Avec Gran Turismo, on se demande bien où est passé Neill Blomkamp, l’auteur sur lequel tout le monde misait depuis District 9.
Notre critique de Gran Turismo
En 2009, la sortie de District 9 prend tout le monde de court. D’où sort cette petite production miraculeuse, soutenue par Peter Jackson ? D’Afrique du Sud, qui voit émerger en Neill Blomkamp l’un de ses nouveaux auteurs prometteurs. Après avoir débuté sa carrière dans les effets visuels, l’artiste en profite pour réaliser des courts-métrages surprenants, qui font leur petit effet sur un Internet encore naissant.
Parmi eux, il y a Alive in Joburg, allégorie de l’Apartheid au travers d’aliens émigrés, et qui sert de base à son futur long-métrage. Perçu comme une fable politique virtuose, et un objet geek mixant avec fluidité ses nombreuses influences, District 9 a donné naissance à un réalisateur fascinant, forcément promis à un avenir radieux. Mais entre des propositions décevantes et des projets annulés, la suite de sa carrière n’a pas été sans embûches, au point où l’échec de Gran Turismo, qui promettait son retour en fanfare, a surtout des airs de dernier clou dans le cercueil. Mais qu’est-il arrivé à Neill Blomkamp ?
Les cas Elysium et Chappie
Difficile de se relever du succès critique et commercial impressionnant de District 9, qui a récolté 210 millions de dollars dans le monde pour un budget de 30 millions. L’adage dit que l’étape la plus difficile dans la carrière d’un cinéaste n’est pas le premier long-métrage, mais le second. Et Blomkamp va très vite s’en rendre compte.
Après ce coup d’éclat, tout le monde l’attend au tournant : la presse voit en lui le nouveau super-auteur du blockbuster hollywoodien et suit avec attention ses nouveaux projets… d’autant que ce premier film est adapté de son propre court-métrage et qu’il a été largement mis en avant grâce au parrainage de Peter Jackson, auquel il doit beaucoup (production, implication de Weta, emprunt de caméras…). Qu’importe si quelques voix s’élèvent pour dénoncer le modèle du « white savior » et le rôle unidimensionnel des Nigériens : c’est un petit phénomène et la balle est dans son camp. Cette fois, sans l’appui du réalisateur du Seigneur des Anneaux.
« Maintenant, fais un autre bon film »
Ainsi, au moment d’approcher Elysium, il prend soin de s’entourer d’une partie de l’équipe de District 9, comme le producteur Bill Block, le chef opérateur Trent Opaloch, le monteur Julian Clarke ou même le comédien Sharlto Copley, qui le suivra dans ses projets à venir. Désormais, l’échelle est énorme : 115 millions de dollars de budget, Matt Damon et Jodie Foster en tête d’affiche, des bandes-annonces ultra spectaculaires… Blomkamp passe au niveau supérieur et passe à peu près l’épreuve du box-office. Elysium amasse 286 millions de dollars dans le monde, ce qui n’est pas énorme, mais garantit au studio un profit de 18 millions, si l’on en croit des fuites du Hollywood Reporter sur l’année 2013.
Sauf qu’il devait surtout confirmer son statut de petit prodige du cinéma de science-fiction. Et la promotion promettait un nouveau commentaire social engagé, l’artiste racontant volontiers en interview que son histoire de lutte des classes spatiale reflétait le monde actuel. Malheureusement, une partie de la critique a trouvé ledit commentaire plutôt primaire. La réception est relativement positive, mais largement plus tiède que celle de District 9. Et surtout, les critiques positives et les avis enthousiastes des spectateurs concernent plus les designs et les scènes d’action que le scénario. Son aura faiblit et il s’en rend compte.
Lors de la promotion de Chappie en 2015, il révèle à UPROXX sa vision de la pression qu’il a subie et de la sortie d’Elysium : « Disons que vous avez fait District 9 et qu’il a du succès. À ce moment, un réalisateur normal se dirait : « Merde, j’ai la pression parce que ce dernier film a bien marché et j’espère que celui-ci sera à la hauteur. » Je n’ai pas ça. Ça ne m’embête vraiment pas. Ce qui m’embête, c’est que j’ai l’impression d’avoir merdé. »
En cause, selon lui : le scénario, justement. D’où peut-être un retour aux sources avec Chappie, écrit pendant la production d’Elysium avec sa femme, à peu près inspiré de l’un de ses courts-métrages, moins cher et plus ancré dans la culture sud-africaine avec la présence au casting du duo Die Antwoord (il avait déjà proposé à Ninja le rôle principal d’Elysium). Cette fois, c’est la douche froide : produit pour un peu moins de 50 millions de dollars, il en rapporte un peu plus de 100 et surtout se coltine de vraies mauvaises critiques de la part de la presse américaine.
Tous se rendent à l’évidence : après la métaphore maligne de District 9, le réalisateur n’a fait que proposer des récits simplistes, dans un univers qui a ses limites, y compris avec des moyens considérables. « Chappie a été incroyablement douloureux pour moi » racontera-t-il à Den of Geek en 2017. « Ça a été difficile à plusieurs niveaux. Mais le truc de Chappie, c’est qu’il ressemblait beaucoup au film que j’avais dans la tête. » Cette fois, il est fier de son travail et philosophe sur le sens de cet insuccès, qui a tout de même trouvé des défenseurs. Le mal est fait : c’est la fin des méga-budgets.
« Cette fois, c’est la bonne »
halo, alien, robocop : les guerres à hollywood
C’est l’un des grands motifs de la carrière de Neill Blomkamp : les rendez-vous manqués. Avant de faire District 9, il devait réaliser l’adaptation des jeux vidéo Halo. Après Chappie, il devait faire Alien 5 avec Sigourney Weaver. Et avant Gran Turismo, il devait faire RoboCop Returns, censé relancer toute la franchise. Mais que s’est-il passé ? Des histoires de business et d’egos, comme toujours. Ou comment le cinéaste s’est heurté au Hollywood pur et dur, et n’a jamais gagné la bataille.
Halo aurait dû être le top départ de sa carrière. Le producteur Peter Jackson l’avait repéré et l’avait choisi pour réaliser le film, et c’était un sacré pari : un blockbuster à presque 130 millions, co-produit par la Fox et Universal, et avec le poids de Microsoft derrière. Et c’est justement ça qui condamne le projet : tout le monde a une vision différente. Lorsqu’il faut cadrer le budget et les dépenses, tout s’écroule. Universal et Fox refusent les demandes financières de Peter Jackson et Microsoft, et le budget de 128 millions. Halo devient trop risqué, donc Halo est abandonné. Fin de l’histoire (jusqu’à la série Halo, sur Paramount+ en 2022).
Blomkamp a recyclé du Halo dans Elysium
Alien 5 aurait sûrement été un énorme coup de poker. L’idée naît pendant le tournage de Chappie en discutant avec Sigourney Weaver, et Neill Blomkamp fait monter la sauce en partageant ses petits concept arts sur Instagram en 2015, avec Ripley et Hicks (pourtant mort au début d’Alien 3 oui). Très vite, tout le monde s’enflamme, la Fox rencontre Blomkamp, et le réalisateur confirme qu’il planche sur un film Alien.
Sigourney Weaver annonce que ce Alien 5 mettra de côté Alien 3 et 4 pour faire suite à Aliens, le retour, et sera la conclusion de l’histoire de Ripley. Michael Biehn confirme son retour, et déclare que Newt sera elle aussi de la partie, mais désormais âgée de 27 ans. C’est le début d’une petite folie avec mille théories, et beaucoup de passion pour et contre le projet.
Problème 1 : Ridley Scott est en train de faire Alien : Covenant et la Fox lui donne la priorité. Problème 2 : Ridley Scott ne veut pas de ce Alien 5, puisqu’il veut faire plusieurs suites à ses prequels. Très vite, l’odeur de sapin se fait sentir, et Alien 5 est doucement enterré.
RoboCop Returns est un échec plus simple, en tout cas en apparence, puisqu’il y a eu peu de remous médiatiques. En juillet 2018, Blomkamp est annoncé à la tête d’un nouveau film RoboCop, avec quelques bons points : les scénaristes du film de Paul Verhoeven, Ed Neumeier et Michael Miner, reviennent comme producteurs, et recyclent leurs idées de RoboCop 2 rejetées à l’époque. RoboCop Returns devient ainsi une suite directe du RoboCop original.
En août 2019, Blomkamp annonce lui-même sur Twitter qu’il quitte le projet. A peine un an de développement, beaucoup de silence et peu de teasing, mais probablement beaucoup de conflits en coulisses. Un peu comme si Blomkamp avait cette fois retenu la leçon, après l’omniprésence médiatique d’Alien 5. Un nouveau réalisateur a vite été engagé pour RoboCop Returns, mais le business a pris le pas puisqu’en mars 2023, Amazon a racheté le studio MGM, et donc la saga RoboCop. Aux dernières nouvelles, un film et une série étaient en développement.
Et comment Neill Blomkamp vit-il avec tous ces cadavres dans son placard ? Très bien, vu ce qu’il racontait à Empire en 2023 : « Ce qui m’a le plus fait mal dans ma carrière, ce sont les projets qui ne se sont pas faits. Surtout Alien. J’aurais pu rester travailler à Hollywood si j’avais plus été le laquais des studios, comme un employé de McDo ou Burger King qui fait un film tous les ans. »
L’espoir Oats Studios
Après tant de déconvenues, nombreux auraient été les réalisateurs à lâcher l’affaire. Mais pas Neill Blomkamp, et c’est peut-être pour cette ambition intransigeante et naïve (teintée d’égotisme) qu’on l’aime tant. Face à la frustration de projets qui n’ont jamais dépassé le stade de la pré-production, le bouillonnement créatif du cinéaste l’incite à créer sa propre structure indépendante, bien loin des désidératas hollywoodiens. Oats Studios est ainsi fondé en 2015, tandis que Blomkamp s’installe avec une équipe réduite dans un ancien magasin d’électroménager près de Vancouver. L’idée, c’est de réunir tous les départements nécessaires dans un même lieu, et assurer une synergie pour un maximum d’efficacité.
Par ailleurs, le réalisateur tient à éviter le plus possible des intermédiaires dans la distribution, afin de conserver un contrôle total sur la production, comme il l’a confié à SoFilm en 2021 : « Quand je travaillais sur Chappie, je voulais essayer de vendre des films directement au public, sans passer par un studio. Avec Internet, je me suis dit qu’il devait y avoir un moyen d’y arriver. »
Dakota Fanning vient briller dans Zygote
Le projet ? S’essayer avec des budgets réduits à des courts-métrages de genre, allant de la pastille humoristique bizarre à des formats de 20 minutes bourrés d’effets visuels. Sans crier gare, Rakka, le premier essai de cette salve, débarque sur Youtube en 2017, et impressionne pour ses qualités esthétiques. Derrière son récit éclaté en une myriade de points de vue, racontant une invasion alien et la résistance humaine, le look faussement documentaire saisit autant que l’imagerie numérique soignée.
Si les geeks attendent impatiemment la suite, ils ne savent pas qu’en coulisses, Oats a déjà dû s’adapter à plusieurs problèmes. Lorsque le studio est mis en place, Blomkamp est en quête d’un modèle économique viable et original. Ça tombe bien, la plateforme de jeux Steam cherche alors à développer de la vidéo. Etant donné que le public du réalisateur apprécie ses références tirées du dixième art, l’association semble logique. Valve, (le propriétaire de Steam) est intéressé, et soutient le projet comme vitrine de son expansion de la plateforme, où les films seraient monétisés. Mais en 2017, lorsque Blomkamp et ses équipes finissent de boucler tout leur Volume 1, Valve se rétracte et abandonne la création de vidéos pour Steam.
Oats est donc bien financé à perte, et Blomkamp se contente de tout poster sur Youtube gratuitement (le Volume 1 est également disponible sur Netflix désormais). Du partenariat avec Steam, il ne reste qu’une petite curiosité : la possibilité de se procurer contre quelques euros des bonus en lien avec les films, comprenant des versions de scénarios, des concept arts, et même des modèles 3D des créatures, que tout le monde peut réutiliser dans ses propres créations. Le cinéaste tient à cette ouverture des « assets » au public, soit l’opposé des propriétés intellectuelles cadenassées qui lui ont tant coûté par le passé.
Reste que dans sa globalité, Oats est une expérimentation peu fructueuse, où le plaisir évident procuré par les films ne peut résister à la réalité du système dans lequel ils évoluent. Si les intrigants Rakka, Firebase et Zygote (dont on a parlé plus en détails) servent de proof of concept à de potentiels longs-métrages, la tentative d’un crowdfunding se solde par un échec cuisant. Néanmoins, Blomkamp ne perd jamais de vue la priorité de ce laboratoire : hybrider des régimes d’images, tester de nouvelles formes et de nouveaux langages, à commencer par celui du jeu vidéo.
Au-delà d’une fausse bande-annonce réalisée pour le jeu Anthem d’Electronic Arts (projet intéressant mais énième mauvaise pioche, puisque le titre sera un bide sans nom), Oats collabore avec le moteur graphique Unity pour reprendre l’une de leurs créations test : Adam, et son univers à base de prisonniers dont la conscience est transférée dans des robots. Plus que jamais, Neill Blomkamp conçoit une relation entre le cinéma et le jeu vidéo, et semble compenser l’annulation d’Halo.
Mais surtout, la méthodologie d’Oats motive le réalisateur à aller plus loin. Alors que la Covid-19 stoppe de nombreuses productions en 2020, l’artiste part dans le tréfonds du Canada avec son équipe de fidèles, et y tourne un nouveau long-métrage : Demonic. Là encore, il est question d’univers virtuels, puisque l’héroïne communique avec sa mère en plein coma au travers d’une machine qui la plonge dans un espace mental. Problème : le résultat final est assez embarrassant, notamment dans sa narration clichée, qui confirme à quel point l’auteur a de nombreuses faiblesses en la matière.
L’état de la carrière de Blomkamp
L’aveu d’échec Gran Turismo
Difficile de qualifier la fin de carrière de Neill Blomkamp de traversée du désert, mais il est vrai qu’après avoir claqué la porte des studios, on était curieux qu’il revienne à un projet d’envergure. Autant dire qu’on n’avait pas vraiment vu venir Gran Turismo, au vu de sa nature inévitable de pub géante pour les jeux de PlayStation, constructeur bien décidé à faire de son label de production un outil transmédia essentiel à son image de marque.
D’un autre côté, le film, d’abord confié à Joseph Kosinski (Tron : L’Héritage, Top Gun : Maverick), semblait être un terrain d’expérimentation idéal pour un cinéaste qui a toujours cherché la frontière entre cinéma et jeu vidéo. De quoi même accepter le concept étrange de cette pseudo-adaptation, qui se concentre sur l’histoire vraie de Jann Mardenborough, un joueur aguerri de Gran Turismo convié à rejoindre la GT Academy, un concours promettant aux pros du simulateur de devenir de vrais pilotes de courses.
Sauf qu’au-delà de quelques plans qui s’amusent à transiter du virtuel vers le réel, Neill Blomkamp n’embrasse jamais le potentiel de sa mise en scène. Notre critique du long-métrage détaille cette déception, mais il est assez impressionnant de voir le cinéaste se prendre un tel mur, comme s’il avait lâché l’affaire. A vouloir à tout prix souligner la modernité de son approche, il ne fait qu’en refléter la vacuité, à grands coups de plans de drones virevoltants qui ne s’accordent jamais au point de vue de son héros.
Un aveu d’échec renforcé par le manque de clarté de cette scénographie, qui peine à transcrire simplement les enjeux des courses et l’emplacement des personnages en leur sein. Blomkamp est en même temps peu aidé par un scénario qui coche sagement toutes les cases du film de sport. Pire encore, sa férocité politique est ici totalement éteinte, alors qu’il y avait pourtant matière à remettre en question la GT Academy et sa raison d’être purement mercantile, derrière la promesse béate du rêve qu’elle vend.
Voilà à quoi est désormais réduit celui qui pendant des années a été pressenti pour être le meilleur héritier de Peter Jackson. Alors que Neill Blomkamp a toujours mis en avant sa soif de liberté, le voir se contenter d’une telle commande (même pas transcendée par sa réalisation) fait assez mal au coeur. Ce qui semblait être une mauvaise passe résonne maintenant comme la fin d’un auteur qui n’a pas su transformer l’essai.
Dossier réalisé par Geoffrey Crété, Antoine Desrues et Mathieu Jaborska
Heureux de lire d’autres critiques positives de Gran Turismo.
Je ne m’attendais à rien et j’en ai eu le prix de mon ticket voire plus.
Je ne suis pas fana de ce jeu mais me film s’en détache tranquillement.
Le trio d’acteurs est très inspiré. 5/6.
Oui il est finito. À part district 9, le reste osef
Alors non, sur ce coup vous avez tort. Le film est bon. Entendons-nous bien: il est conventionnel, tel un film de Ron Howard, mais très bien réalisé, très spectaculaire. Neil Blomkamp n’a pas les moyens de prendre des risques, aucun studio ne le laisserait faire, donc oui la structure narrative est assez classique. Mais le rythme est bon, le protagoniste évolue, est touchant et n’est pas une vulgaire Mary Sue, les scènes de course sont spectaculaires, les plans vu par drone sont bien mieux utilisés que dans Ambulance de Michael Bay, la musique n’est pas là pour agir comme un cache misère des films de Nolan, que vous défendez. Une bonne surprise pour ma part.
Je sais pas si pour vous critiquer c’est juste dire que c’est mauvais, j’ai rarement l’impression que vous aimer quelques chose,
J’y suis allé sans avis particulier et j’avais pas trop suivait l’histoire a l’époque et j’ai adoré, j’étais limite la encourager le gars encore un peut j’allais me lever de mon siège mdr.
J’avais entendu qu’il était pas mal, il faut vraiment se faire son propre avis ou regarder des youtubeurres parler autrement avec vous on irait voir aucun film
Merci @Sanchez j’avais oublié le coup de maître de vomir les serviles des grands studios … en pleine promotion d’un film qui étant l’essence pur du film de laquais !
(et pourtant perso son Alien m’avait donné envie)
District 9, coup d’essai, coup de maître. Pour le reste je trouve son cinéma beaucoup trop froid, çà manque d’émotion. Elisyum est bon techniquement mais je ne ressens rien pour le personnage de Matt Damon. Chappie, même constat. Et pour son idée avec Alien de supprimer le 3 de l’histoire, non merci.
Ce réalisateur a un immense talent bien qu’il soit irrégulier parfois d’un film à l’autre ou d’un plan à l’autre. Il s’est aussi heurté à un milieu hollywoodien extrêmement difficile à manoeuvré comme l’illustre bien l’article, donc ce qui le relancerait serait de tomber sur un bon coup de chance pour une fois où il ne serait pas lâché, contré et dans son élément foufou.
« Pire encore, sa férocité politique est ici totalement éteinte, alors qu’il y avait pourtant matière à remettre en question la GT Academy et sa raison d’être purement mercantile, derrière la promesse béate du rêve qu’elle vend. »
En même temps aucune raison pour Sony / PlayStation de valider un produit avec ses licences si c’est pour nuire à sa propre image… Je ne pense pas que ce soit un reproche valable pour ce film.
GRAN TURISMO est une superbe surprise estivale.
Dans la salle personne ne s’y attendait.
À la fin les réactions, les propos positifs et les sourires étaient de mise.
Agréablement surpris pour ma part.
Non
Le film est assez réussi, une bonne surprise ce gran turismo, je vous le conseille à tous.
Ne vous faites pas avoir par leur façon à vouloir imposer leur avis, c’est systématiquement comme ça avec eux.
Le film reçoit un très bon bouche à oreille, c’est une expérience en salle très sympa.
On est très loin de la daube Uncharted, allez y franchement c’est cool.
Son meilleur film avec district 9.
Autre bouffonnerie de Neil , s’autodefinir comme rebelle du système hollywoodien a l’inverse des « laquais » pour finalement réaliser gran turismo, film pub Sony.