Suites, remakes, reboot : la saga Halloween a donné une dizaine de films, allant du pire au meilleur. Notre classement de la saga Michael Myers.
Depuis Halloween, la nuit des masques en 1979, réalisé par John Carpenter, avec Jamie Lee Curtis qui affrontait Michael Myers pour la première fois, la saga Halloween a donné treize films. Treize films, et trois grosses périodes, entre celles des suites initiales, celle du redémarrage casse-gueule des années 90-2000, et celle du grand retour en 2018.
Le bancal Halloween Ends marque la fin d’une trilogie à part entière, et la fausse fin avant l’inévitable retour, encore.
D’ici là, notre classement de la saga Halloween, du pire au meilleur.
13. halloween resurrection
Sortie : 2002 – Durée : 1h29
« Bonjour, ici le mauvais goût »
Qu’est-ce qui se passe ? La télé-réalité cartonne ? Le found footage s’éveille et le hip-hop fait kiffer les djeuns ? Vite, rassemblons-les autour de Michael Myers pour aboutir à un sommet de terreur ! Nous suivrons donc une brochette d’authentiques macaques, propulsés dans l’authentique maison de Michael le temps d’une émission télévisée en forme d’hommage à la lobotomie. Évidemment, notre bon vieux tueur au masque traîne dans le décor et meurt d’envie de faire devenir mort quantité de comédiens clairement maltraités.
Pourquoi c’est la mise à mort de la saga ? Parce que ce chapitre est littéralement celui de tous les péchés, l’épisode des plus atroces compromissions. On y tue Laurie Strode, à l’occasion d’une intro absurde en diable. On retire à Michael tout ce qui fait sa puissance, son iconographie et son aura d’ange exterminateur. Ce sacrilège utilise son concept « télévisuel » pour se lover dans une forme d’une très rare laideur, tandis que son script trépané s’avère des plus paresseux et opportunistes.
Bienvenue dans le cerveau du scénariste
Difficile de déterminer ce qui provoque chez le spectateur le plus de douleur. Les hommages au Voyeur, disséminé avec une bêtise sidérante, quand la mise en scène n’empêche pas tout simplement de les identifier clairement ? Ou plus certainement Busta Rhymes, qui se risque ici au cinéma, et prouve qu’on peut être absolument, radicalement, indéniablement dénué de talent pour la comédie. Et malgré tout, se voir confier l’honneur de faire du kung-fu contre le tueur le plus emblématique de l’histoire du cinéma.
Le prix de la mise à mort : Pour que l’abomination soit totale, il ne suffisait pas de nous offrir le chapitre le plus infect de la saga, encore fallait-il s’assurer qu’il vomisse sur la mythologie avec l’avanie d’un huissier saisissant les jouets d’un orphelin un matin de novembre. Et c’est ainsi que, sans aucun lien avec ce qui suivra dans le film, le scénario prend la responsabilité de zigouiller celle par qui tout a commencé : Laurie Strode.
Sacrifiée à l’issue d’une scène nullissime, elle a droit à une des exécutions les plus mécaniques, pauvres et absurdes de la série. Et c’est ainsi que la radicale héroïne de John Carpenter, après s’être improvisé McGyver d’asile le temps d’une fuite pathétique, est jetée dans le vide par l’assassin le moins charismatique de l’hémisphère nord.
12. halloween 6 : la malédiction de michael myers
Sortie : 1990 – Durée : 1h30
Remuer le couteau dans la plaie, mode d’emploi
Qu’est-ce qui se passe ? L’homme en noir qui se planquait dans le film précédent a aussi kidnappé Jamie. Il fait partie d’un culte qui la force à porter l’enfant de Michael. En 1995, elle parvient à faire s’échapper son bébé avant d’expirer. Le gosse se trouve le pire tuteur possible : Tommy, autrefois gardé par Laurie, depuis devenu obsédé par le tueur. Celui-ci retrouve une jeune femme, Kara, dont la famille (enfin, l’ex-famille) vivait dans la maison des Myers. Ensemble, ils percent à jour une secte soucieuse de laisser Michael sacrifier un membre de sa propre famille, pour leur bien, apparemment. Une avalanche de twists plus incompréhensibles les uns que les autres plus tard, Loomis achève son patient dans un laboratoire. Oui, on a eu la flemme.
Pourquoi c’est une catastrophe : Si certains des plus fastidieux des massacres de Michael sont orchestrés par-dessus la jambe, aucun n’urine aussi sciemment sur l’héritage de John Carpenter. Après un 5e opus qui a signé le pire score de la saga, Halloween 6 : La Malédiction de Michael Myers tente de la réanimer, mais ne fait que jouer avec son cadavre. Le scénariste Daniel Farrands (qui accompagnera dans les années 2000 de nombreux documentaires sur les slashers) et le réalisateur Joe Chappelle entendent sortir le boogeyman de sa routine… sans pour autant se débarrasser du lucratif cahier des charges de la franchise.
Ils commettent donc l’irréparable, justifient l’injustifiable et transgressent le fantastique carpenterien. Le « mal absolu » encore combattu par un Loomis complètement perdu devient un instrument rituel ridicule, histoire de justifier laborieusement son obsession pour le « familicide » via un des scénarios les plus stupides jamais pondus.
Le film ose expliquer l’inexplicable, et en plus, il le fait n’importe comment, à grands coups de twists incongrus qui ne parviennent pourtant pas à faire oublier la léthargie d’une mise en scène plus plate que l’encéphalogramme du pauvre Michael. Même les acteurs, le psychotique Paul Rudd (quel choix de casting !) en tête, semblent attendre l’irruption du générique et la fin d’une trilogie qui aura confirmé quasiment à elle seule la mort du slasher traditionnel à l’aube des années 1990.
Rob Zombie en tirera des leçons quand il se chargera lui-même de débarrasser Michael Myers de son symbolisme absolu en lui accordant un sombre passé. Pour se réapproprier une telle figure, il faut se détacher complètement de l’imaginaire popularisé par l’original, repartir de zéro et surtout le faire pour les bonnes raisons.
Le prix de la mise à mort : Halloween 6 a au moins pour lui quelques meurtres plus sanglants que dans les itérations précédentes, comme celui du saligaud John Strode, poignardé puis accroché à une boite à fusible jusqu’à ce que sa tête explose. Physiologiquement peu plausible, graphiquement acceptable.
11. Halloween 5 : la revanche de michael myers
Sortie : 1990 – Durée : 1h37
Qu’est-ce qui se passe ? Il faut plus qu’un bâton de dynamite pour tuer Michael, qui survit grâce aux bons soins d’un ermite. De son côté, la petite Jamie développe un lien télépathe avec son oncle, parce que pourquoi pas. Une fois l’intégralité de son entourage décimé, la mioche accepte de collaborer avec Loomis pour piéger le tueur chez lui. Le docteur tente de le raisonner, mais rien ne se passe comme prévu. Heureusement, il finit par réussir à le capturer et à le renfermer dans une cellule qui ne restera pas pleine longtemps.
Pourquoi c’est soporifique : Ça y est, plus personne n’essaie de camoufler le m’en-foutisme général, dès lors que les quelques bonnes idées de l’opus précédent sont purement et simplement éludées au profit d’une histoire de télépathie encore moins crédible que la télékinésie de Vendredi 13, chapitre 7 : Un nouveau défi (c’est dire !). Exit donc les envies de changement du cliffhanger, évacuées pour laisser Michael trucider à tout va sans trop choquer les culs bénis de la MPAA.
Le pyjama dinosaures pardonne tout
Même la mise en scène jette l’éponge, peu améliorée par la présence de Dominique Othenin-Girard, qui enchainera après sur le DTV La Malédiction 4 (de la suite dans les idées). Le Boogeyman s’invite dans le cadre lors de simples raccords feignants, sans que personne n’ait pris le soin de laisser planer un doute sur sa présence, là où Halloween 4 tentait quelques jeux de miroirs. Pire encore, la figure du tueur en prend un coup. Le troisième retour à Haddonfield fait clairement douter de la puissance de The Shape, qui recule désormais devant une petite fille et un Loomis fatigué, ne débarquant désormais plus que pour hurler : « C’est le mal absolu ! », au début de chaque film avant d’empocher son chèque.
Et si la séquence de la poursuite de Jamie n’est pas la plus désagréable à regarder, plusieurs détails excluent définitivement Halloween 5 : La Revanche de Michael Myers de la liste des slashers regardables à moins de 4 grammes dans chaque bras et/ou dans chaque narine, à commencer par les insupportables traits d’humour. Lorsqu’un duo de flics qu’on jurerait échappé d’une parodie X de L’Arme fatale fait le pitre accompagné des bruitages à la Tex Avery, le Carpenterophile confirmé se met presque à regretter Los Angeles 2013.
Le prix de la mise à mort : Pratiquer le coït avant le mariage, c’est mal, et Michael est là pour le rappeler en embrochant les contrevenants d’un coup de fourche. Un peu de décence, que diable !
10. Halloween 4 : le retour de michael myers
Sortie : 1990 – Durée : 1h30
Quelques jeux de miroir amusants
Qu’est-ce qui se passe ? Un peu de biafine, et ça repart ! Au coeur de la méga explosion de la fin du 2, Loomis et Michael s’en sortent avec quelques brulures. Dix ans plus tard, le premier a repris ses activités à l’hôpital. Le second est transféré vers l’asile, sans l’aval de son ex-soignant. Évidemment, il s’enfuit, et s’en prend à la fille de Laurie Strode. Débordés par une foule en quête de revanche et un body count conséquent, les policiers d’Haddonfield finissent finalement par réussir à protéger la gamine et à abattre le tueur, qui tombe dans un puits de mine. Mais il semblerait que sa nièce ait pris le relai.
Pourquoi ça sent la fin : Six ans après l’encart malheureux Le sang du sorcier, Michael Myers est de retour. Dès ses prémisses et malgré l’incendie qui clôturait la première suite, Halloween 4 sent terriblement le réchauffé. Il faut à tout prix faire revenir le tueur, sa famille et ses ennemis, quitte à rejeter un scénario proposé par le maître et son protégé Dennis Etchison, jugé trop réflexif. En 1988, le slasher traditionnel vit ses dernières heures de gloire puisque toutes les grosses franchises du genre commencent à baisser en qualité et en réputation. Et Halloween va suivre le mouvement.
La fuite de Jamie Lee Curtis, compréhensible considéré sa carrière de l’époque et la banalité du scénario, est vaguement justifiée au détour d’un dialogue et un nouvel appât – en l’occurrence une petite fille – est ajouté maladroitement à l’intrigue. Halloween 4 emprunte la générosité du dernier acte d’Halloween 2, puisqu’il enchaine les faux climax, mais pas sa brutalité. Résultat : si le bodycount est très élevé (un peu moins d’une vingtaine de victimes), rares sont les éclats de violence un tant soit peu jouissifs, plus rares encore sont les frissons.
Ce premier opus de la trilogie de la fin des années 1980, plus long passage à vide de la saga, a au moins le mérite de lancer quelques pistes audacieuses, lorsqu’il envoie une population excédée et revancharde sur les traces de Michael ou qu’il ose incorporer l’idée d’héritage dans son ultime twist. Des pistes, on l’a vu, tout simplement abandonnées dans des suites qui se chargeront de changer l’ennui poli du spectateur en indignation.
Le prix de la mise à mort : A priori dans le coma, à l’arrière d’une ambulance, Michael n’a pas de couteau à portée de main. Qu’à cela ne tienne, il utilise son pouce pour percer le crâne de l’infirmier. Le coup de pouce fatal.
9. halloween 2
Sortie : 1981 – Durée : 1h31
Qu’est-ce qui se passe ? Embrayant directement sur la conclusion du film original, ce deuxième volet démarre alors que Michael reprend conscience et recommence à massacrer tous ceux qui s’approchent de lui, faisant de gros dégâts matériels, humains et viandards aux environs d’un hôpital qui n’en demandait pas tant. Fait important, c’est ce chapitre qui enfoncera le couteau dans la plaie en consacrant le lien familial et mystique qui unit Laurie et l’assassin.
Pourquoi ce n’est pas tout à fait une trahison ? Pour beaucoup, Halloween 2 l’épisode qui aura mis la franchise sur les rails de la médiocrité. Un constat certes pas tout à fait faux, mais à grandement nuancer. Tout d’abord, parce qu’une bonne partie de ce qui a suivi demeure très inférieure, bien moins bien produite, nettement plus opportuniste et moins sérieusement réalisée que cette suite signée Rick Rosenthal. Même si leur investissement est déjà plus lointain, le talent de John Carpenter et Debrah Hill, ici scénaristes, est bien présent.
Et puis ne nous ne mentons pas : si le premier opus demeure un chef-d’oeuvre séminal, la mode du slasher ne pouvait qu’attirer à elle cet astre noir, et il n’y a rien de contre nature ou de franchement désolant dans le fait que ce Halloween 2 assume une veine slashante plus affirmée, et se dirige du côté du cinéma d’exploitation. De même, on appréciera quelques meurtres gratinés comme il faut.
Le prix de la mise à mort : Elle est gratuite, elle est kitsch, elle est formidablement vulgaire, et sent bon la concupiscence décomplexée des années 80. Les ingrédients en sont une malheureuse infirmière, un jacuzzi bien trop chaud, des seins jaillissant hors de l’eau et les grosses pognes de Michael Myers. Le résultat a l’élégance d’une turbine à viande abandonnée dans un jardin d’enfants.
8. halloween 3 : le sang du sorcier
Sortie : 1983 – Durée : 1h36
Qu’est-ce qui se passe ? À l’approche d’Halloween, un spot télévisé entêtant envahit les écrans américains, promouvant une marque de masques. Un médecin décide d’enquêter sur la mort d’un commerçant, aidé de sa fille, et finit par faire le lien avec cette mystérieuse entreprise. Les découvertes qu’ils font feraient pâlir le plus chevronné des journalistes Mediapart : le patron, à la tête d’une armée d’androïdes, souhaite utiliser les masques pour organiser un sacrifice d’enfant à l’échelle nationale. Notre héros parvient à s’échapper, à tout faire exploser, et à convaincre toutes les chaines de télévision de déprogrammer le spot déclencheur du massacre. Enfin, presque toutes.
Pourquoi c’est quand même à réévaluer d’urgence ? Conspué par des fans révoltés de constater l’absence de Michael Myers, incompris faute d’une publicité claire, si décevant au box-office qu’il a failli tuer la franchise et même parfois purement et simplement éjecté de sa chronologie, Halloween 3 : Le Sang du sorcier reste l’une des plus belles anomalies du cinéma d’épouvante américain, malgré ses nombreux défauts. Le trio constitué de John Carpenter, Debra Hill et Tommy Lee Wallace, déçu des concessions d’Halloween 2, manigançait à l’époque la mutation d’une saga de slasher en devenir en anthologie a accouché d’une série B fascinante, tant elle tient à son indépendance.
Certes, l’écriture s’autorise de grosses facilités pour déballer son histoire de complot industriel païen et parvenir à ce mémorable cliffhanger. Mais on pardonne volontiers cet écueil tant le long-métrage soigne son atmosphère, grâce à une narration capable de ménager ses effets, la réalisation plutôt efficace de Lee Wallace, un honnête technicien convaincu, et l’une des bandes originales atmosphériques les moins célèbres de Carpenter, préfigurant pourtant la paranoïa synthétique traumatisante de The Thing.
Pour ses défenseurs, capables de passer outre ce scénario cousu de fil blanc, Halloween III incarne encore plus la fête d’Halloween que ses comparses, puisqu’il s’imprègne directement du climat inquiétant de ces festivités singulières. Au point d’en avoir créé l’hymne officieux, ce jingle télévisuel répété ad nauseam au cours du long-métrage, qui s’imprimera dans vos mémoires plus durablement encore que n’importe quel jump scare.
Le prix de la mise à mort : Évidemment, sans protestation possible, la palme revient au meurtre de cet enfant sacrifié la tête dans une citrouille, dont s’échappe une belle biodiversité. Assurément l’une des images les plus marquantes de la saga.
Retour sur l’anomalie Halloween 3.
7. halloween : 20 ans après
Sortie : 1998 – Durée : 1h31
Qu’est-ce qui se passe ? Les producteurs zappaient déjà toutes les suites pour reprendre 20 ans après Halloween 2, avec une Laurie Strode qui a changé de nom, et un Josh Hartnett en fiston. Mais Michael Myers la retrouve dans son pensionnat privé, et massacre tout le monde en imitant un peu (beaucoup) Ghostface dans Scream. À la fin, pour être sûr qu’il est mort, Laurie le décapite avec une hache. Et ça a l’air de lui faire beaucoup de bien.
Pourquoi c’est très bof ? Déjà parce que Halloween : 20 ans après a d’abord été conçu comme une copie de Scream, avec le même scénariste pour poser les bases de l’histoire et justifier le retour de Laurie (absente depuis le deuxième Halloween et déclarée morte dans le quatrième). Et que très vite, tout est parti en sucette, avec le départ de John Carpenter, Jamie Lee Curtis qui est restée uniquement pour le chèque comme elle l’admettra plus tard, et un casting typique des années 90 avec quelques belles jeunes belles gueules.
H20 est donc devenu un vulgaire produit post-Scream, assumé jusqu’à l’auto-parodie puisque les personnages regardent Scream 2 dans leur chambre (clin d’œil vu que ceux du premier Scream regardant Halloween dans le climax), et que des musiques des films de Wes Craven sont réutilisées. L’idée d’une Laurie traumatisée et alcoolique est vite balayée pour laisser place à la formule classique, avec seconds rôles insipides, tueur qui rode comme un pantin, et mises à mort en pilote automatique.
Laurie Strode, collection automne 98
Pas grand-chose à se mettre sous la dent donc, hormis une intro très amusante avec le retour de l’infirmière Marion Chambers incarnée par Nancy Stephens (de retour dans Halloween Kills), et un affrontement attendu, mais finalement très pauvre entre Laurie et The Shape. Le réalisateur Steve Miner (derrière les deux premières suites de Vendredi 13) n’est pas aidé par un scénario particulièrement bête, mais il se montre surtout incapable de créer la moindre tension dans ce pensionnat vide.
Hormis quelques maigres images plus ou moins iconiques, c’est donc un festival de jumpscares et courses-poursuites totalement stupides. Jusqu’à un final qui, malgré une fuite de Laurie qui n’a à peu près aucun sens, retrouve un peu de rage. Lorsqu’elle tranche la gorge de Michael, et que sa respiration s’emballe au rythme du thème culte composé par John Carpenter, il se passe enfin quelque chose. Dommage, puisque c’est la fin du film. Et que Halloween Resurrection piétinera cette conclusion, évidemment.
Le prix de la mise à mort : Joseph Gordon-Levitt avec un patin à glace dans la tronche, pour avoir joué au petit malin dans l’intro du film.
6. HALLOWEEN KILLS
Sortie : 2021 – Durée : 1h46
Qu’est-ce qui se passe ? Michael Myers a réchappé des flammes après avoir embroché quelques pompiers, et sème encore le chaos dans la ville. Mais cette fois, la ville en a marre, et s’organise pour reprendre en main le cauchemar. Armés et énervés, les survivants et les habitants veulent retrouver le tueur et en terminer avec. Laurie, de son côté, est à l’hôpital avec sa fille Karen et sa petite-fille Allison. Et rien ne va bien se passer, mais chut, on n’en dira rien.
Pourquoi c’est bizarrement bizarre ? Après un Halloween 2018 un peu trop poli, Halloween Kills plonge dans le bain de sang. Profitant de son statut de deuxième volet d’une trilogie, le film se répand comme une marmite de tripes pour aligner les morts sans prendre de gant, notamment grâce à une narration resserrée. Lancée comme un train à vive allure, la suite récupère la situation du précédent film et orchestre une nuit de folie et furie, aussi bien du côté de Michael Myers que des habitants.
Cette (43e) fois, c’est personnel
Cette thématique d’hystérie collective, inédite dans la saga, ajoute un ingrédient passionnant à la mythologie Halloween. La petite ville remonte les manches pour essayer d’échapper au rayon des produits consommables du supermarché Myers, et dans une Amérique qui bénit les armes à feu, c’est plus que pertinent. Tout le monde sort son pistolet ou son fusil à pompe de sous le matelas, et apporte sa voix au chant de guerre. Et tout le monde ou presque finira par le regretter.
La bêtise des personnages (qui semblent piquer des sprints vers leurs cercueils) et le ridicule des mises à mort (même la panique ne peut expliquer tant de décisions débiles) est alors le reflet de cet hubris qui engloutit la ville, face au dieu-démon Michael Myers. Et la fin, à la fois grotesque et noire, indique bien que The Shape ne tremble pas devant la masse, aussi énervée et résolue soit-elle.
Alerte personnage/actrice sacrifié
Le problème, c’est qu’au-delà de ces nobles intentions, Halloween Kills traîne un scénario grossier. Malgré la volonté bienvenue de revenir à un cinéma d’horreur old school et vilain, le film respire le total premier degré, alors même qu’il aligne des dialogues pompeux. Les personnages avancent comme des pions, parfois en dépit du bon sens, et le film souffre d’une narration inutilement chargée. Les parenthèses rouvertes dans le passé, dans le premier film, n’apportent pas grand-chose, d’autant que l’action au présent est elle aussi étalée entre plusieurs groupes de personnages et décor.
D’où la sensation d’un film très boiteux, qui avance trop vite, et n’affronte jamais véritablement ses sujets et personnages. À l’image de Laurie, plus occupée par ses pansements qu’autre chose, Halloween Kills ressemble à une pause, mi-amusante mi-exaspérante.
Le prix de la mise à mort : La toute dernière du film, bien évidemment.
Notre critique de Halloween Kills
5. HALLOWEEN ENDS
Sortie : 2022 – Durée : 1h51
Qu’est-ce qui se passe ? Quatre ans après la mort de sa fille dans Halloween Kills, Laurie essaie (encore) de vivre normalement, avec sa petite-fille Allyson. Michael Myers, lui, a disparu. Surprise : il ressort de sa tanière pile-poil pour Halloween, mais cette fois il n’est pas seul. Corey, un jeune homme légèrement perturbé, commence à prendre la relève du Mal, en plus de mettre le grappin sur Allyson.
Pourquoi c’est une curieuse « fin » ? Fin d’une trilogie à part entière (à défaut d’être une vraie fin pour la saga), Halloween Ends trouve un étonnant point d’équilibre. Après le redémarrage très propre et sérieux de Halloween 2018 et le dérapage grand-guignol de Halloween Kills, Ends essaie de réconcilier tout le monde.
Au programme : moins de sang et plus de sens, avec la volonté de clore un arc digne de ce nom pour Laurie, et surtout une tentative inédite d’explorer la figure de Michael Myers. Et si la vraie question n’était pas de tuer Michael Myers, mais de surveiller le Mal, increvable, invisible et insidieux ? Et si le vrai problème n’était pas le croquemitaine lui-même, mais la communauté qui l’imagine, l’invente, et donc le crée ? L’idée était posée dans Halloween Kills. Halloween Ends continue avec une potentielle passation de pouvoir, plus intéressante dans ce qu’elle raconte (la peur et la violence engendrent le Mal) que ce qu’elle offre à l’écran.
Et c’est là encore le grand problème de Halloween Ends : l’exécution est plus que bancale. Dans un premier temps, toute l’idée d’un autre Michael Myers fonctionne, grâce au talent de Rohan Campbell, et à une poignée de scènes et images fortes. Puis tout s’écroule peu à peu, pour permettre au film de revenir dans le droit chemin du Halloween typique. La dernière ligne droite du film est donc d’une simplicité effarante, et d’autant plus frustrante que cette confrontation finale entre Michael et Laurie est censée être la dernière.
Difficile de ne pas se dire que personne ne savait réellement où aller avec cette trilogie, qui est partie dans tous les sens, pour finalement peu de choses. Mention spéciale pour le personnage de Karen (et le talent de Judy Greer), honteusement sous-exploités dans la trilogie, avec ici une ellipse maladroite qui balaye bien trop vite ce deuil pourtant majeur pour Laurie Strode.
Le prix de la mise à mort : Toute la bande d’ado qui se fait désosser par le nouveau Michael Myers dans la décharge de voitures, en mode full Christine. C’est simple, c’est méchant, c’est bien fait pour les mioches, et il y a même un coup de chalumeau.
Notre critique de Halloween Ends
4. halloween (2018)
Sortie : 2018 – Durée : 1h49
L‘increvable tête de porte-bonheur
Qu’est-ce qui se passe ? Dans un autre pan du multivers que celui où s’agitent sur des fonds verts des zigotos en spandex, il n’y a jamais eu la tripotée de suites douteuses qui ont prolongé le joyau vermillon de Carpenter et depuis 40 ans, Michael Myers attend dans un hôpital psychiatrique. Tout mutique qu’il soit, il suffit qu’un couple de vilains podcasteurs lui agite sous le nez le masque qu’il utilisa pour tuer sa frangine, pour qu’il s’éveille et massacre tout le monde dans sa ville natale.
Pourquoi c’est le sang de la veine ? On pourra pinailler et s’agacer de cette mode consistant à faire fi de l’héritage d’une saga pour la rebooter à moitié, s’appuyant ainsi sur les épaules des géants, en oblitérant le travail de centaines d’artisans répartis sur des décennies. Mais force est de constater que quand c’est David Gordon Green qui est à la manoeuvre, il ne fait pas les choses à moitié. Ne cherchant jamais à commenter ou réinventer le grand film sur lequel il se repose, on sent avec quelle orfèvrerie il se « contente » de donner un superbe écrin à une légende de cinéma.
Esthétiquement superbe, rejetant tout second degré ou distance avec son sujet, il compose un incroyable cercueil dédié au film original, qui s’évertue à retrouver la puissance mortifère de jadis, tout en tranchant avec la fabrication à l’économie des précédentes incarnations. Une sorte de proposition d’une immense humilité, le respect dans la continuité, qui retrouve toute la force d’un concept aussi simple qu’un coup de couteau dans le ventre.
Le prix de la mise à mort : Le slasher n’avait plus rimé avec mise en scène depuis Scream en 1996, et c’est avec bonheur qu’on voit un long-métrage lui redonner des couleurs. Et comment mieux accompagner le retour de ce faciès terrifiant qu’en travaillant, via le découpage, sa nature iconique. Ainsi, à la faveur d’un long-plan, quasiment un plan-séquence, Michael déambule et massacre dans Haddonfield, traversant différents espaces, de la rue à un parking, puis à une entrée, traversant des cadres dans le cadre, comme s’il remontait le temps, les modes et les périodes, jusqu’à nous.
La critique de Halloween 2018 est par là.
3. halloween (2007)
Sortie : 2007 – Durée : 1h46
Une situation jamais vue dans la saga (…)
Qu’est-ce qui se passe ? Un jeune garçon, ignoré par ses proches, maltraité par ses camarades de classe, développe une furieuse attirance pour la violence, la mort. Quand il fait la rencontre d’un psychiatre, son univers bascule tout à fait et il massacre toute sa famille, à l’exception de sa soeur et de sa mère. Interné et toujours suivi par le même thérapeute, il se transforme progressivement en monstre total. Retranché de l’humanité il parviendra finalement à s’échapper pour parachever son jeu de massacre.
Pourquoi c’est un admirable remake ? Après son immense The Devil’s Rejects, Rob Zopmbie est immédiatement consacré phénomène horrifique générationnel. Lui confier une relecture du classique de Carpenter est une idée brillante, car son rapport à l’horreur et aux monstres est aux antipodes de celui du maître. Point d’horreur atmosphérique ici, nulle idée d’un mal invincible et tout puissant, quasiment mystique. Non, amoureux des marginaux et des freaks, défendant toujours ceux qu’un système inique et mensonger rejette, il choisit ici d’étudier Michael à la manière d’un entomologiste.
Entre acuité du regard et profonde empathie pour un gosse brisé par la vie et progressivement poussé à devenir le monstre que les autres voient en lui, son Halloween ne fait pas seulement peur, il bouleverse et propose une toute nouvelle image de ce personnage légendaire. Et si malheureusement, on sent le réalisateur un peu coincé par un film dont il ne peut démultiplier la durée, ce qui le contraint à transformer sa seconde partie en un remake accéléré de son modèle, cette vision recèle quantité d’expériences et de trouvailles qui en font une création particulièrement précieuse et éprouvante.
Le prix de la mort : La force de Zombie est probablement, en se confrontant à la séquence introductive de Carpenter, incroyable tour de force en vision subjective, qui marqua durablement les cinéphiles, de réussir et d’oser la repenser. N’essayant surtout pas de l’imiter, il en prend à rebours les concepts de mise en scène du grand patron pour conférer à la scène du massacre familial un sens nouveau, et des sources de terreur inédites. Ainsi, l’image du corps d’enfant de Michael, coiffé du masque iconique devient une vision d’une puissance irrésistible et une source d’horreur totale.
2. halloween 2 (2009)
Sortie : 2009 – Durée : 1h41
Qu’est-ce qui se passe ? Bien que Michael soit présumé mort, il parvient – ô surprise – à s’échapper de l’ambulance et à retrouver Laurie, déambulant dans un hôpital quasi vide. Sauf que c’était un rêve, et qu’on est en fait un an plus tard. Laurie vit chez les Brackett, mais son fragile état mental vole définitivement en éclats lorsque Loomis dévoile dans son livre sa véritable identité. Quand le vrai Michael la retrouve enfin, elle proteste, est soumise malgré elle au pouvoir de sa famille, puis finit par poignarder elle-même son frère, avant de revêtir son masque. Et hop, retour à la case hôpital, psychiatrique cette fois.
Pourquoi c’est un grand slasher ? Halloween 2 ne devait pas être l’oeuvre de Rob Zombie. Épuisé par le tournage de son premier remake, il a laissé sa place à d’autres (Julien Maury et Alexandre Bustillo), avant de revenir malgré lui dépité du refus de financement de son projet rêvé Tyrannosaurus Rex et obligé par son contrat de deux films passés avec les Weinstein.
Le faux remake du premier Halloween 2
Désormais libre des impératifs carpenteriens, en pleine possession d’un mythe qu’il a complètement transformé, sans plus rien à perdre, le cinéaste s’est par conséquent définitivement approprié le mythe qu’il a lui-même renouvelé, quitte à détruire les codes et s’attirer la haine d’une majeure partie des fans.
Parfois détesté, Halloween 2 est pourtant avec le recul l’un des slashers les plus maîtrisés des années 2000. Zombie ironise sur la tentation de refaire le Halloween 2 de Rick Rosenthal dans un premier quart d’heure dantesque avant de tout retourner avec la complicité de Malek Akkad. Il déploie un réseau de protagonistes traumatisés, fait de Michael un être à la folie quasi mystique, de Laurie un embryon de monstre et de Loomis le symptôme d’un monde pervers. Il faut une heure et demie aux trois personnages pour se retrouver et fusionner dans un déferlement de violence.
L’Amérique malsaine et déviante de Rob Zombie rentre tout entière dans l’univers d’Halloween : la photo est plus sale que jamais, les gueules burinées tout droit sorti du cinéma d’exploitation racoleur de la grande époque (Richard Brake, Jeff Daniel Phillips et l’indétrônable Brad Dourif) aussi nombreuse que les références à la fascination morbide pour Charles Manson… Et surtout, le long-métrage s’impose haut la main comme l’un des films du genre les plus brutaux jamais tournés, puisque pour survivre au carnage, il fait embrasser la folie meurtrière, et devenir le boogeyman.
Le prix de la mise à mort : Il y a de la compétition, mais on retiendra la fin d’une pauvre strip-teaseuse, dont le crâne est éclaté contre un miroir jusqu’à ce que mort s’ensuive. Et mort s’en suit, ça, c’est clair.
Pourquoi Halloween 2 version Rob Zombie, c’est fantastique.
1. halloween, la nuit des masques
Sortie : 1979 – Durée : 1h31
Qu’est-ce qui se passe ? En 1963, pour Halloween, un môme de 6 ans du nom de Michael Myers tue sa soeur à coups de couteau. 15 ans plus tard, il s’échappe d’un asile et revient dans son quartier, poursuivi par son docteur, Loomis. Ça tombe bien, c’est le soir d’Halloween, et Myers va trucider à tout va. Sauf Laurie Strode, une baby-sitter de 17 ans, qui va l’affronter malgré elle. Elle est finalement sauvée par Loomis, qui pense avoir tué Myers… sauf que non. La bête leur a échappé, et est encore en liberté.
Pourquoi c’est un chef-d’œuvre ? Parce que c’est comme ça. Et parce que ce premier Halloween reste, des décennies après, un modèle du genre, d’une modernité à faire pâlir les 3/4 des productions qui se sont échouées sur les écrans de cinéma depuis. Orchestrée comme une mélodie horrifique en crescendo, arrangée comme un lent cauchemar au rythme lancinant, cette Nuit des masques ne ressemble à aucune autre.
Parce qu’il s’est toujours considéré comme un mauvais scénariste, John Carpenter mise tout sur la mise en scène et la magie du cinéma, qu’elle soit visuelle, sonore ou musicale. À partir d’une idée simple (un tueur s’en prend à des baby-sitters) apportée par les producteurs, séduits par son film Assaut, le cinéaste a écrit le scénario avec sa productrice Debra Hill. Avec une intention régressive et réjouissante : créer un film sous forme d’attraction et maison hantée.
Fantôme, vous avez dit fantôme ?
Une note d’intention simple, que John Carpenter transcende. Réalisateur, co-scénariste, compositeur, il est le parfait chef d’orchestre. Celui qui a déniché Jamie Lee Curtis, qui a composé l’un des plus grands thèmes du cinéma d’horreur, et qui a imposé l’une des figures horrifiques les plus cultes du genre. Avec un art du montage et du timing qui traverse les époques, et une fabuleuse utilisation du Steadicam, alors tout nouveau, Carpenter a ainsi assemblé un classique instantané, qui a immédiatement résonné avec le public et la critique, et ne s’arrête plus depuis.
Halloween, la nuit des masques est en plus un miracle devenu modèle. Le succès phénoménal de ce pur film indépendant (mini-budget d’environ 300 000 dollars, 20 jours de tournage et beaucoup de débrouille), qui a encaissé plus de 60 millions au box-office, était certes calqué sur la formule du bon vieux cinéma d’exploitation, avec la force du bouche-à-oreille pour le porter. Mais Halloween a là encore dépassé toutes les attentes en s’imposant comme un grand film, et plus simplement un grand succès.
Ce n’est pas un hasard si la saga n’a cessé de revenir à ce premier film, que ce soit avec Halloween : 20 ans après (qui a effacé toutes les suites après le deuxième) ou Halloween 2018 (qui a effacé toutes les suites, point). Tout était là, à l’écran, dans sa forme la plus pure et essentielle. Et Halloween Kills va encore plus loin en ramenant plusieurs personnages (Tommy Doyle, Lonnie Elam), et plusieurs acteurs (Kyle Richards, Nancy Stephens, Charles Cyphers), en plus de créer des scènes se déroulant pendant le premier Halloween. Tout le monde l’a compris à ce stade : l’original est l’alpha et l’oméga de la franchise. Et tout comme il est impossible d’échapper à Michael Myers, il est impensable de faire autrement.
Le prix de la mise à mort ? Judith Myers, le péché originel. Filmé en caméra subjective, avec la révélation finale du visage derrière ce regard de prédateur. Une musique fantastique, une mise en scène diabolique, un travelling arrière inoubliable, et un film légendaire, d’emblée.
Pardon ? La trilogie de merde réalisée par l’autre tâcheron, placée devant Halloween 2 (Rick Rosenthal) Halloween 3; le sang du sorcier et Halloween 20 ans après ?
Ils sont bien au-dessus en terme de qualité !!!
Perso mon préféré cest le deuxième de rob zombie. Et je trouve le tout premier de 78 plutôt chiant… un peu comme le premier vendredi 13.
1978 pas 1979 ya déjà une erreur dans l’intitulée
je voulais dire le sang du sorcier, pas la nuit des masques
Bien qu’il ait énormément vieilli et paraisse lent La nuit des masques propose quelque chose de différent plus intéressant que l’opportuniste Vingt ans après .
Les plus récents tentent de s’éloigner du pur pop-corn même si Halloween devint et restera une franchise lucrative à l’ambition cinématographique loin de Carpenter.
La version de Rob Zombie constitue à mes yeux des films d’horreur sympathiques mais des « bons » Halloween je ne sais pas étant donné que dans les premiers le mal est censé naître de nulle-part sans origine psychologique
wow,
Halloween 3 et Halloween Kills sont clairement au dessus du lot pour moi après celui de Big John.
Le reste, c’est plutôt caca…
@的时候水电费水电费水电费水电费是的 fredfykrueger
La qualité des Halloween 4 a 6 ? C’est qu’ils étaient funs, décomplexée, et n’avait pas la prétention de rayer du canon d’autres films ou de clore la saga, c’était juste des nouvelles aventures de Michael myers et du dr loomis a chaque nouveau film un peu comme les dracula de la hammer, Halloween 4 a 6 on se prend pas la tête ce sont des films sans prétention qui veulent juste divertir son public en proposant un michael myers badass qui degomme a tout va, rien de plus, et on en avait pour notre argent, Halloween de zombie et Halloween de gordon green eux au contraire ont des prétentions, l’un etant de refaire un classique et l’autre de realiser la véritable suite, l’un comme l’autre se sont vautré et on proposé des produits immondes en dehors de Kills et un peu de H2018, Halloween ends étant une grosse chiotte.
Tout à fait d’accord que la nuit des masques est ultra-moderne, voire post-moderne, le sound design n’a rien à envier à « le gendarme et les extraterrestres » Dès le début c’est entre le grotesque et le burlesque avec un son « from out of space » quand le grand méchant saute sur la voiture. On s’étonne ensuite que la voiture s’en aille dans un bruit de moteur classique, alors que moi j’attendais au moins un bruit de pistoler laser piou-piou…
bref les gars étaient probablement sous LSD au moment de choisir les effets sonores..
Halloween reboot rob zombie
Halloween 2 reboot rob zombie
Halloween 2018
Halloween kills 2021
—–le reste du monde——–