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Les 10 plus gros échecs du box-office français de 2024

Par Mathieu Victor-Pujebet
27 décembre 2024
Bides français 2024 © Canva Ad Vitam Gaumont Pathé

Chien et Chat, L’Empire, Emmanuelle, Les Chèvres !… Quels sont les plus gros bides du cinéma français en 2024 ? Retour sur 10 films.

En 2024, plus de films français se sont imposés au box-office hexagonal qu’en 2023. Sur plus de 148,5 millions d’entrées en 49 semaines, 43,8 % des tickets vendus étaient pour une production française, contre 39,6 % l’année passée. Applaudissons notamment les phénomènes Un p’tit truc en plus (10,8 millions d’entrées), Le Comte de Monte-Cristo (9,3 millions) et L’Amour ouf (au moment de la rédaction, 4,5 millions), mais aussi des productions plus modestes, telles que Le Fil (688 000 entrées), Quand vient l’automne (674 000 entrées) et L’Histoire de Souleymane (plus 501 000 entrées).

Mais à Ecran Large, on aime aussi parler des bides – et on sait que vous aimez lire ça. Parfois pour cracher sur des comédies françaises génériques au budget dingue, et parfois pour évoquer quelques beaux projets risqués. En tous cas, on est là pour parler business, diversité et créativité dans notre doux cinéma hexagonal.

À noter en préambule que cet article ne traite que d’une partie, parfois infime, de la carrière d’un film : son exploitation dans les salles françaises. Certains longs-métrages vivent à (voire, son conçus pour) l’international, et d’autres se refont complètement avec leur exploitation vidéo (TV, streaming, support physique).

Par ailleurs, cette liste n’est pas exhaustive. On aurait aimé parler du box-office d’Elyas et du triste bide de Pendant ce temps sur terre, mais il a fallu faire du tri. Voici donc nos 10 plus gros échecs du cinéma français en 2024.

Survivre à Monte-Cristo et Cie

1. La Bête

  • Budget : 7 millions d’euros
  • Box-office : 88 000 entrées
Un film pourtant si riche et audacieux

Douloureux parcours que celui de La Bête. Bertrand Bonello débute en 2017 l’écriture d’une adaptation du roman court La Bête dans la jungle d’Henry James. Malgré des financements difficiles, il est un temps question d’en faire une série. Mais en janvier 2021, Les Inrockuptibles annoncent que le réalisateur de Saint Laurent et Zombi Child prépare un nouveau long-métrage, avec Gaspard Ulliel et Léa Seydoux dans les rôles principaux.

Le tournage doit débuter en avril 2022, mais Gaspard Ulliel meurt quelques mois plus tôt lors d’un tragique accident de ski. Le tournage de La Bête est reporté. Refusé à Cannes (d’après Bonello lui-même), le film terminé a finalement été présenté en compétition à la Mostra de Venise. Hélas, malgré des retours positifs et une presse française globalement élogieuse, La Bête a été un échec au box-office.

L’exploitation salle de La Bête

En effet, d’après JP Box-office, le film avec Léa Seydoux et George MacKay a attiré 88 000 spectateurs dans les salles obscures. C’est plus que Zombi Child (28 000 entrées) et Nocturama (64 000 entrées), mais bien en dessous de Saint Laurent (356 000 entrées), qui a coûté 8,7 millions d’euros, et de L’Apollonide : Souvenirs de la maison close (201 000 entrées), produit pour 3,8 millions.

À noter que La Bête a été réalisé pour 7 millions d’euros, comme l’avait dit le cinéaste à Paris Match. Un beau budget pour un objet singulier (drame de science-fiction qui s’étend sur 3 époques), dont on regrette profondément l’échec financier.

2. Opération Portugal 2 : la vie de château

  • Budget : 5,6 millions d’euros
  • Box-office : 261 000 entrées
À la recherche des spectateurs

En juin 2021, sortait Opération Portugal, un film inspiré du sketch Le Portugais de l’humouriste D’Jal, qui a cumulé 20 millions de vues sur YouTube suite à son passage au Marrakech du rire. Malgré une reprise post-Covid difficile pour les cinémas français, le long-métrage réalisé par Frank Cimière (La Marginale) a rassemblé plus de 452 000 entrées, avec un budget modeste de 1,2 million d’euros (Siritz).

De quoi donner des envies de suite à tout ce beau monde. Mais pour le coup, Opération Portugal 2 : la vie de château est un bide. Avec un budget presque cinq fois supérieur au premier film (5,6 millions d’euros, selon Scriptoclap), le nouveau long-métrage avec et coécrit par D’Jal n’a attiré que 261 000 curieux, soit presque deux fois moins que son prédécesseur. Si la performance d’Opération Portugal 2 en vidéo a pu rattraper le coup (ce qui est difficilement mesurable), son box-office n’a pas été à la hauteur de sa hausse de budget.

3. Chien et Chat

  • Budget : 19,2 millions d’euros
  • Box-office : 1,1 million d’entrées
Quand tu dépasses tout juste le million

Passé l’envie de moquer sa promotion et ses effets visuels radioactifs, il faut s’intéresser plus en détail à cet étonnant machin qu’est Chien et Chat. L’hallucinant projet avec Franck Dubosc est le dernier film réalisé par Reem Kherici (Paris à tout prix, Jour J) de La Bande à Fifi. C’est un mélange d’animation 3D et de prises de vues réelles, produit pour pas moins de 19,2 millions d’euros apparemment.

C’est donc le cinquième plus gros budget français de l’année, derrière Le Comte de Monte-Cristo (42,9 millions), L’Amour ouf (35,7 millions), Emilia Pérez (26,8 millions) et Monsieur Aznavour (24,6 millions). Ce serait aussi la plus grosse somme jamais allouée à une réalisatrice française, sans prendre en compte l’inflation. Un sacré morceau, donc, qui a dépassé les 1,1 million de spectateurs.

Joker : Folie à deux

Dépasser la barre du million d’entrées, c’est bien, mais pour une comédie avec ce budget et ce casting (Franck Dubosc, Philippe Lacheau et les voix d’Inès Reg et Artus) c’est presque un minimum. Par ailleurs, alors que Chien et Chat est leur plus gros investissement à ce jour, le film réalisé par Reem Kherici est l’un des moins bons scores de La Bande à Fifi, derrière 30 Jours max (budget de 13 millions pour 1,3 million d’entrées), Nicky Larson et le parfum de cupidon (budget de 18,6 millions pour 1,6 million d’entrées) et Super-héros malgré lui (budget de 15,4 millions, pour 1,8 million d’entrées).

Malgré tout, Chien et Chat, à l’instar de Miraculous, le film, a été diffusé sur Netflix aux États-Unis et dans d’autres pays. Difficile de savoir si le contrat avec le géant du streaming a suffisamment aidé le film avec Franck Dubosc à rentrer dans ses frais. Mais comme Sony pour Opération Portugal 2, c’est fort probable que Gaumont ait imaginé une exploitation salle plus lucrative pour sa comédie blockbusteresque de l’année.

4. L’Empire

  • Budget : environ 7,5 millions d’euros
  • Box-office : 96 000 entrées
Quand Dumont a une bonne idée

Encore un projet complètement fou. L’Empire, c’est un film de science-fiction à la Star Wars, réalisé par Bruno Dumont (P’tit Quinquin, L’Humanité) et principalement tourné dans le Pas-de-Calais pour 7,5 millions d’euros. Un tel budget, c’est à la fois bien peu pour la qualité plastique et l’ampleur visuelle du film, mais énorme pour une réalisation d’un auteur aussi pointu que Bruno Dumont. Il s’agit du plus gros budget du cinéaste à ce jour, devant France (5,7 millions), Ma Loute (7,2 millions) et une majorité de ses films montés pour environ 2 millions.

Hélas, L’Empire a seulement atteint les 96 000 entrées. C’est moins que les 115 000 de Camille Claudel 1915, produit pour 2,8 millions d’euros et distribué la semaine de sa sortie sur presque 80 copies de moins que L’Empire (145 écrans d’un côté, 68 de l’autre). Sans parler de Ma Loute, qui sonne comme une anomalie aujourd’hui, puisque le film a dépassé les 560 000 entrées lors de sa sortie en 2016.

5. Les Chèvres !

  • Budget : 19 millions d’euros
  • Box-office : 182 000 entrées
« Comment ça un bide ?! »

Après le méchant bide de La Vie pour de vrai (budget de 23 millions d’euros pour 802 000 entrées) l’année dernière, Dany Boon a transformé l’essai en 2024 avec Les Chèvres !. Le nouveau film réalisé par Fred Cavayé n’a attiré que 182 000 spectateurs dans les salles obscures. Pour l’un des plus gros budgets français de l’année, avec Dany Boon et Jérôme Commandeur au casting, une distribution supérieure à celle de Monsieur Aznavour en première semaine (557 contre 548 copies) et une sortie en période de vacances scolaires, c’est un score bien décevant.

C’est l’un des pires échecs de la carrière de Dany Boon acteur, derrière Le Lion (14 millions de budget, 457 000 entrées), Le Dindon (12,8 millions de budget, 241 000 entrées) et même le plus modeste La Famille Hennedricks (8,4 millions de budget, 199 000 entrées), aussi sorti cette année. Idem pour le réalisateur Fred Cavayé, qui avec le plus gros budget de sa carrière signe hélas son plus grand bide, loin derrière Mea Culpa (budget de 15,9 millions, 465 000 entrées) et Adieu Monsieur Haffmann (budget de 11,8 millions, 745 000 entrées).

La comparaison avec les deux comédies du cinéaste est encore plus douloureuse, Le Jeu (budget de 7,9 millions) ayant tapé les 1,6 million d’entrées et Radin! (budget de 11,5 millions) les 2,9 millions d’entrées. L’année prochaine, Dany Boon sera dans Regarde !, le nouveau film réalisé par Emmanuel Poulain-Arnaud (Le Test). Peut-être un retour en force pour l’acteur et réalisateur de Bienvenue chez les Ch’tis et RAID Dingue ?

6. Les Derniers Hommes

  • Budget : 7,5 millions d’euros
  • Box-office : 5 979 entrées en un mois
Rare image des spectateurs des Derniers Hommes

Autre triste parcours que celui des Derniers Hommes. Après un « tournage apocalyptique » dans une jungle guyanaise « inhospitalière » (d’après le cinéaste, au micro de Transfuge) le quatrième film réalisé par David Oelhoffen n’a pas atteint les 6 000 entrées au bout d’un mois, après une première semaine à 5 251 spectateurs. Des chiffres catastrophiques, au regard de son imposant budget de production de 7,5 millions d’euros.

Il faut dire que Les Derniers Hommes n’a été diffusé que sur 33 copies lors de sa première semaine d’exploitation. Pour des budgets proches/équivalents, c’est environ 100 écrans de moins que L’Empire (145) et Le Successeur (133), sortis la même semaine. À titre de comparaison, le dernier film réalisé par François Ozon, Quand vient l’automne (4,8 millions de budget, 674 000 entrées), a été distribué sur 360 copies les premiers jours de son exploitation.

Autant dire que la dernière mise en scène de David Oelhoffen était quasiment invisible dans les salles obscures. L’absence de grosses têtes d’affiche françaises doit y être pour quelque chose, même si l’argument a ses limites – en témoigne, ne serait-ce que dans cette liste, le bide des mêmes La Bête et L’Empire.

Le prochain film réalisé par David Oelhoffen, une adaptation du Quatrième mur de Sorj Chalandon avec Laurent Lafitte, sortira dans nos cinémas français le 15 janvier prochain. On lui souhaite plus de succès.

7. Le Successeur

  • Budget : 5,8 millions d’euros
  • Box-office : 48 000 entrées
Grand film de 2024, grand échec

Après le triomphe du brillant Jusqu’à la garde (Lion d’argent à Venise, 377 000 entrées avec un budget d’à peine plus de 3 millions d’euros, 5 César), le réalisateur Xavier Legrand était attendu au tournant avec son nouveau long-métrage. Et malgré la grande qualité du film, Le Successeur est sorti en toute discrétion dans nos cinémas français.

Cette coproduction belgo-franco-canadienne n’est passée par aucun festival de catégorie 1 (Cannes, Venise, Berlin). C’est au San Sebastian Film Festival, en Espagne, qu’a eu lieu la première projection du long-métrage. Lors de sa première semaine d’exploitation en France, Le Successeur a été montré sur 133 copies, soit sensiblement la même exposition que Jusqu’à la garde (135 écrans à sa sortie). Hélas, le second film réalisé par Xavier Legrand n’a attiré que 48 000 spectateurs dans les salles obscures, presque huit fois moins que son prédécesseur.

Néanmoins, si les chiffres français ne sont pas glorieux, notons que Le Successeur s’est admirablement bien exporté. Vendu dans 60 pays à travers le monde (dont l’Italie, la Corée et l’Inde) et millionnaire au Québec en un peu plus d’un mois, le film avec Marc-André Grondin aurait aussi récolté plus d’un million de dollars au box-office international (Box-office Mojo). À défaut de trancher sur l’échec potentiel du film, ces scores font relativiser son box-office français.

8. Largo Winch 3 : Le prix de l’argent

  • Budget : 17 millions d’euros
  • Box-office : 404 000 entrées
Reprendre du service au bout de 13 ans

13 ans après le deuxième volet de la saga, Largo Winch : Le prix de l’argent est sorti dans nos cinémas français et n’a cumulé que 404 000 entrées sur l’ensemble de son exploitation. Si le budget de cet opus (17 millions, selon la rumeur) serait plus faible que celui de Largo Winch (25 millions) et de Largo Winch 2 (24,1 millions), reste que le film avec Tomer Sisley est très loin du succès de ses prédécesseurs (1,7 million d’entrées pour le premier, 1,3 million pour le deuxième).

Pourtant distribué dans plus de salles que les deux premiers volets (723 copies à son maximum, contre 490 et 546), Largo Winch 3 n’aurait cumulé qu’à peine 3,1 millions de dollars de recettes en France. Largo Winch, c’était 13,8 millions en 2008 et Largo Winch 2 11,7 millions en 2011 – sans prendre en compte l’inflation.

2024 n’a pas été une grande année pour le cinéma d’action francophone. Passé le succès du mastodonte Le Comte de Monte-Cristo, l’offre lacunaire dans le domaine et la tiède réception des quelques sorties cinéma récentes (autre triste exemple : Elyas, 12,4 millions de budget pour 179 000 entrées) laissent songeuses. D’après Tomer Sisley, « il y a une envie de faire un 4e épisode. Pour l’instant, il n’est pas écrit » (Allociné). Affaire à suivre, donc.

9. Emmanuelle

  • Budget : 18 millions d’euros
  • Box-office : 68 000 entrées
Emmanuelle, Diwan, Merlant et 18 millions : combo gagnant ?

Si l’on devait remettre la Palme des bides français de 2024, elle reviendrait à Emmanuelle. Sur le papier, le projet a de quoi séduire. Audrey Diwan, réalisatrice de L’Événement (Lion d’or de la Mostra de Venise en 2021) adapte le roman érotique éponyme d’Emmanuelle Arsan (1959), déjà porté à l’écran avec Sylvia Kristel dans le rôle-titre (1974), turbo carton doublé d’un statut de film culte.

Hélas, après un tournage chaotique – digne de la production cauchemardesque de L’Homme qui tua Don Quichotte, d’après la réalisatrice et le producteur Vincent Maraval (Tsounami) – le film avec Noémie Merlant débarque au cinéma dans l’indifférence totale. Budgété à 18 millions d’euros (!), Emmanuelle n’a attiré que 68 000 spectateurs dans les salles obscures. Le film a été diffusé dans 341 salles la semaine de sa sortie. À titre de comparaison, Emilia Pérez (1 million d’entrées) en comptait 384 à la même période de son exploitation.

On attend patiemment la suite de carrière d’Audrey Diwan

Rappelons que L’Événement, avec un budget de 4,3 millions d’euros et 177 écrans la semaine de sa sortie, a réuni 129 000 entrées en 2021. Le premier film mis en scène par Audrey Diwan, Mais vous êtes fous, a été produit pour 3,6 millions d’euros, a bénéficié de 157 copies lors de sa sortie en 2019 et a vendu 101 000 tickets de cinéma. Ne parlons même pas du Emmanuelle de 74, qui avec 500 000 euros de budget, a dépassé les 8,8 millions d’entrées et est resté presque dix ans à l’affiche d’une salle des Champs-Élysées.

Piètre bouche-à-oreille ? Écho discret des festivals (le film a fait l’ouverture du San Sebastian Film Festival) ? Difficile d’affirmer les raisons claires de cet échec. Reste qu’Emmanuelle a été une expérience douloureuse pour la réalisatrice Audrey Diwan, comme elle le raconte dans un passionnant entretien au micro de Tsounami.

10. C’est le monde à l’envers !

  • Budget : 10,4 millions d’euros
  • Box-office : 367 000 entrées
Les quelques spectateurs de C’est le monde à l’envers !

Avec Chien et Chat et La Famille Hennedricks (cf la rubrique sur Les Chèvres !) l’autre grosse déception de l’année pour Gaumont est le nouveau film réalisé par Nicolas Vanier, C’est le monde à l’envers !. Produit pour 10,4 millions d’euros apparemment (chiffre non confirmé officiellement), le long-métrage avec Michaël Youn et Yannick Noah (oui oui) a vendu dans les 367 000 tickets de cinéma durant son exploitation.

Un score honorable, mais très loin des turbo succès de la carrière de Nicolas Vanier. L’aventurier, écrivain et réalisateur français est habitué aux cartons, puisque six de ses films sortis au cinéma ont dépassé le million de spectateurs, notamment Le Dernier Trappeur (2,1 millions d’entrées) et le premier Belle et Sébastien (3 millions). Même son Poly, dont l’exploitation a été fauchée par le deuxième confinement, a attiré presque le double de spectateurs que C’est le monde à l’envers ! (604 000 entrées sur l’ensemble de sa diffusion).

Son dernier long-métrage a tout de même surpassé le timide Champagne ! (275 000 entrées), avec Elsa Zylberstein et François-Xavier Demaison, produit pour 7,4 millions d’euros. Pourtant, le nombre maximum de copies atteint par le film avec Michaël Youn (638) était sensiblement le même qu’un Belle et Sébastien (674) ou L’École buissonnière (650).

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Miami81

Hormis 2 ou 3 films dont l’échec fera les pieds à certains, cette liste est bien triste et montre qu’en 2024, certains productions ont tenté quelque chose de différent en y mettant les moyens. Dommage que ça n’est pas payé.

Arturo Bandini

La bête est pourtant un si bon film, un de mes préférés de cette année pour sûr.

Zoup55

Merci pour cet article, je suis friand des analyses des échecs au box office. Ce que je tire comme conclusion de la lecture
1) where is the Killer mais je comprends que ce n’est pas un film 100% francais
2) je ne comprends pas la place de numéro 10 du Michael Youn qui est finalement un échec relatif, alors qu’il y a d’autres echecs encore plus cinglants comme le gerard Jugnot en Grece, les films récents sur Noël tous au bûcher, la plupart des films avec Bourdon
3) l’échec des enfants apres eux avec un budget conséquent et une promo faramineuse.. selon moi du niveau d’Emmanuelle
4) plus largement j’ouvre un sujet : à partir de quel ratio Budget/ entrée peut t’on considérer qu’un film est un échec. J’ai en tête qu’avec un budget de 10 millions, le niveau attendu est d’au moins 1 million d’entrée. Et quid du budget Promo est t’il mentionné dans les budgets. Finalement, est ce que l’amour Ouf est un vrai succès financier (comparé au grand bain par exemple

Last but not least, merci du lien vers l’interview d’Audrey Diwan: Passionnant !

Bonnes fêtes de fin d’année et rdz vous pour des nouveaux top flop 2025 🙂

adrock

Peut-on vraiment parler d’échec aux box office quand un film n’est distribué que dans 33 salles ?

Flash

Les derniers hommes, excellent film, mais tellement austère.
Pas étonné du flop, mais peut-être que ce film sera revu à la hausse dans le futur.

dutch

19,2 millions gaspillés pour Dubosc.

penny-jammer

Trop bien l’article

Marc en RAGE

😄 Les CHÈVRES 🐐 de Fred Cavayé . Il aurait mérité la première place de ce FLOP.