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Harry Potter : notre classement de la saga, du pire au meilleur

Par La Rédaction
19 décembre 2023
MAJ : 31 mai 2024
105 commentaires

Notre classement des films de la saga Harry Potter, du pire au meilleur.

notre classement de la saga, du pire au meilleur

Avant Les Animaux fantastiques, l’univers d’Harry Potter s’est déployé sur huit films au cinéma et on s’est décidé à les classer du pire au meilleur.

Il y a désormais les super-héros pour ravager le box-office mondial (même si c’est un peu moins évident ces derniers temps) et le young adult tente de revenir en force avec l’univers d’Hunger Games. Mais s’il y a bien une franchise qui a cartonné avant l’hégémonie de Marvel-DC et qui a plus ou moins fait naître le young adult, c’est Harry Potter.

Pour un éventuel marathon de près de vingt heures (oui on a compté en vrai ça donne 19 heures et 24 minutes) à suivre les pérégrinations du sorcier incarné par Daniel Radcliffe et ses petits potes Emma Watson et Rupert Grint, Ecran Large a décidé de classer chaque épisode. Voici donc notre classement des longs-métrages adaptés de la série de livres écrite par J. K. Rowling, du pire au meilleur.

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Tu es une franchise Harry

8. HARRY POTTER ET LA CHAMBRE DES SECRETS

Sortie : 2002 – Durée : 2h41

photo, Daniel Radcliffe
Harry « badass » Potter

Ce qu’il se passe : Harry s’apprête à effectuer sa deuxième rentrée à l’école des sorciers bouffis d’hormones. Mais avant ça, il se voit mis en garde par un mystérieux Elfe de Maison, qui l’enjoint de ne pas retourner à Poudlard, pour cause de conjuration pas cool. Le môme n’en fait qu’à sa tête, et découvre au sein de l’école un complot des plus inquiétants.

Plusieurs personnes sont retrouvées pétrifiées, tandis qu’une rumeur mentionne l’ouverture d’une mystérieuse et maudite Chambre des Secrets, dont de gros vilains pourraient faire usage, afin de ramener Voldeprout à la vie. Comme de par hasard, on soupçonne Harry Potter. Ce dernier mettra fin à tout ce bazar avec l’aide salutaire d’Hermione et de Ron. Mais une chose est claire, des forces obscures travaillent au retour en force de celui dont on ne doit pas éternuer le nom.

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Un climax vraiment très spectaculaire

Pourquoi ça marche : Car Steve Kloves (au scénario de la saga) n’a eu qu’à piocher dans une petite bible du roman d’apprentissage. Et même si J.K. Rowling a tout de la boomer en fin de course aujourd’hui, personne ne peut contester ses qualités d’écrivaine. Par son style didactique (si bien que n’importe quel lecteur est inclus), l’autrice a su ouvrir les portes de son monde avec une facilité déconcertante. Et son style d’écriture est tellement pertinent qu’il convient à un scénario de cinéma. Ça se ressent tout particulièrement dans Harry Potter et la Chambre des secrets.  

Pourquoi ça ne marche pas : Essentiellement parce que donner une caméra à Chris Columbus est à peu près aussi pertinent que d’offrir un stylo Montblanc à une poule et d’attendre qu’elle ponde une autobiographie teintée de phénoménologie. Ajoutons à ce triste constat un choix de production alors dans l’air du temps, mais aux conséquences tragiques : une bonne partie des maquillages et des effets physiques préservés par le premier film a été remplacée par des barbouillages numériques immondes, qui rendent ce chapitre quasiment irregardable de nos jours.

7. HARRY POTTER ET LE PRINCE DE SANG-MÊLÉ

Sortie : 2009 – Durée : 2h33

Photo Tom Felton
Tom Felton, un Drago Malefoy perdu entre le bien et le mal


Ce qu’il se passe : Maintenant que Voldemort est de retour, le monde entier est en danger (sorciers et moldus compris). Alors que, durant l’été, Drago Malefoy est devenu un mangemort, Rogue a passé un pacte avec Bellatrix Lestrange et la mère Malefoy pour protéger le jeune Drago (chargé d’une mission par Voldemort en personne). À Poudlard, Harry Potter devient un as en cours de potions grâce au livre d’un certain Prince de Sang-Mêlé et cherche à détruire avec Dumbledore les Horcruxes de Voldemort cachés un peu partout dans le monde.

Lorsqu’ils reviennent d’une mission, ils découvrent qu’une partie de l’école a été envahie par des mangemorts. Après les avoir combattus un temps, Dumbledore est piégé et désarmé par Drago Malefoy, chargé de le tuer. Mais comme il manque de courage, c’est finalement Severus Rogue qui lance un Avada Kedavra au vieux directeur. Alors que Harry le poursuit pour venger la mort de Dumbledore, Rogue réussit à s’échapper avec les autres mangemorts et lui annonce qu’il est le Prince de Sang-Mêlé. Le temps est grave et Harry, Ron et Hermione décident de partir en quête des Horcruxes manquant pour pouvoir tuer à jamais Voldemort.

Photo Daniel Radcliffe, Michael Gambon
La fin d’une époque dans une esthétique grisonnante magnifique

Pourquoi ça ne marche pas vraiment : Si Harry Potter et les reliques de la mort (partie 1) est particulièrement lent rythmiquement parlant, David Yates sait en tirer profit (on y revient un peu plus bas). Des qualités qu’il a peut-être tirées de l’échec du sixième volet particulièrement confus. Le film manque évidemment de dynamisme, use de flashbacks (ou souvenirs) mal fichus visuellement, mais ce n’est pas le pire.

Le plus gros point noir de Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé repose surtout sur ses choix scénaristiques. Ici, les amourettes adolescentes prennent une trop grande importance au profit de la quête noire centrale du bouquin. En résulte un mélange de moments sombres et durs et une forme de comédie ou niaiserie peu à propos. La tragédie qui s’annonce est bien peu mise en valeur ainsi.

Pourquoi ça marche un peu quand même : Le sixième roman de la saga de J. K. Rowling est sans doute un des meilleurs. Impossible donc que l’adaptation cinématographique signée David Yates soit totalement ratée. Ainsi, le film bénéficie certes de très peu de scènes d’action, mais elles sont toutes très maîtrisées. La séquence dans la caverne signe le point d’orgue du long-métrage mêlant découverte magique, terreur et surtout passage de relai entre Dumbledore et Harry. La séquence finale à Poudlard conclut, elle, admirablement le film entre révélations et surtout grands moments d’émotions, le tout magnifié par la photographie du Français Bruno Delbonnel.

6. HARRY POTTER À L’ÉCOLE DES SORCIERS 

Sortie : 2001 – Durée : 2h32

Photo Daniel Radcliffe
Harry à la découverte de sa baguette

Ce qu’il se passe : Harry est un pauvre petit orphelin, que t’es obligé d’aimer vu qu’il est rangé dans un placard par ses odieux oncle et tante, qui préfèrent leur fiston obèse. Heureusement, Harry a du noble sang de sorcier, et il est un garçon pas comme les autres : c’est un enfant-star dans le monde des sorciers, depuis qu’il a survécu au diabolique Voldemort. Et en fait, tout lui réussit à Harry : il trouve de super potes avec Ron et Hermione, il est super courageux et le favoritisme lui tombe dessus dès son arrivée à Poudlard. Il a un destin extraordinaire Harry, et même s’il est tout petit, il affronte déjà un grand méchant et gagne. Harry sourit donc beaucoup, à pleines dents.

Harry Potter à l'école des sorciers : photo
Les débuts d’un trio pas toujours heureux

Pourquoi c’est pas bien : Bien sûr, Harry Potter à l’école des sorciers est le tout premier, il faut donc lui excuser bien des choses. Mais pas tout puisque le film de Chris Columbus reste bien fade, en termes de direction artistique déjà. Avec le recul, ce premier opus semble encore plus plat et sans parti pris, comme si l’intention ici était de concocter la superproduction la plus lisse et familiale possible, afin de sonder l’intérêt du public. La logique fait sens, vu les ambitions du studio vis-à-vis de la saga.

Mais à l’écran, cette première aventure, hormis quelques images amusantes dans le climax en carton, est peu mémorable au-delà de son statut de démarrage. Et la dose écœurante de niaiserie, couplée avec des images de synthèse pas bien heureuses, n’aide pas.

Pourquoi ça peut aller quand même : Justement parce que c’est le premier, et donc un épisode fondateur, incontournable, qui est donc obligé de raconter des choses importantes (contrairement à d’autres épisodes). Le charme opère donc plus par nécessité qu’autre chose. Reste qu’il y a des choses amusantes, comme cette partie d’échecs. Et que tout le monde lui a bien plus pardonné qu’à la Chambre des Secrets, pourtant à peu près aligné sur les mêmes défauts.

5. HARRY POTTER ET LA COUPE DE FEU

Sortie : 2005 – Durée : 2h37

Photo Daniel Radcliffe
Un joli oeuf d’or que voilà

Ce qu’il se passe : Après avoir été hanté par Voldemort et avoir assisté à une finale de coupe du monde de Quidditch mouvementée avec l’arrivée des mangemorts, la rentrée à Poudlard est pleine de surprise pour Harry. Ron, Hermione et lui apprennent que cette année y aura lieu le Tournoi des Trois Sorciers.

Harry va être choisi de façon inattendue et va devoir participer à un concours d’apnée, affronter un dragon et ramener la coupe à la maison (Vegedream tmtc). Sauf qu’à cause d’un trompe Fol’Oeil, il est piégé aux côtés de Voldemort ressuscité. Il essaye de tuer Harry, mais ne réussit pas. Harry s’échappe et annonce le retour de Voldemort, les membres de l’Ordre du Phénix le croient, mais pas le Ministère de la Magie, et pourtant…

Photo Daniel Radcliffe, Robert Pattinson
Fini la rigolade, bonjour la terreur

Pourquoi il est vraiment pas mal : Mike Newell n’est pas un réalisateur de folie. Cependant, il tire le meilleur du bouquin en jouant de la richesse du monde des sorciers (quidditch, portoloin) et ses nouveautés pour son adaptation. Qu’il s’agisse des décors, des costumes ou des effets visuels (la partie sous l’eau), Harry Potter et la Coupe de Feu impressionne visuellement et offre de vrais moments épiques (l’épreuve du dragon, le grand final). Bien plus important, il marque surtout un véritable tournant dans l’univers de la saga puisqu’il lance définitivement Harry Potter et ses amis dans une saga plus mature, adulte et noire, grâce à un opus initiatique plus profond qu’il n’y paraît.

Et puis, c’est le film qui a lancé la carrière de Robert Pattinson alors rien que pour ça…

Pourquoi il n’est pas totalement réussi : Clairement, la mise en scène de Mike Newell est d’une extrême pauvreté et n’apporte strictement rien à l’oeuvre qui manque cruellement de personnalité. À côté de cela, le jeu des jeunes comédiens est toujours aussi faiblard qu’il s’agisse du trio principal ou pire du personnage de Viktor Krum incarné par Stanislav Ianevski extrêmement mauvais. Enfin, la narration du film n’est pas optimale puisqu’après un début percutant, l’intrigue subit un grand flottement pendant une bonne demi-heure avant de retrouver son rythme de croisière. Dommage.

4. HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT (PARTIE 2)

Sortie : 2011 – Durée : 2h10

Harry Potter et les Reliques de la mort - 2ème partie : photo
« Rends-moi mon nezzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz »

Ce que ça raconte : Harry, Ron et Hermione continuent leur quête des Horcruxes pour en finir avec Voldemort. Ils en volent un à Gringotts, puis vont à Poudlard pour les suivants. Voldemort se met à assiéger le château, mais ça marche pas terrible (même si plein de gens meurent, mais le film s’en tape). Il tue Rogue (un type super chouette en fait), pensant que ça le fera devenir le vrai maître de la baguette de Sureau, mais ça marche pas de ouf non plus (décidément).

Gloubiboulga messianique nul et moche dans une forêt, puis sur la voie 9 3/4 aka le Paradis. Harry et Voldy se battent, ça fait des étincelles, Kamehameha Père-Fils contre Garlic Canon, mort de Voldemort en mode Thanos qui claque des doigts, épilogue gênant avec des maquillages ratés. FIN

photo, Daniel Radcliffe
« Mais non, ne me dites pas que c’est le dernier film ? »

Ce qui marche : Alors c’est super simple, toute la première partie. Le casse de Gringotts est prenant, et si le renversement de Rogue est traité par dessus la jambe, le début de l’assaut sur Poudlard et les péripéties de la salle sur demande se suivent bien. Le sentiment de désespoir est prégnant, et l’imagerie de la cité sur la colline (ou Londres bombardé, comme vous voulez) pertinent sans être trop appuyée.

Et puis le moment de grâce pure : la mort de Rogue, qui est un vrai éclair de génie. David Yates alterne une scène d’une sécheresse choquante (violence hors champ, refus de la dramatisation par la musique) pour mieux préparer le grand drame de la pensine. Ça marche à fond, on pleure et on se tatoue Always sur le front.

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Voldemort tentant de tuer la rédaction en vain

Ce qui ne marche pas : Alors c’est super simple, toute la deuxième partie, après la mort de Rogue. Qu’un film rate un peu son final, bon ça arrive, c’est dommage, c’est un exercice difficile. Sauf qu’Harry Potter et les reliques de la mort (partie 2) lui se plante violemment, dans les grandes largeurs comme dans le détail.

Récit surexplicatif, symbolisme pesant et ampoulé versant dans le spirituel vaguement christique à deux balles… tous les choix sont mauvais. On doit, par exemple, se taper toute la scène super nulle de la voie 9 3/4 du Paradis juste pour faire revenir Dumbledore, alors que d’autres personnages secondaires clés sont scandaleusement évacués (Tonks, Remus… mais on souligne particulièrement l’aberrant duel Bellatrix Lestrange / Molly Weasley) ou ramenés (Neville, très fort en magie du montage). Le duel final, véritable montagne qui accouche d’une souris, vient quant à lui nous signifier que l’inspiration a définitivement quitté le plateau. Et non, on ne reviendra pas sur cet embarrassant épilogue.

3. HARRY POTTER ET L’ORDRE DU PHÉNIX

Sortie : 2007 – Durée : 2h18

Photo Ralph Fiennes
« I’m back biache »

Ce qu’il se passe : Ça commence à partir en vrille pour Harry, poursuivi par des Détraqueurs dans son quartier, et viré de Poudlard parce qu’il a utilisé de la magie devant son abruti de cousin. Heureusement, on sort encore un joker pour lui : l’Ordre du Phénix, un club de sorciers qui veulent affronter Voldemort. Mais faut pas trop lui faciliter la vie, donc on sort encore un nouveau professeur : Dolores Ombrage, gros bonbon sucré tendance réac de droite.

Comme d’hab, c’est une méchante côté Voldemort et on l’a tous compris, et elle va semer la terreur bureaucrate et politicienne. Pour une sombre histoire de boule de cristal, les héros affrontent les mangemorts, et la géniale Bellatrix tue Sirius. Harry est colère, mais il est bon, donc il ne la tue pas. En revanche, on arrête de prendre les sorciers pour des demeurés : ils reconnaissent ENFIN que Voldemort est officiellement de retour, et ça va chauffer.

photo, Daniel Radcliffe, Gary Oldman
Bientôt la fin pour l’un des meilleurs personnages de la saga

Pourquoi c’est vraiment bien : Parce que c’est l’un des épisodes les plus carrés et maîtrisés de la saga. Premier film de la saga signé David Yates, passionné ou séquestré par le studio puisqu’il a réalisé les trois suivants et continue avec Les Animaux fantastiquesHarry Potter et l’Ordre du Phénix s’impose comme une superproduction visuellement spectaculaire, qui laisse enfin un peu les sorciers utiliser la magie. Il y a la sensation que l’univers s’élargit enfin, sort des sentiers battus de Poudlard, assume enfin sa fantaisie et ouvre de nouvelles portes en termes de décors et d’ambiances.

Par ailleurs, c’est encore une étape dans le virage plus sombre de la saga, avec la mort d’un personnage central, et un aperçu des enjeux à venir. Avec en plus Helena Bonham Carter qui vient donner un peu de vie à ce festival de têtes tristes et sérieuses.

Pourquoi c’est pas parfait : La sensation que les intrigues se répètent et tournent en rond (nouvelle année, nouveau prof diabolique), et que Daniel Radcliffe et Emma Watson sont capables du meilleur comme du pire dès qu’il y a quelque chose à jouer. Et le coup de ralentir toute l’histoire parce que personne ne croit Harry et Dumbledore, avant qu’il ne soit en gros trop tard, sent le réchauffé à plein nez. 

2. HARRY POTTER ET LES RELIQUES DE LA MORT (PARTIE 1)

Sortie : 2010 – Durée : 2h26

photo, Emma Watson, Rupert Grint
Veuillez patienter

Ce qu’il se passe : Dumbledore n’est plus et Voldemort est de retour en pleine capacité : c’est la misère totale. Harry, Ron et Hermione sont contraints de fuir, plus isolés que jamais tandis que les alliés tombent (Maugrey Fol’Oeil, Hedwige). Ils marchent pendant des heures, trouvent un Horcruxe, marchent, dansent sur du Nick Cave, détruisent l’Horcruxe, marchent, en apprennent plus sur les Reliques de la Mort, courent, se font capturer puis sauver par Dobby, qui en meurt. Voldemort vole la baguette de Sureau dans la tombe de Dumbledore.

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La fin approche et va te choper

Pourquoi ça marche : Cet épisode d’Harry Potter est très facilement un des meilleurs films de la saga, tout simplement parce que c’est probablement le plus intime de tous. Prenant les attentes du spectateur complètement à contrepied, David Yates fait ici le choix audacieux de ne pas livrer un blockbuster d’action/aventure comme un autre, mais un vrai film d’errance et de déshérence, mélancolique, posé (lent diront les détracteurs) et anti-spectaculaire au possible, dont le sommet émotionnel est atteint lors de la danse entre Harry et Hermione.

Pourquoi ça marche pas : Globalement on aime bien Harry Potter et les Reliques de la mort – 1ère partie, alors ça fait un peu du mal de le dire, mais allons-y. Autant la dilatation du temps ressenti fonctionne bien, autant la gestion du temps de la narration boîte un peu, et on sursaute un peu lorsque le film souligne certains marqueurs temporels (surtout Noël). Nos trois acteurs jouent toujours mal. Ça passe hein, surtout vue la perf ahurie d’Helena Bonham Carter, mais c’est toujours pas terrible. Enfin, on sent dans quelques images et quelques looks (genre le chef des Rafleurs, ou le mariage chez les Weasley) que Twilight est bien à la mode en 2010.

1. HARRY POTTER ET LE PRISONNIER D’AZKABAN

Sortie : 2004 – Durée : 2h19

photo
Un look loin des gros bourrins-garous habituels…

Ce qu’il se passe : Harry Potter entame une nouvelle saison d’aventures à Poudlard. Mais cette année s’annonce sous de bien sombres hospices, puisque l’individu condamné pour avoir livré ses parents à Voldemort est de nouveau en liberté. Enfermé à Azkaban, Sirius Black (Gary Oldman) aurait dû ne plus jamais être une menace pour quiconque et certainement pas Harry et les siens. Manque de pot, avec son évasion, c’est tout le quotidien de Poudlard qui est menacé.

Les horribles gardiens de la mythique prison, les Détraqueurs, rôdent, et s’ils sont supposés protéger nos héros, leur présence n’est pas franchement rassurante. Et comme toujours, notre binoclard à balais va comprendre que des choses pas tout à fait catholiques se trament autour de lui et que tous ses professeurs ne sont pas aussi respectables qu’il y paraît.

Et si tout le monde lui mentait ? C’est la question qu’il pourra se poser après une terrible découverte. Sirius Black, en réalité son parrain, n’a jamais trahi, mais fut piégé par Peter Pettigrow, sa soi-disant victime. Et tout ça va péter à l’occasion d’une confrontation où vont s’affronter tous ces personnages… et un loup-garou.

Harry Potter et le Prisonnier d'Azkaban : photo
Et la mise en scène fut 

Pourquoi ça marche : Miracle, même au sein d’une série cadenassée à mort par son studio, conçue par et pour le fan service le plus stérile, produite au pas de course, il peut exister un ilot de créativité, ici incarné par le metteur en scène Alfonso Cuarón (futur réalisateur des Fils de l’homme ou Gravity). Aujourd’hui encore, on comprend mal comment Warner a eu l’audace de donner à un créatif aussi irréductible les clefs d’un tel blockbuster. Et le résultat est sans appel : seul film de la franchise à bénéficier d’une véritable mise en scène, d’une patte, d’une âme et d’une riche palette d’émotions.

Pourquoi ça ne marche pas : Cuarón, ordinairement grand maître de la narration, orchestre le plus souvent des récits à la fluidité admirable. Rien de tel dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, puisqu’il doit premièrement respecter le cahier des charges de cet énorme chantier qu’est la saga Harry Potter. Il ne peut pas totalement jeter à la poubelle l’héritage de Chris Columbus entre autres. Puis, il ne peut pas non plus traumatiser totalement les enfants. C’est sans doute la raison pour laquelle on voit peu son sublime loup-garou.

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Commentaires
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Byills

Bon pour une fois je suis plutôt d’accord avec vous (même si je pense que la coupe de feu devrait être dans les derniers.. si ce n’est le dernier. et que la chambre des secrets devrait gagner quelques places).

Par contre même si le prisonnier d’Azkaban est une pépite en tant que film il faut malgré tout bien admettre qu’au niveau adaptation il s’éloigne un peu trop du matériel de base

aya

tout est faux vraiment encore hp 3 en 1 er ca passe mais c’est faux c’est vraiment pas le meilleur

Ferdi

1:7 partie 2

Ferdi

1:le 7 partie 2

Steincore

C’est « de meilleurs auspices ».
Bisous

Mathilde T

Je n’ai lu que des extraits des romans donc je ne peux comparer les films avec . Je garde par contre un bon souvenir de ces derniers grâce à leurs décors très détaillés que j’adorais enfant ( ça manque beaucoup dans les décors numériques actuels) et je ne déteste pas en revoir un par moment .Grâce à elle je découvris de bons comédiens britanniques chez les adultes puis plus tard leur filmographie. Les acteurs anglais sont souvent jugés supérieurs aux américains
Je formulerais comme seul reproche des personnages qui gardent longtemps un comportement immature qui me faisait déjà sourire préado. Cependant à mes yeux subjectifs cette saga passe les années agréablement. Elle me convainc plus que Les Animaux fantastiques ou la mode teen movies qui me laissa de marbre envers des scénarios comme de l’esthétique.

Pas d'idée de pseudo

On a beau se plaindre que sur les sagas actuelles il n’y a pas de  »vrai » réal avec une vision, mais dans HP Warner a fait ça et ça marche pas trop : le prisonnier d’Azkaban est certes un excellent film, mais pas une bonne adaptation, et il s’intègre très mal au reste de la saga, justement à cause de la vision de Cuaron qui tranche avec ce qu’il y a avant et après

Pas d'idée de pseudo

@morcar
C’est normal, le tome 5 est le pire des livres de la saga, tout ce qu’il raconte c’est la crise d’adolescence d’Harry et c’est franchement chiant.
En revanche je trouve le film très cool, contrairement à la coupe de feu qui est une adaptation calamiteuse du meilleur livre de la saga

Morcar

N’étant pas particulièrement amateur de l’univers HP (que j’ai vus plusieurs fois malgré tout avec mes enfants), et n’ayant jamais lu les livres, j’ai peut-être une approche différente de ces films que ceux qui ont dévoré les livres et connaissent cet univers sur le bout des doigts, mais mon classement est totalement différent, et notamment concernant « L’ordre du Phoenix » qui est pour moi de très loin le pire de tous dans la franchise tant il ne mène à rien; On termine le film en n’ayant rien appris, en n’ayant pas avancé. On pourrait passer directement du précédent au suivant sans voir ce film sans que ça ne laisse de sentiment de manque.
Les meilleurs selon moi sont les 3 et 4 (le 4 est le seul que j’ai vu au cinéma, peut-être que cela influence mon avis).

Eomerkor

« afin de ramener Voldeprout à la vie »
Vous avez dicté le texte et au moment de dire Voldemort, vous avez lâché une caisse. Votre appli a interprété le son et l’a mixé avec le début du mot. C’est bien cela ?