement à l’opposé de Judith : je n’ai jamais vu de ma vie un personnage plus irritant que Pee-Wee !!!
du coup j’ai peur de ne pas aimer ce nouveau Beetlejuice…

Loulou68

j’aurais bien voulu que Geena Davis soit de la parti qui est pas normale, elle manque énormément, elle était formidable dans le premier, que celui ci, dommage

mcinephilly

Je partage aussi le sentiment que cela fait un certain nombre d’années que Tim Burton a perdu son âme d’antan. Alors cette critique me donne un peu d’espoir et l’envie d’aller découvrir le film. Merci !

naughtysoft

Monica Bellucci est une déception pour moi. Elle ne sert à rien. Elle est le maillon faible du film. Néamoins, j’ai passé un excellent moment sur le film en dehors d’elle