Le meilleur, le moyen et le pire de Spider-Man : Far From Home, détaillé par la rédaction.
Alors qu’Avengers : Endgame a renversé quelques records avec ses 2,76 milliards (et vise Avatar avec une ressortie en version spéciale), Spider-Man : Far From Home est le premier épisode du MCU à engager la suite. Ultime morceau de la phase 4, entamée en 2016 avec Captain America : Civil War, le film de Jon Watts avec Tom Holland était donc attendu. Et le public, notamment français, est au rendez-vous.
Chez Ecran Large, l’avis est très mitigé (voir notre critique). Et après la critique sans spoilers, place à un avis détaillé sur le blockbuster, du meilleur au pire.
ATTENTION SPOILERS
LE MEILLEUR
L’ÉNERGIE TEEN MOVIE
Homecoming a voulu renouer avec l’esprit candide et volontiers hâbleur de Spider-Man. Pour ce faire, autant embrasser totalement la jeunesse du personnage et en faire un lycéen. De là, et considérant l’appétit actuel pour le recyclage des années 80, l’hommage aux teen movies de John Hughes était une pente naturelle, que Jon Watts ne s’est pas gênée pour emprunter. Spider-Man : Far From Home s’inscrit directement dans sa continuité.
Mais les personnages étant installés, leurs relations connues du public, le film qui nous intéresse peut pousser sa dynamique plus loin, et s’amuser avec une belle énergie. La verve adolescente et tendre de Spider-Man : Far From Home est sans conteste sa dimension la plus aboutie. S’amusant des mésaventures de ses jeunes protagonistes, mais ne les prenant jamais de haut, le récit s’offre même quelques moments assez touchants. Sortis de leur décor scolaire, les caractères s’affirment, les individualités s’affinent, et le film continue d’entourer ceux qui le peuplent avec un mélange d’énergie et de bienveillance délectable.
Plus étonnants, les dialogues parviennent même à se ménager quelques jolis petits éclairs d’absurde, notamment lorsque Ned entre en scène et se métamorphose au contact de Bettie. Bien sûr, rien d’inoubliable là-dedans, mais une empathie sincère pour une troupe de gamins attachants.
Un trio qui occupe bien à l’écran
TOM HOLLAND
Il était sans conteste l’atout roi (allez, avec Michael Keaton) du précédent long-métrage consacré au Tisseur. Pour autant, Tom Holland faisait ici face à un défi de taille. Car après deux épisodes des Avengers, son personnage a été modifié en profondeur, jusqu’à devenir un factotum de Tony Stark, voire une sorte de héros de seconde zone, ne servant qu’à booster son engagement émotionnel (le syndrome de Krilin, que connaissent bien les fans de DBZ) ou à introduire des gadgets délirants, opposés aux racines du personnage.
Grâce à l’absence de Robert Downey Jr. et à un décor qui l’expulse de son cocon, Tom Holland peut reprendre le contrôle et imposer son propre tempo à Spider-Man. Et encore une fois, il fait des merveilles. Acteur physique à la formation très complète, notamment en matière de danse et de gymnastique, le jeune artiste excelle à pirater ses propres scènes, transformer leur dynamique et la plier à son phrasé comme à sa gestuelle. Avec une fausse nonchalance plus qu’appréciable, il esquive ainsi plusieurs pièges traditionnels des blockbusters super-héroïques.
Mais Holland n’est jamais meilleur que quand il peut renvoyer la balle. Ainsi, ses échanges avec Zendaya s’avèrent le point fort de Spider-Man : Far From Home, emmené par une partition à la fois naïve, attendue, mais exécutée avec une sincérité qui rend ce duo loin d’être original irrésistiblement attachant.
Une des incarnations les plus populaires de Spidey
ZENDAYA
Elle était déjà une belle surprise dans Spider-Man : Homecoming, où son surnom de M.J. était révélé à la fin. Loin de la petite chose fragile type Liz dans le premier film, elle était l’adolescente rebelle qui roule des yeux, promène son air de bad girl en lançant des répliques cinglantes. Dans Far From Home, elle a gagné une place au premier plan. Sa romance avec Peter est centrale, et l’objectif premier du héros est bien de lui déclarer son amour. Mais même cette facette niaise est traitée avec humour et tendresse, notamment du côté de M.J. dont les grands airs cachent bien sûr une jeune fille timide et peu sûre d’elle.
Que le scénario décide de se jouer de la scène attendue où elle découvre l’identité de Peter, traduit bien une volonté de s’amuser avec certains motifs trop connus du genre, afin d’épaissir le personnage. M.J. n’est ni une potiche, ni une demoiselle en détresse, ni un génie, ni une combattante (la comparaison avec la Mary-Jane de Sam Raimi et la Gwen de Marc Webb est parlante). Elle est une fille comme les autres, gentiment complexe, amusante, angoissée et décalée.
À ce jeu, Zendaya se révèle excellente. Même dans une scène balisée, elle évite l’exagération trop familière des films hollywoodiens, préférant un jeu sobre et simple. Elle ne cherche ni les rires ni les larmes, et trouve une place beaucoup plus douce et attendrissante dans le groupe de seconds rôles, tout droit sortis d’une sitcom (notamment Ned et Betty). Face à un Tom Holland toujours à plein régime, c’est encore plus joli. De la série Euphoria à Dune, Zendaya monte, et c’est mérité.
LE MOYEN
L’ACTION TRÈS MOYENNE
C’est désormais quasi systématique : les blockbusters Marvel laissent une impression de produits écrits, tournés et traités à la chaîne en post-production, qui manquent cruellement d’idées de cascades, de chorégraphie, de pyrotechnie. La comparaison avec la trilogie Spider-Man de Sam Raimi est désormais inévitable, et ressortie à chaque fois. Comme The Amazing Spider-Man ou Spider-Man : Homecoming, Spider-Man : Far From Home n’y échappera pas. Que retenir de ce blockbuster en termes d’action ? À peu près rien.
Certes, des immeubles sont détruits, des vitres sont brisées, Spider-Man voltige, les Elémentaux apportent quelques amusantes couleurs à l’univers très urbain, et Mysterio crée des illusions également sympathiques. Le budget de 160 millions (fourchette basse du MCU) est donc dépensé à l’écran. Mais quelques immeubles et une tour de Venise qui tombent en morceaux, d’autres immeubles et une grande roue rayés sur une place à Prague, puis un pont attaqué à Londres sont loin de garantir un spectacle digne de ce nom. Le service est assuré, mais sans une once de magie, de folie, d’inventivité.
La direction artistique reste comme très souvent terriblement terne (la photographie de Matthew J. Lloyd est triste à en pleurer des larmes grises comme ses images), et le grand final se résume à une armée de drones CGI qui attaquent un pont sous un ciel d’automne. L’idée que derrière la magie (celle des Elementaux, des films de super-héros) se cachent des machines froides et interchangeables (les drones d’un sociopathe, les plans des business man de Marvel Studios) en serait presque belle, si le spectacle n’était pas aussi facile et peu inspiré.
SORTIR SPIDER-MAN DE NEW YORK
S’élever. Retomber. Apprendre, pour à nouveau s’élever. Tel est le mouvement emblématique de l’Homme-Araignée, une manière de s’élancer qui illustre personnifie Spider-Man, qui contient le sens profond de ce personnage aux passions, aux affects et drames réalistes. Toutefois, ces déplacements sont intimement liés à la géographie de sa ville natale : New York. Extraire le héros de son jus n’était donc pas une mauvaise idée, mais l’amener en Europe posait une question : arraché à la verticalité et sommé de s’accomplir dans un univers horizontal, comment le personnage allait-il évoluer, comment sa représentation pouvait-elle muter, et qu’est-ce que cela nous dirait de ses propres évolutions ?
De ce concept intéressant, et totalement indispensable si on entend raconter Spider-Man, Jon Watts ne fait absolument rien. Exception faite d’un bref plan où il se démène avec une façade s’écroulant alors même qu’il s’y accroche, le réalisateur paraît ne jamais s’interroger sur l’usage à faire des capacités pourtant incroyablement cinégéniques du super-héros. La preuve, comme Spider-Man : Homecoming, Spider-Man : Far From Home est terriblement ingrat en voltige.
Le film aura d’ailleurs poussé le vice jusqu’à couper du film une scène d’action afin d’en alléger le tempo, preuve que ce film spectaculaire est en réalité embarrassé avec l’idée même de spectacle (l’ensemble ne manquant pas, parallèlement, de saynètes parfaitement dispensables). Malgré une poignée d’idées sympathoches et aucun énorme ratage, on se désole un peu de voir Spidey se contenter trop souvent de courir, de grimper vite fait, pour utiliser mollement sa toile. Plus rageante, sa seule entrée un peu solennelle et excitante se fait via un parachute et un jump-suit, soit deux ingrédients qui n’ont jamais eu grand-chose à voir avec la panoplie du héros.
LE POST-ENDGAME
La grande idée maîtresse de Far From Home (Peter qui affronte les conséquences des événements d’Avengers : Endgame) était intéressante, et potentiellement forte dans un MCU qui a si souvent évité d’abîmer les héros et de leur infliger de vrais coups. La mort de Tony Stark, figure paternelle pour l’homme-araignée, était donc un moteur dramatique parfait largement teasé dans la promo.
Spider-Man : Far From Home commence d’emblée dans le vif du sujet après sa scène d’intro : un montage des héros disparus dans Endgame… sur I Will Always Love You de Whitney Houston. Le ton est donné, et il sera léger. Spider-Man est clairement du côté humoristique sur le spectre du MCU, et cet hommage quasi parodique recalibre vite le film. Le choix pourra sembler étrange après le drame premier degré d’Infinity War et Endgame, mais le film souffre surtout de son lien trop survendu avec le cœur du MCU.
Même si c’est moins problématique que Captain Marvel et surtout Ant-Man et la Guêpe, Spider-Man reste une aventure solo dont le lien avec un gros morceau des Avengers reste trop fragile et secondaire. Kevin Feige a survendu l’importance du film pour clore la Phase 3, mais à part les scènes post-génériques (la révélation de l’identité de Peter, les Skrulls qui ont pris la place de Fury et Hill avec leur accord) qui changent la donne, rien ne le justifie. Le premier Ant-Man concluait la phase 2 après Avengers : L’Ère d’Ultron, sans raison particulière, mais Endgame a changé tellement de choses que sa sortie si rapprochée, joue un peu contre lui.
Une image largement vendue en promo
NICK FURY ET MARIA HILL
Nick Fury et Maria Hill étaient donc en réalité des Skrulls, vus dans Captain Marvel. Pourquoi pas, mais pourquoi ? Nul doute que le joker « ça aura du sens dans 4 ans et 12 films » sera sorti, mais dans Spider-Man : Far From Home c’est loin d’être réellement efficace. Hormis une Cobie Smulders qui sous-joue en permanence, et éventuellement une réplique sur les Krees, rien ne nourrit le moindre doute, gêne ou étrangeté, si bien que ce petit twist final a un impact limité. Que la chose soit encore une fois traitée comme un sketch avec Talos et sa collègue dans la voiture, n’aide pas.
Le teasing d’une future adaptation de Secret Invasion devrait plaire aux fans, mais la manière dont Far From Home le gère est maladroite, et trop légère.
SHIELD pour Skrulls Hiding In Le Désert
LES SCÈNES POST-GÉNÉRIQUES
On notera que chacune des deux scènes post-génériques jouit d’une idée ludique et prometteuse. Voilà qui les place instantanément au-dessus du tout venant. Mais à bien y regarder, ces deux amuse-bouches manquent beaucoup d’assaisonnement.
Dévoiler l’identité du personnage au monde entier ? Pourquoi pas, mais faire intervenir ce rebondissement en guise de clôture souligne également le manque de prise de risques et l’absence de choix dramaturgique qui a précédé. Encore une preuve de la tendance prononcée du MCU, qui préfère se concevoir comme une avancée feuilletonnante, et pas comme un rassemblement de films. Une fois de plus, Marvel reste dans sa zone de confort, préférant faire des promesses plutôt que les tenir. Enfin, c’est une nouvelle fois placer Spidey dans les pas d’Iron Man, une position contre-productive cet ado qui lutte encore pour trouver qui il est.
Le constat n’est pas bien plus glorieux avec l’incursion spatiale de Samuel L. Jackson. Certes, l’idée et le décor nous titillent, mais en l’état, ce passage manque aussi d’une direction claire. À vouloir donner une micro-piste (Secret Invasion ?) sans trop en dire, le MCU prend le risque de transformer cette promenade spatiale en un clin d’oeil si léger qu’il en deviendra dispensable.
L’habit ne fait pas le moine. Ou l’araignée
LA PROMO QUI S’EST JOUÉE DES FANS
Dès le départ, Spider-Man : Far From Home était un objet étrange, annoncé et officiellement daté juste après Avengers : Endgame… alors que Peter Parker était une victime du snap de Thanos dans Avengers : Infinity War. Son retour était bien sûr attendu, mais balayer à ce point l’effet de surprise, rapprocher autant les deux films était une curiosité.
Le blockbuster aura largement vendu l’idée d’un Mysterio du côté des héros dans sa promo, et même ouvertement teasé le fameux multivers tant aimé par les fans, et récemment exploré avec brio dans Spider-Man : New Generation. Sauf que tout ça est faux.
Pour Mysterio, c’est un pétard mouillé : le personnage est un pur vilain dans les comics, et tout indiquait qu’il le resterait dans le film. Insister à ce point sur une alliance entre Spider-Man et lui, au lieu de jouer le mystère, était trop gros pour ne pas cacher une supercherie. Pour le multivers, c’est une tactique différente : l’idée est si plausible et excitante qu’elle a été gobée sans problème. Mais au final, n’est-ce pas dommage de griller cette carte pour un simplet effet marketing ? Le multivers est une direction passionnante pour Spider-Man, et dans le film, c’est une histoire réglée en quelques phrases.
« Bonjour, je suis le foutage de gueule en personne »
LE PIRE
TOUJOURS RIEN DE BIEN MÉMORABLE
Spider-Man est un des héros de l’écurie Marvel les plus propices à des scènes d’action inventives, iconiques et inoubliables. Les poses légendaires du personnage affrontant ses adversaires sur les couvertures glacées d’Amazing Spider-Man auront marqué plusieurs générations de lecteurs de comics, et Sam Raimi se sera fait un devoir de les adapter au cinéma pour en capturer la substantifique moelle. Comment donc Disney, nanti de moyens techniques considérables, d’un budget adapté a-t-il pu échouer à proposer quoi que ce soit de mémorable en matière de spectacle ? La réponse tient peut-être dans la structure scénaristique et thématique de Spider-Man : Far From Home.
Pendant près d’une heure, le film joue la carte du pur premier degré au sujet de Mysterio. Sauf que depuis toujours cet ennemi du Tisseur est un manipulateur, qui trompe son monde pour arriver à ses fins, et que le métrage a bien du mal à nous convaincre du contraire, d’où un sentiment de pesanteur sitôt l’intrigue focalisée sur sa marmelade héroïque. Plus embêtante, la mise en avant de Mysterio et de ses illusions condamne Peter Parker à rester en retrait pour que ces dernières ne soient pas tout de suite percées à jour.
D’où des scènes d’action peu engageantes, jamais bien complexes; et où le spectateur comme le personnage auquel il s’identifie demeurent satellites. L’heure de la confrontation arrivera bien trop tard, et si elle engendre une scène vraiment créative et stimulante, cette dernière est beaucoup trop brève, dénuée de conséquences, ou d’enjeux, pour rester dans les mémoires comme un sommet de la franchise arachnéenne. Dès lors, il ne restera plus au Tisseur qu’à affronter, littéralement, une armée de drones, ce qui constitue, eu égard aux infinies possibilités offertes par son univers comme celui de Mysterio, une capitulation totale en matière d’imagination.
UNE FOLLE IMPRESSION DE DÉJÀ VU
Une scène d’action où un super-héros sauve des adolescents dans une grande roue en train de vaciller ? Comme Shazam il y a quelques mois, où c’était déjà ridicule vu comme l’image est familière. Un ex-employé de Tony Stark rongé par la jalousie, qui monte un plan exagérément compliqué avec une personnalité publique comme appât ? Comme Iron Man 3 avec Aldrich Killian et le Mandarin. Voire même Spider-Man : Homecoming où Toomes devenait le Vautour après avoir vu son business tué par Stark Industries.
Même chose pour le concurrent de Peter qui le prend en photo en fâcheuse position dans les toilettes, ou le bad guy qui se lance dans un grotesque discours pour expliciter tout son plan.
Spider-Man : Far From Home ne va pas chercher bien loin ses petites idées, et ressemble à un énième patchwork de blockbuster générique. Ou comment assurer le service minimum.
Un costume noir n’y changera rien
MYSTERIO
Sur le papier, c’est une idée formidable et un personnage passionnant, qui contient en lui une très excitante allégorie du pouvoir de l’image, mais aussi du génie des techniciens des effets spéciaux. En effet, Mysterio vit par et pour l’art de la manipulation, mais à l’écran, il s’impose comme une invraisemblable brochette de mauvaises idées et de rageants ratages.
Un père symbolique de substitution qui séduira Peter, encore en deuil d’Iron Man ? Les couleurs de son armure évoquent celle d’Iron Man, un dialogue précis distille cette idée, le plaçant tel un continuateur de Tony Stark… Avant que le scénario l’abandonne. Purement. Et simplement. On comprend dès lors mal que l’intrigue ait perdu du temps à injecter ce concept pour ne rien en faire. Le grand génie du mal ? Jake Gyllenhaal ne peut nous en convaincre tant son jeu est atone. AVC ? Grève-surprise ? Clonage raté ? Fracture de la mâchoire ? Grosse crise de somnambulisme ? Difficile, en l’état, de saisir la direction voulue pour le personnage, à la caractérisation affreusement monocorde. Un choix d’autant plus bizarre que l’acteur se fend le temps d’un twist ridicule, qu’on jurerait sorti d’un film de Joel Schumacher, d’un monologue digne d’un Joker aux petits pieds… avant de redevenir un fonctionnaire du mal.
Là encore, d’abandons en renoncement, Spider-Man : Far From Home étouffe toute forme de singularité. Un constat d’autant plus accablant que le temps d’une petite séquence aux airs de court-métrage indépendant, Mysterio dévoile pleinement ses pouvoirs, son imaginaire putride et sa mégalomanie.
Quasi intégralement numérique, cette séquence pourrait être la bande démo d’un étudiant en arts numériques, tant elle contraste avec le reste des intentions du blockbuster et laisse fantasmer ce qu’aurait pu être une confrontation digne de ce nom, emmenée par ce redoutable adversaire.
« Et c’est là que je leur ai montré mon illusion, elle était grosse comme ça »
Après Avengers : Endgame qui a laissé la rédaction sur sa faim (voir le dossier complet par ici), Spider-Man : Far From Home est donc une nouvelle déception made in Marvel. Au mieux simplement sympathique, au pire franchement dispensable et limité, le film de Jon Watts est englué dans les problèmes habituels du MCU, et échoue à créer de vraies sensations fortes.
La phase 3 s’achève ainsi sur une note amère, avec Black Widow, The Eternals, Black Panther 2, Les Gardiens de la galaxie 3, Doctor Strange 2 ou encore Shang-Chi à l’horizon.
Retrouvez notre critique de Far From Home par ici.
Moi le film je l’ai trouvée super
Mais j’aimerais que Tom Holland est zendaya soit en couple dans la vrai vie
J’ai trouvé ce film sympa certes sans réelles surprise mais avec quelques scènes intéressantes (Spidey ‘coincés’ dans les illusions de Mysterio) et un humour qui fait parfois mouche. Je suis fan des 2 premiers Raimi, par contre, le 3 était une daube … amazing Spider-Man était cool
@Ludwig Van 0
Dans ce cas faut lire l’article et pas le titre (en plus c’est pas le titre de l’article, qui est « Spider-Man : Far From Home – encore une preuve que la recette Marvel s’essouffle gravement ? » : tu parles du mini truc sur la page d’accueil…)
L’article parle clairement des films, pas des chiffres. Les chiffres, y’a des articles entiers dédiés à ça. Et encore une fois, le dollar n’a jamais fait la qualité. Surtout quand Marvel dépense genre 250 millions en marketing seulement !
Et citer RT qui est régulièrement accusé de simplifier les notes de la critique (Metacritic est toujours en dessous…), sur la presse américaine qui a soutenu les Marvel à 85%… Si tes arguments c’est « on peut pas critiquer car les films font des cartons au box-office et la critique américaine aime »… ok, permets moi de juste dire : on peut aussi questionner et développer des arguments sur les films eux-mêmes, soi-même 😉
Et si t’adores les films, super pour toi. N’hésite pas à expliquer pourquoi tu les aimes, notamment Far From Home. Sans parler chiffre ou citer les autres. Mais en réagissant par ex aux arguments de l’article, histoire de parler cinéma 🙂
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 Holly Body
Dans ce cas, il aurait fallu titrer « sale année pour Ecran Large et ses lecteurs », parce « sale année » pour Marvel, qui fait cette année un véritable hold up au box office, et qui met la critique d’accord (respectivement 78, 94 et 91% sur RT), on en est a des années lumières.
Je ne vois pas comment Disney/Marvel aurait pu espérer mieux en 2019, et l’avis d’Ecran Large et de ses fidèles n’y changera pas grand chose. 😉
@M1pats : « Y a 2 catégories de Spidey fans, ceux qui l ont adoré en comic et ceux qui l ont découvert grace aux films de Raimi et qui donc ont une fausse idée sur le perso »
Ah c’est intéressant comme étude sociologique, ça m’a l’air très approfondi et documenté.
Je l’ai découvert en comics, mais j’aime les Raimi… Faut que je me range où pour correspondre à tes étiquettes ?
@Ludwig Van
Tu as dû rater le principal : on parle ici réussite artistique et ciné, pas business et compta.
Si les dollars faisaient les bons films et les bides, les mauvais films, ça se saurait … Défendre Marvel ok, mais le faire sérieusement et sans mauvaise foi alors
Encore un blockbuster fade qui confirme l’article qui dénonce la médiocrité ahurissante des blockbusters 2019, probablement la pire année depuis un baille. Non seulement je regrette définitivement l’absence de Sam Raimi mais carrément Marc Webb maintenant, qui au moins balance des moments sympas dans les deux The Amazing Spider-Man. Ici, c’est fade, pas très fun, pas très spectaculaire, oubliable très rapidement, mais comme c’est du MCU, c’est évidemment plus de 90% sur Rotten, le meilleur film de super-héros « depuis… » et ça va faire le milliard de dollars. Dépriment.
Bientôt 5 milliards de dollars en 3 films, soit une moyenne de 1,6 milliards par films, mais oui, « sale année pour Marvel »….
@Comics legende
Peut-être que vous devriez apprendre à écrire … Attardé , avez-vous dit ? ? ?
C’es Votre avis et je la respecte. Après chacun ses goûts. Moi j’aime bien les films Marvel c’est pas pour autant que je me sens attaquer si quelqu’un n’aime pas ça.La seul chose qui m’énerve depuis quelques temps c’est les commentaires de plus en plus raciste , homophobe et misogyne que l’on vois apparaître de plus en plus dans cette communauté de fans de Marvel.Je trouve ça dégoûtant.