Quels sont les meilleurs et pires films de la saga Fast & Furious, avec Vin Diesel, Paul Walker, Michelle Rodriguez et leur famille ?
Fast X est sorti le 17 mai 2023, après un nombre incalculable de problèmes en coulisses et de changements de réalisateurs en dernière minute. Il devait signer le début de la fin de la saga avant le dernier opus, Fast & Furious 11, mais comme le moteur ne cesse de tourner avec la famille de Toretto, Vin Diesel a finalement annoncé qu’il y aurait peut-être un Fast & Furious 12 (à la bonne heure). Pour beaucoup c’est le signe que la fin du monde est proche et qu’on la finira devant un nouveau délire à quatre roues de l’équipe de rapide et furieux.
Pour d’autres, notamment dans l’équipe, ces éléments constituent autant de raisons de célébrer le grand messe de la gazoline, le bonheur de la tôle froissée et l’avènement de saint Baboulinet. Mais après plus d’une décennie de plaisir régressif en forme de carambolage cosmique, quels sont les chapitres de la saga que nous préférons ? À l’issue d’un vote démocratique, la rédaction a passé la seconde pour vous dévoiler ses choix.
11. Fast & furious 10
Sortie : 2023 – Durée : 2h21
Ce qu’il se passe : Vous vous souvenez du baron de la drogue Hernan Reyes, tué dans Fast & Furious 5 ? Pas grave, Fast X remontre tout en flashack, pour expliquer que son fils Dante veut se venger de Dom et sa bande. Il veut les faire souffrir, et s’arrange pour séparer la famille et les faire passer pour des criminels (ce qu’il sont, oui). Letty est emprisonnée, Jakob se sacrifie, et l’avion de Roman, Tej et compagnie se crashe. A la fin, Dom et son fils sont à la merci de Dante, qui s’apprête à faire péter un barrage sur eux. FIN.
Pourquoi c’est probablement le pire épisode : Parce qu’à ce niveau de foutage de gueule, avec un budget pharaonique (plus de 300 millions apparemment) et une logique super-minable de super-franchise (une conclusion coupée en deux voire trois parties, avec un cliffhanger indigne d’une mauvaise série), on devrait peut-être arrêter d’en rire. Le public est devenu le dindon de la farce Fast & Furious, qui ne prend même plus la peine d’enrober sa gigantesque connerie dans un spectacle digne de ce nom.
Oui, Fast & Furious 10 aligne les explosions, les cascades, les courses-poursuites et autres doigts d’honneur à la gravité terrestre. Mais quand la meilleure scène (la boule-bombe à Rome) rappelle simplement un précédent film (le coffre-fort de F&F 5), et quand tout finit par se ressembler à force de filmer les mêmes ponts et autoroutes depuis cinq ou six films, c’est que la fête est finie. Vu le bordel de la production (Justin Lin a quitté le tournage après une semaine, le scénario n’était pas fini, et une partie des scènes a été tournée sans réalisateur), difficile de blâmer Louis Leterrier, engagé pour sauver la mise.
Fast X se transforme vite en torture avec 2h20 interminables, principalement parce que le « scénario » a la fabuleuse idée de séparer la famille en plusieurs groupes, amener de nouveaux personnages (Brie Larson, pitié) et en ramener d’anciens (Helen Mirren, Jason Statham, pitié), histoire de ralentir le rythme et rallonger la parlotte au-delà du bon sens. Ne reste plus qu’à observer ce triste cirque, hier amusant et aujourd’hui minable, à commencer par le roi Vin qui se prend définitivement pour Saint-Diesel.
Moments cultes : Les retours de Gal Gadot et Dwayne Johnson à la fin du film, parce qu’à ce stade, pourquoi pas. Autant ramener tout le monde pour se noyer en famille.
La critique de Fast & Furious 10 alias Fast X
10. 2 FAST 2 FURIOUS
Sortie : 2003 – Durée : 1h47
Tyrese Gibson alias l’acteur toujours là depuis mais tu t’en fous un peu avoue
Ce qu’il se passe : Brian a refusé d’arrêter Dom, son « bro ». Il pose ses valises à Miami. Mais on lui confie vite une mission qu’il ne peut refuser : arrêter un baron de la drogue argentin. Il s’alliera avec son vieux pote Roman, fera la rencontre de plein de gens qui aiment le tunning et les couleurs discrètes, ainsi que d’une agent de la DEA sexy. Il finira par jeter sa voiture très fort sur un bateau, pour sauver la fille sexy, arrêter le trafiquant et prendre ses sous. Thug life.
Pourquoi c’est trop con trop bon : Tyrese Gibson fait ici ses premiers pas dans la saga, et quels pas ! Dès le début de 2 Fast 2 Furious, ce comédien approximatif nous offre une des partitions les plus absurdes de récente mémoire, mélange de babillement ahuri et de charnier synaptique. Ajoutez à cela quantité de cascades numériques bizarres, du tunning complètement fluo et la vulgarité inhérente à la ville de Miami, et vous tiendrez un petit précis de mauvais goût difficilement égalable.
Eva Mendes, stp ne reviens pas pour le final
Pourquoi c’est trop con trop non : Pour qui n’est pas fasciné par les cylindrées de kékés daltoniens, le visionnage du film tient du chemin de croix. Sans compter que Paul Walker seul aux commandes de la saga qui a starifié Vin Diesel, a bien du mal à y imprimer sa patte. Le récit s’avère même très chiche en action, comme le rappelle son final rigolo mais très vite expédié. Bref, il faut quand même s’accrocher pour supporter ce qui demeure à ce jour le plus nul des F&F.
Moments cultes : Alors là c’est pas évident et c’est étonnant vu que cette suite a coûté quasiment deux fois plus cher que le premier. Allez on va dire que quand le grand méchant révèle à Eva Mendes qu’il sait depuis toujours qu’elle est une espionne de la DEA, c’est de la frappe de lolance de l’extrême et qu’on aimerait bien savoir pourquoi il ne s’est pas débarrassé d’elle plus tôt du coup. Sinon, le saut de l’espace final de la voiture du héros est assez rigolo.
9. FAST & FURIOUS : HOBBS & SHAW
Sortie : 2019 – Durée : 2h16
« T’es beau gosse » « Non arrête, c’est toi » « Non j’insiste… »
Ce qu’il se passe : Quand un méchant virus est volé, et convoité par un super-soldat cyber-terroriste physiquement-Terminator-ou-presque, les autorités réunissent Hobbs et Shaw pour sauver le monde. Les deux hommes ne se supportent pas et hésitent entre servir à quelque chose, et s’en envoyer dans les dents à coups de blagues sur le crâne chauve de l’un ou la « petite » taille de l’autre. Ils sont aidés par Hattie, la soeur de Deckard, qui hésite entre les suivre ou les larguer dans une ruelle pour les laisser finir leur concours de mâles.
Pourquoi c’est con et bon : Parce que le film tente à la fois de marier la dimension WTF de la saga mère, tout en retrouvant l’ADN de buddy movie badass, Fast & Furious : Hobbs & Shaw joue sur une multitude de cartes, qui l’autorise à verser dans une action très décomplexée. Course-poursuite urbaine, cascades vertigineuses, ou baston brutale, le scénario pioche autant dans le cinoche décomplexé des 80’s que de la SF barrée.
Et au milieu de cet énorme bordel, pas toujours harmonieux, la présence de Vanessa Kirby est un ajout de choix. Formidablement charismatique et athlétique, l’actrice vue dans The Crown et Mission : Impossible – Fallout offre au duo Statham/Johnson une énergie à même de varier les situations, renouveler les enjeux, et dynamiser des séquences de castagne bourrines à l’extrême.
Les géants aux blagues d’argile
Pourquoi c’est trop con et mou en plus : Réunir Dwayne Johnson et Jason Statham a beau être une idée amusante sur le papier après Fast & Furious 7 et Fast & Furious 8, ça ne dispensait pas l’équipe de trouver de bons scénaristes capable d’écrire des punchlines dignes de ce nom, des scènes de buddy movie efficaces, et quelques scènes d’action originales et à la hauteur de la folie de la saga.
Sans ça, Fast & Furious : Hobbs & Shaw devient donc un banal et bête blockbuster, qui n’offre aucun moment d’anthologie ridicule et jouissif comme un bon Fast & Furious, la faute à des scènes d’action faciles (une poursuite entre voiture et moto, une baston dans un hangar, une baston sous la pluie). Les quelques bonnes idées (la poursuite sur la façade d’un immeuble, le climax sur la falaise) sont filmées sans panache, et le rythme du film est une grosse faiblesse, surtout avec plus de deux heures au compteur.
Et inutile d’attendre des étincelles de The Rock et Statham, tant leurs échanges sont plats, et leur duo très classique. Le discours family friendly tartiné n’aide pas.
Notre critique de Hobbs & Shaw
8. FAST & FURIOUS : TOKYO DRIFT
Sortie : 2006 – Durée : 1h44
Le héros qu’on a tous oublié, hommage à toi Lucas Black (revenu dans Fast & Furious 7)
Ce qu’il se passe : Sean Boswell est un passionné de tuning qui accepte de vivre au Japon sous la tutelle de son père pour échapper à la prison. Il retombe dans ses travers en découvrant le drifting aux côtés de Han. Il veut battre Drift King et récupérer au passage sa petite amie. Le cousin de Drift King est un yakuza qui le prévient qu’Han lui vole de l’argent. Une course poursuite s’engage, Han meurt dans un accident, Sean bat Drift King, et Vin Diesel fait un caméo à la toute fin. Voilà.
Pourquoi c’est pas entièrement nul : Le fait d’installer l’action au Japon a permis d’exploiter le sentiment d’exclusion de Sean et Neela, ce qui rajoute de la profondeur à un propos assez simpliste. Le film a voulu innover en délaissant la notion cruciale de vitesse des deux premiers opus au profit de plus de maîtrise et d’élégance dans la conduite des voitures, mais avec tout autant de risques. Le troisième volet est d’ailleurs le premier à faire mourir un personnage d’un « simple » accident, le truc qui arrive fréquemment quand on fait le kéké au volant, et c’est bien de le rappeler.
Pourquoi c’est surtout nul quand même : A ce stade, on sent que la saga avance à l’aveugle et se cherche, malgré son gros budget de 85 millions (plus que 2 Fast 2 Furious et bien plus que Fast & Furious). C’est quand même bête d’introduire un personnage principal qui ne revient à aucun moment dans la saga hormis une apparition oubliable et oubliée dans Fast & Furious 7. Seul le destin de Han compte pour la suite, alors pourquoi en avoir fait un personnage secondaire et terriblement fade au lieu de le mettre sur le devant de la scène ? Serait-ce de l’improvisation ?
Si le film essaie de se démarquer, il conserve les mêmes mécanismes, à savoir celui qui débarque mais est doué, ou encore la jolie fille qui a le mauvais grand frère. Au final, tout le monde fini par se pourchasser en voiture à vive allure dans les rues et bye bye l’élégance et la promesse de nouveauté. Le récit est lent et n’est qu’une introduction au futur Fast & Furious-verse. Avec quand même un bonus pour le cousin Yakuza, parce qu’on est au Japon alors il en fallait au moins un.
À noter que c’est en partie grâce à Fast & Furious : Tokyo Drift que la saga Riddick a pu continuer : Vin Diesel a accepté cette apparition en échange des droits pour sa société de production, One Race. Ça aura au moins servi à ça.
7. FAST & FURIOUS 4
Sortie : 2009 – Durée : 2h10
Ce qu’il se passe : Loin des Etats-Unis, Dom et sa bande décident de se séparer pour mieux échapper à la police. Il apprend quelques mois plus tard que Letty a été assassinée, et cherche à la venger. Il recroise Brian, agent du FBI, sur la piste du même sale type, et le duo se reforme pour infiltrer un cartel qui prévoit de passer la frontière mexicaine.
Ils pistent l’homme qui a tué Letty, et Dom apprend qu’elle était devenue une indic pour Brian, pour nettoyer le casier judiciaire de son chéri. Ils chassent et tuent les méchants, et Dom refuse de fuir : il ne veut plus courir. Il est condamné à 25 ans de prison… mais Brian, Mia et leurs amis décident à la fin d’attaquer le convoi pour le libérer.
Pourquoi c’est assez cool pour en rire : C’est le re-début de la franchise, où Vin Diesel et Paul Walker se retrouvent après avoir été séparés durant deux films. En gros, c’est la vraie suite officielle de la saga. C’est aussi le début du n’importe quoi à venir avec la mort-mais-en-fait-non de Michelle Rodriguez alias Letty, qui fera sombrer la saga dans la telenovela version blockbuster. C’est aussi la première apparition de Gal Gadot alias Wonder Woman.
Le duo se retrouve, et ne se lâchera plus jusqu’au septième
Dejà derrière Fast & Furious : Tokyo Drift, Justin Lin applique son savoir-faire à l’entreprise, en emballant quelques scènes solides, avec un minimum de style pour réhausser le spectacle – il a été réembauché pour Fast & Furious 5, Fast & Furious 6 et Fast & Furious 9 depuis. Il revient à Los Angeles, ramène l’aventure sur les paysages connus, recentre tout ça sur le groupe (venger Letty, réunir Brian et Mia, remettre les héros dans de jolies courses). Avec un budget limité (environ 85 millions), il assure le show.
Pourquoi c’est pas super du tout : Fast & Furious 4 n’a pas encore la folie des grandeurs, si bien que l’action reste un peu molle et trop carrée pour véritablement marquer. Une énième course dans Los Angeles n’a rien de bien sensationnel et pas grand chose ne ressort de cet épisode scolaire, qui reste l’un des moins marquants (moins spectaculaire et absurde que les suivants, moins kitsch et naze que les précédents : perdu dans le néant du dispensable). Le numéro de Vin « Je suis acteur je vis un drame » Diesel n’arrange pas l’affaire,
Moments cultes : Vin Diesel vs camion citerne qui fait des tonneaux dans la scène d’intro.
6. FAST & FURIOUS 9
Sortie : 2021 – Durée : 2h23
Ce qu’il se passe : après avoir été successivement chauve, voleur, gangster, chef de gang, super espion, puis super super espion, Dom s’essaie à la vie de famille élevant un tracteur tout en conduisant son jeune fils. Manque de pot, c’est le moment que choisit son frangin Jakob pour réapparaître dans sa vie, occasionnant une lutte fratricide qui pourrait bien décider du sort du monde dans le futur de demain. Mais à la fin, ils redeviennent copains, parce que si si la famille.
Pourquoi le cool coule un peu : C’est la veine espionnage décérébré mâtiné de drama idiot qui aura porté la franchise à son sommet. Deux ingrédients que Fast & Furious 9 amène par endroits à un niveau d’incandescence sans pareil. On pense bien sûr à la mission inaugurale dans la jungle, qui pousse si loin les potards de l’absurde qu’elle imprime sa marque de fun total longtemps après le visionnage. En effet, nos héros y affrontent une nuée de véhicules suréquipés en armement létal, pendant que Vin Diesel prouve que n’importe quelle voiture peut être projetée au-dessus du vide face à un jet furtif, pour peu qu’une bonne équipe de techniciens 3D soit dans les parages.
Mais c’est bien sûr la greffe de John Cena qui provoque de beaux éclats de rire. Comme quantité d’artistes venus des arts martiaux ou du catch, l’artiste à défaut d’être un génie de l’interprétation, est rompu à la scène et au jeu avec son image. En résultent des dialogues totalement surréalistes, un concours de gros bras absurde, le tout saupoudré de serrage de mâchoires. Et quand ce festival non sensique surgit au milieu d’un climax au cours duquel des cascadeurs fous ont décidé de gâcher plus de tôle que l’ex-URSS n’aurait été capable d’en produire en une année, forcément, le délire régressif devient irrésistible.
Pourquoi ça ne passe pas la seconde : malheureusement, la saga fait du surplace et n’essaie jamais de se réinventer. Son intrigue d’espionnage à coups de résurrection désintéresse franchement, en cela qu’elle n’a finalement aucun sens et semble uniquement présente pour feindre de raconter quelque chose. À ce titre, le retour de Han s’avère des plus frustrants. Trop expédié pour être étonnant, trop incohérent pour qu’on s’y intéresse et dénué de tout humour qui pourrait sauver l’entreprise, c’est une douloureuse expérience.
Vin Samplomb en vacances à Grass Glow, en Ecosse
Douleur encore démultipliée par la durée criminelle de l’entreprise, laquelle témoigne plus de l’incapacité des scénaristes à raconter une histoire avec des enjeux véritables, que de l’a générosité d’un film qui se perd plus en dialogues qu’en scènes d’action. Et malgré la volonté de respecter l’ADN du premier film à la faveur de plusieurs flashbacks au casting bien pensés, Vin Diesel est trop autosatisfait pour ne pas parasiter le second degré qu’appelle l’entreprise. Cet assèchement se retrouve jusque dans les décors, qui n’ont jamais été aussi peu investis, semblables, et manifestement génériques.
Notre critique de Fast & Furious 9
5. FAST & FURIOUS 8
Sortie : 2017 – Durée : 2h16
Charlize « give me the paycheck » Theron
Ce qu’il se passe : Encore une fois, l’équipe des rapides et furieux se reforme pour une nouvelle mission car Dominic est passé du côté obscur en travaillant pour la mystérieuse Cipher. La « famille » s’allie donc avec Hobbs mais aussi Shaw pour cette mission, parce que pourquoi pas. On apprend que Dom s’est allié à Cipher car elle retient en otage son ex-copine Elena et son fils, dont il ignorait l’existence. Après une confrontation entre le groupe et Dom à New York, il tue Shaw après avoir volé des codes nucléaires mais Elena est finalement abattue.
En Russie, Cipher vole un sous-marin nucléaire mais Dom lui avoue qu’il a fait semblant d’être à ses côtés pour sauver son fils. Alors que les frères Shaw (car oui les deux sont vivants en fait) sauvent le fils de Dom dans l’avion de Cipher, une course-poursuite glacée et explosive se déroule entre voitures et sous-marin. Dom confronte Cipher mais elle parvient à s’échapper. La famille se fait un barbuc comme d’hab pour se retrouver.
Pourquoi c’est drôlement débile : Une nouvelle fois, la saga réussit à intégrer de nouveaux personnages (l’antagoniste Cipher incarnée par Charlize Theron et la mère des frères Shaw, Helen Mirren) avec un certain brio. C’est rapide, c’est concis et ce n’est surtout pas trop lourd, même si encore une fois les motivations de la méchante Cipher n’ont rien de très originales.
Ailleurs, Fast & Furious 8 offre encore une fois une ribambelle de scènes d’action (c’est le plus gros budget de la franchise, près de 250 millions), et surtout visite pas mal de contrées entre les terres chaudes cubaines, les rues grouillantes de New York et celles glacées de Russie. Le moyen de nous faire voyager encore pas mal. Et puis ce huitième volet ouvre les perspectives d’un duo futur Hobbs & Shaw habilement.
Pourquoi c’est surtout con quand même : Avec l’épisode 7, la saga a atteint une apogée niveau mégalomanie et séquences d’action extravagantes, et de facto, on voyait difficilement comment Fast & Furious 8 pouvait faire mieux. Si le film se donne beaucoup de mal pendant 2h16 pour continuer son délire grand-guignolesque (le fameux jeté de missiles de Dwayne Johnson), elle en fait sans doute un peu trop et manque presque d’auto-dérision. Les scènes d’action sont totalement connes mais se prennent trop au sérieux désormais, ce qui détruit une grande partie du charme de la saga. Et puis le retour des personnages morts qui en fait ne l’étaient pas, ça commence à saouler.
Moments cultes : Hobbs qui pousse un missile nucléaire sur la glace à la force de ses bras, les wingsuits des frères Shaw, les voitures qui tombent une à une du parking à New York. Ah et la baston entre Hobbs et Shaw en prison.
Notre critique de Fast & Furious 8
4. FAST & FURIOUS
Sortie : 2001 – Durée : 1h46
Ce qu’il se passe : Brian est un policier sous couverture qui doit gagner la confiance de la « famille » de Dom, suspectée (et coupable) du vol de plusieurs camions de marchandises. Toretto est également un adepte des rodeos urbains qu’il fait découvrir à Brian, qui apprécie (un peu trop) l’expérience. Il songe même à laisser tomber sa mission, ses sentiments pour la petite soeur de Dom y étant aussi pour beaucoup. Au final, le policier décide de laisser Dom s’enfuir alors qu’il est sur le point de se faire arrêter, ce qui lui vaut d’être viré de la police.
Pourquoi c’est tellement con-cool: Même s’il est écrit à la truelle, le premier volet est le plus profond et cohérent de la saga, celui qui cherche vraiment à raconter quelque chose en plus d’en mettre plein les mirettes. Le film montre comment deux hommes de principes peuvent renier leurs valeurs pour embrasser le crime (bon, on ne parle pas de trucider des gens non plus). Le tout avec le seul scénario qui donne vraiment l’impression de savoir où il va.
Vin Diesel incarne d’ailleurs un personnage beaucoup plus complexe que dans les suites. Il est partagé entre ses valeurs, qui lui viennent de son éducation religieuse et très familiale, et l’illégalité qu’il choisit pour vivre sa passion, transmise par son père. Il est prêt à tout pour subvenir aux besoins de ses proches, mais aussi capable de péter les plombs et de fracasser la tronche du pilote responsable de la mort de son père à coups de clé à molette.
Pourquoi c’est pas non plus très bon : Grosses cylindrées tunées, carrosseries rutilantes, pneus fumants, musiques outrageantes et photographie qui décolle la rétine, tout pue les années 2000. Même si le film essaie de faire découvrir aux spectateurs un univers d’ordinaire très fermé, il n’arrive pas à contourner suffisamment tous ses clichés.
Michelle Rodriguez a elle seule ne suffit pas à relever le traitement réservé aux femmes, réduites à des potiches en mini-jupe qui se trémoussent sur des capots. Pas mieux que les hommes et leur perpétuel concours de qui a la plus grosse. S’ils ont un sens, les moments dramatiques de confessions autour d’une coronna sont maladroits et trop mièvres par rapport au ton général du film. Revoir Fast & Furious 18 ans après, ça fait donc mal.
3. FAST & FURIOUS 6
Sortie : 2013 – Durée : 2h10
Comment recycler un personnage pour lui donner quelque chose à faire
Ce qu’il se passe : L’équipe de Dom est encore dispersée autour du monde après le casse de Rio, car recherchée par les autorités, encore. Heureusement, l’agent Hobbs va demander de l’aide à Torreto pour trouver Owen Shaw car il détient Leticia Ortiz. Dom accepte avec un bonus en plus : l’équipe est graciée et peut revenir vivre aux Etats-Unis si la mission réussit.
Après un passage à Londres, une course-poursuite en tank et Letty l’amnésique qui retrouve la mémoire, Shaw est capturé par le groupe. Pour éviter un problème, il le libère puis le tue dans une ultime mission de sauvetage aux Canaries. Le groupe se reforme à la fin mais un grand méchant arrive : Deckard Shaw, le frère de Owen.
Le temps des coeurs brisés par la vie (et les scénaristes fous)
Pourquoi c’est tellement génialement ridicule : Ce sixième volet est absolument jouissif puisqu’il accentue la folie qui formait déjà une grande partie du cinquième film. En termes de cascades, Fast & Furious 6 nous offre sans doute l’une des scènes les plus débiles de la saga avec ce sauvetage aérien à mains nus sur une autoroute. Avec 160 millions de budget (le plus gros de la franchise à l’époque), c’est du spectacle pur et dur.
C’est aussi l’introduction de la famille Shaw dans la saga et donc d’un des personnages les plus emblématiques depuis avec Deckard Shaw. Voir Dwayne Johnson et Vin Diesel en mode concours de gros bras est assez amusant et c’est également le retour de Leticia Ortiz dans la famille F&F. Du fan service, du spectacle et beaucoup de folie : que demande le peuple.
Pourquoi c’est bien con quand même : Parce qu’au fond, la saga n’a plus aucun sens. Elle fait revenir un personnage décédé, les cascades sont tellement dingues et incohérentes que l’ensemble est juste un ramassis de connerie et même si ça fait beaucoup rire tellement c’est con, le surplus d’action est parfois un peu lassant. En tout cas, pour des non-fans de la franchise, difficile de trouver quelque chose d’intéressant dans ce sixième volet.
Moments cultes : Rien n’arrive à la cheville de la scène de la course poursuite du tank sur l’autoroute où Torreto sauve Letty dans les airs, en l’attrapant dans ses bras, avant de retomber sur le pare brise d’une de leurs cylindrées. Du pur génie. Reste aussi la scène du crash d’avion à coups de grappins et un combat féminin dans le métro.
2. FAST & FURIOUS 7
Sortie : 2015 – Durée : 2h14
Ce qu’il se passe : Dom, Brian et la famille vivent heureux aux Etats-Unis mais Deckard veut venger son frère, et commence par taper fort Hobbs, tuer Han à Tokyo et faire péter le maison des Toretto. Engagés par Mr. Nobody, les héros acceptent de récupérer un programme informatique dangereux, qui leur donne envie de sauter d’un avion en voitures, et de déraper dans les gratte-ciels d’Abu Dhabi au coucher de soleil. Tout le monde finit par sa bastonner à Los Angeles, pendant que Letty retrouve toute sa mémoire et que Brian annonce qu’il prendra une retraite de bon papa. Il disparaît au loin, en voiture.
Le début d’une scène d’action dantesque
Pourquoi c’est extrême à tous les niveaux : Fast & Furious 7 est presque au sommet de la saga puisqu’il pousse tous les curseurs au maximum et ne recule devant rien pour provoquer le vertige (du spectacle, de l’absurdité). C’est une overdose, et c’est la garantie d’une saturation avec une foule de scènes dantesques, toutes plus absurdes les unes que les autres.
Comment oublier l’intro avec Jason Statham qui sort de l’hôpital en morceaux ? Les voitures tombées d’un avion ? Paul Walker qui défie la gravité au bord d’une falaise comme Nathan Drake ? Michelle Rodriguez qui tape Ronda Rousey ? La voiture qui file entre deux buildings d’Abu Dabi au ralenti ? Dwayne Johnson qui écrase un drone avec une ambulance ? Vin Diesel vs Jason Statham vs le parking en béton ? Le spectacle dirige tout et écrase tout.
James Wan sait filmer, gérer l’action et le rythme, et donne à ce septième volet une belle énergie. Avec un budget massif de près de 200 millions, il avait les moyens de s’amuser. C’est aussi l’épisode des larmes, avec le départ littéral et symbolique de Paul Walker. Décédé en novembre 2013 pendant le tournage, l’acteur a été en partie remplacé par ses frères, avec la magie des effets spéciaux. Le scénario a été réécrit pour lui offrir une sortie lumineuse, donnant à cet épisode une émotion toute particulière lorsque des images des précédents films défilent avant qu’une route vers l’au-delà n’achève l’aventure.
Pourquoi c’est extrême et trop à tous les niveaux : Le film est trop long et n’échappe pas aux pires travers de la saga avec ses plans sur des filles en bikini, ses mauvaises musiques sur des montages ignobles des décors et des figurants, ou encore les traits d’humour qui gênants qu’autre chose (coucou Tyrese Gibson et la mort de Kurt Russell). L’overdose et la saturation guettent aussi au fil des scènes d’action, si bien qu’une fusillade dans un hangar noir devient presque soporifique face aux cascades extrêmes.
Moments cultes : Le plan d’intro où Jason Statham annonce la couleur en sortant de l’hôpital. La voiture qui traverse les buildings d’Abu Dhabi, au ralenti, avec le soleil derrière, des vitres brisées, et les gouttes de sueur pour tout sujet au vertige. Le « I am the calvary, woman » de Dwayne Johnson. Les adieux de Paul Walker sur une route, à la fin.
1. FAST & FURIOUS 5
Sortie : 2011 – Durée : 2h10
« Laissez la police faire son travail, dès que j’aurai de plus amples informations… »
Ce qu’il se passe : Parce que les scénaristes sont bourrés, Dom doit absolument cambrioler une banque à Rio de Janeiro. Du coup, il rappelle quasiment tous ses copains de tous les films d’avant, afin de planifier un braquage de ouf malade. Mais tout ça ne plaît pas vraiment à Dwayne Johnson, super flic international spécialisé dans le cassage de bras. À la fin, les gentils parviennent à voler le coffre-fort de la banque (littéralement) et Dwayne leur fait un sourire, parce qu’il sait qu’on fond de lui, il est un peu comme eux.
Les scénaristes reprennent un shot et dans la scène post-générique, Eva Mendes réapparaît et donne un dossier secret à Hobbs… qui révèle que Letty n’est pas morte.
Le duo iconique avant la bagarre
Pourquoi c’est mieux que du Bergman : Parce que cet épisode est tout simplement le plus maîtrisé et équilibré. La saga entame pleinement sa mue vers le délire mégalo à base d’espionnage et de missions gogoles, mais atteint un niveau inédit, visuellement parlant. L’intro à la James Bond/marcel est un modèle d’efficacité et de spectacle, tandis que la baston est enfin impressionnante. C’est le premier épisode à grimper sur l’échelle des budgets, avec 125 millions au compteur, pour affirmer un désir d’entrer pour de bon dans l’arène des gros films.
L’arrivée de Dwayne Johnson permet de porter ce Ocean’s Eleven dégoulinant de créatine vers les sommets, notamment lors d’une poursuite finale aussi rigolote qu’incroyablement spectaculaire.
« On va encore être en retard pour le carnaval ! »
Pourquoi en fait non : Dans sa volonté de présenter un véritable best-of de la franchise, ce Fast & Furious 5 en fait un peu trop et souffre notamment d’un énorme excédent de personnages. Certains n’ayant droit qu’à une ou deux répliques, on se demande bien pourquoi alourdir un récit qui ne brille déjà pas par son sens la légèreté. Et du coup, le film est bien trop long, dépassant allègrement les 2 heures, quand sa ravissante débilité et ses thèmes exigeaient un récit plus ramassé.
Moments cultes : L’intro où nos héros finissent par lancer un camion dans un train en essayant de le cambrioler discrètement. N’oublions pas non plus le moment où Dwayne Johnson casse tout un barrio en poursuivant quelqu’un de rues en rues, ou la parade amoureuse qu’il entame avec Vin Diesel le temps d’une séance de castagne bien rude. Enfin, le climax demeure un des plus fous de la saga, ainsi qu’un des plus spectaculaires et aboutis techniquement.
C’est. . Maintenant ras-le-bol 2025 elle sort aujourd’hui 2024
Ce classement est vraiment bien sauf pour le 10 clairement mieux que le 9 et le 8
Est-ce réellement une bonne idée de faire un classement des « F&F » ? Ça reste des gros actioners qui n’ont pas d’autres ambitions que de divertir. Parce qu’il ne faut pas se leurrer il n’y aucune volonté de révolutionner le cinéma, juste de ramasser un maximum au box-office.
Si effectivement le premier opus peut être considéré comme un « Point break » like qui a le mérite de bien installer les personnages et cette notion de « famille » qui fait tout l’intérêt de la saga. Car finalement, au-delà du tuning, des grosses bagnoles et des « belles » nanas, c’est une valeur dans laquelle tout le monde peut se reconnaître.
« 2 fast 2 Furious » et « Tokyo Drift » sont des loners moyens qui ont néanmoins le mérite d’introduire chacun des personnages qui agrandiront la famille qui n’aura de cesse de continuer de s’agrandir jusqu’au dernier épisode sorti.Le quatrième c’est l’épisode qui va faire revenir Dominic Toretto dans la franchise et faire de Vin Diesel le despote égocentrique qu’il est devenu. On passera sur ses talents d’acteur, tant la franchise n’a pas pour but de faire avoir un Oscar à ses actrices/acteurs. Soyons clairs toutes et tous font le boulot correctement à mi-chemin entre inexpressivité et cabotinage.
« Fast Five » pour moi l’opus qui a fini par me convaincre que j’irai voir tout les « F&F » jusqu’au bout. Parce que si je suis fan de films plus profond tels « La liste de Schindler », « le fabuleux destin d’Amélie Poulain », « La haine » ou « Pulp fiction », je suis aussi amateur de gros divertissements pachydermiques ayant un brin de fond. A noter aussi une des meilleures séances d’action de la franchise avant l’arrivée de l’escalade des scènes qui défient la réalité à outrance. À noter aussi que c’est le « Fast and Furious » qui va déclencher l’arrivée de stars à chaque épisode suivant celle Dwayne « The Rock » Johnson dans la franchise.
« Fast 6 » c’est l’épisode de la surenchère au niveau du portnawak actionnel. Au-delà de son excès de cascades irréalistes qui va devenir la norme de la franchise. C’est le film qui va propulser la franchise vers l’actioner d’espionnage international à gros budget.
« Fast 7 » est le film qui va propulser la franchise vers les sommets du box-office, excédant tant au niveau émotionnel qu’au niveau de l’action débridée . Au-delà de son excès de cascades irréalistes qui va devenir la norme ce film marqué par la disparition de Paul Walker s’impose comme la conclusion parfaite de la saga. Allant même jusqu’à faire verser quelques larmes pendant son épilogue.
« Fast 8 » est le film qui fait basculer « F&F » dans le what the f**k le plus total. Même si on retrouve les bagnoles, la famille on passe dans un autre dimension. Les séquences d’action deviennent de plus en plus invraisemblables.
« Fast 9 » à ce stade on arrive à une limite dans la folie visuellement qui confinerait pratiquement au nanardesque si on regardait les « F&F » comme des films sérieux. On arrive au max qu niveau de la famille aussi avec l’arrivée de Jacob, le frère caché et jamais évoqué auparavant de Dom et Mia.
Je pense que la franchise se décompose en 3 période distinctes. »
Street race » : qui inclus les trois premiers épisodes et réuni les membres originels de la famille : Leti, Mia, Dom et Brian. Même si « Tokyo Drift » s’en éloigne en ne faisant apparaitre Dom que dans ses derniers instants.
« Bad boys gone good » comprenant les épisodes 4 et 5 qui vont voir nos héros revenir du bon côté de la loi et du patriotisme exacerbé tout en ouvrant la porte aux membre adoptifs de la famille (Gisèle, Elena, Ronan, Tej, Han, Santos, Leo et Hobbs).
(Our name is family, Toretto family) qui intégrera tout les épisodes suivant jusqu’au dernier opus supposé être le 11 ème tant que la rumeur du douzième épisode lancée par Vin Diesel il y a peu ne sera pas confirmée. C’est la partie espionnage internationale qui voit la famille s’agrandir avec l’arrivée du petit Brian (fils conçu par Elena et Dom alors que ce dernier pensait Leti morte) et du frérot Jacob (frérot de Mia et Dom qui n’avait jamais été mentionné jusqu’à là) chez les Toretto, ainsi que la famille Shaw (Owen, Deckard et leur mère Magdalene) et de nouveau alliés des services secrets US Mr Personne (Kurt Russell) et Petit Personne (Scott Eastwood).
« Hobbs & Shaw » premier spin-off de la franchise ouvre tout grand les portes du « Fastverse » tout en permettant de remettre Dwayne Johnson à l’affiche après son éviction de la saga principale par Vin Diesel suite à un conflit né pendant le tournage de « Fast 8 ».
Avant de donner mon classement qui n’implique que moi, je finirai par dire que « Fast & Furious » est un franchise que je retrouve avec plaisir. Un peu comme un vieux potes qu’on connait depuis des années. Même s’il raconte des histoires plus ou moins réussies. On sait que ce n’est pas le plus intelligent mais on a des valeurs communes et on l’apprécie malgré ces petits défauts.
Classement du meilleur au moins bon :
7
5
6
4
1
2
3
8
9
Pas de classement particulier si ce n’est le 5 et ensuite le 1 pour la nostalgie.
Sinon, je ne sais pas pourquoi, j’aime bien Tokyo Drift; Je dois être un peu maso.
C’est exactement le but du film de faire de » l’impossible du possible » quand tu vas voir Fast tu y vas pour la démesure des scènes d’action du » toujours plus » a gogo et non pour son scénario.
Mais restons dans le délire du classement… Pour moi le 4-5-6 sont le top de la saga et depuis la mort de Paul Walker les films sont moins bien.
@kaneda
On devrait donc rebatiser notre Golgoth du blockbuster Win Diesel paskeuh il est trofor :’)
Mention spéciale au 9 (revu récemment), écartelé entre un Vin Diesel trop sérieux et constamment contracté et une accumulation de cascades plus demeurées les unes que les autres (voiture qui roue sur un pont qui tombe, voiture qui s’accroche au piquet d’un pont sans l’arracher malgré la vitesse, voiture dans l’espace, camion qui fait des tonneaux avec Vin Diesel dedans mais qui remarche après 200 mètres de chute…)
Vin Diesel semble incapable de comprendre le second degré de ses propres films. C’est ballot parce qu’avec un peu plus de finesse dans son jeu (lol), on aurait pu profiter d’un blockbuster décérébré mais fun. La séquence où Vin fait tomber des poutrelles en béton rien qu’à la force de ses gros bras, ça m’a achevé.
@morcar
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Je me suis arrete au 3, j aime les films d action, mais la c est trop bas du front pour moi.
J ai quand meme achete Hobbs and Shaw il y a quelques mois, c etait en promo, il me fallait un 3eme bluray, j ai pris celui la, avec Johnson et Statham, ca ne peut pas etre pire qu avec Diesel seul ou bien?
Toujours est il que je ne l ai toujours pas vu, j aime voir un debut et une fin, mais je n ai aucune envie de me farcir les autres Fantastiques Fours pour voir l introduction des deux comperes…encore un film qui va prendre la poussiere, prends un ticket et fais la queue, j ai des DVD vieux de 20 ans ou presque qui attendent encore leur tour :’)
Il fallait juste un bon real pour redresser la saga, James wan en est la preuve. Les films de Justin Lin sont juste ignobles de niaiseries, je n’ai jamais compris le succès box-office de cette saga. Un Mathew Vaughn aurait aussi propulsé FF sur un autre level.