James Cameron : on a classé tous ses films, du moins meilleur au vrai meilleur (pas Avatar donc)

Par La Rédaction
17 novembre 2024
MAJ : 27 novembre 2024
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James Cameron : james cameron meilleurs films classement titanic avatar aliens terminator abyss

Terminator, Titanic, Aliens, le retour, AvatarAvatar 2, Abyss… Quel est le meilleur film du grand James Cameron ?

Peu importe si vous pensez que Titanic ne méritait pas son succès, qu’Avatar est juste un remake des Schtroumpfs x Pocahontas, qu’Aliens n’est pas digne de la saga, ou que Claude Zidi a fait mieux que lui avec Thierry Lhermitte. James Cameron fait partie des plus grands cinéastes hollywoodiens. Il ne peut être réduit à ses exploits au box-office (trois films dans le top 5 des plus gros succès de tous les temps tout de même).

De son premier coup d’éclat Terminator à son monstrueux Avatar, en passant sa suite d’Alien et son remake True Lies, le réalisateur s’est imposé comme un cinéaste extraordinaire. Sa carrière est passionnante, et comme on adore s’engueuler sur des choses vitales, on a décidé de classer tous ses films.

NB : On a décidé de ne pas intégrer Piranha 2 – Les tueurs volants (dont James Cameron a été viré au début du tournage), et ses documentaires Les Fantômes Du Titanic et Aliens of the Deep (co-réalisé avec Steven Quale), et il faudra vivre avec.

Non, y’a pas Piranha 2 

8. Avatar

  • Sortie : 2009
  • Durée : 2h42

Soyons clairs : ce classement ne cherche aucunement à dévaluer certains films du maître Cameron, mais il faut bien faire des choix. Au grand dam de certains membres de la rédaction, Avatar est donc tout en bas de la liste. Cela dit, il convient de rappeler à quel point le cinéaste a réussi à faire de son projet post-Titanic un événement à la hauteur de l’attente, tout en faisant comprendre au public qu’ils allaient assister à quelque chose d’inédit, qui allait durablement bouleverser l’industrie.

Dès ce plan introductif, où la brume et les arbres de Pandora semblent se répandre en dehors de l’écran, le mouvement instigué par Avatar incite à un lâcher-prise total, un abandon des sens et de la raison permis par une mise en scène d’une sophistication impressionnante. Et on ne parle pas seulement de la qualité ahurissante de ses effets spéciaux numériques et de sa performance capture. On accuse souvent le film de simplisme, alors que sa fabrication relève d’une minutie extrême pour que nous, spectateurs, profitions juste de la fluidité de son immersion.

La révolution numérique en marche

Véritable monument de worldbuilding organique, et révolution technologique qui allait imposer la projection numérique et la 3D dans les salles du monde entier, Avatar a changé tout un paradigme du merveilleux au cinéma, mais peut-être l’a-t-il fait au détriment de l’émotion. Malgré ses multiples versions augmentées, difficile de ne pas voir dans le récit touffu du long-métrage un déséquilibre, surtout dans le développement de certains personnages, ce qui n’est sans doute pas aidé par sa structure narrative volontairement classique.

7. Avatar 2

  • Sortie : 2022
  • Durée : 3h12

13 ans après le premier Avatar, James Cameron devait à nouveau faire ses preuves avec sa suite, en trouvant un équilibre entre le familier et le renouveau. Pour certains, Avatar 2 : La Voie de l’eau souffre d’une histoire qui se veut le miroir du premier film. Les humains sont de retour sur Pandora pour tout casser, Jake Sully rejette ses responsabilités guerrières (cette fois pour protéger sa famille) avant de se rendre compte que ce n’est plus possible.

Pourtant, cette réécriture (certes pas toujours adroite) est essentielle, déjà parce qu’elle constitue l’approche mythologique de l’écriture cameronienne (Lo’ak avalé par un Tulkun comme Jonas par le poisson géant dans la Bible), et ensuite parce qu’elle symbolise tout le désespoir politique du long-métrage. Les erreurs se répètent, l’apocalypse approche, et les Na’vi doivent de nouveau prendre les armes pour sauver ce monde numérique parfait. Cameron réveille cette fois son amour des océans et des profondeurs, et s’amuse même à rejouer sur un nouveau mode Abyss et Titanic, bien que le climax ne soit jamais aussi virtuose.

La révolution numérique en nage

Si cet art du remix peut avoir ses limites, La Voie de l’eau exploite surtout ce tissu de références pour porter sa narration, centrée sur la notion de transmission et de transition, qu’elle soit familiale, identitaire, ou en lien aux éléments de la nature. En faisant incarner à Sigourney Weaver l’adolescente Kiri (merveilleux personnage en quête de sens sur ses origines), Cameron transcende le postulat technique du premier Avatar. La performance capture permet de s’affranchir définitivement des limites du tangible, pour mieux nous renvoyer au besoin de protéger la réalité de notre monde.

6. True Lies

  • Sortie : 1994
  • Durée : 2h24
C’est ce qu’on appelle terminer un film

La décennie 1990 est vraisemblablement une dimension parallèle, où un studio américain comme la Fox peut confier plus de 100 millions de dollars (plus du double avec l’inflation) à James fucking Cameron pour réaliser le remake d’un film de Claude Zidi, avec Arnold Schwarzenegger dans le rôle de Thierry Lhermitte. Ça donne True Lies, l’un des grands bouquets finaux du blockbuster musclé à l’américaine, où Terminator joue les représentants en assurance auprès de sa femme Jamie Lee Curtis, laquelle ne s’interroge pas sur le fait qu’il soit taillé comme un frigidaire.

Bien qu’il ressemble à un produit hollywoodien bas du front, True Lies est très loin de faire tache dans la filmographie d’Iron Jim. Effets spéciaux dantesques, écriture simple, mais archi-efficace, mise en scène lisible dans des scènes surchargées d’explosions, Bill Paxton en roue libre, rythme qui ne faiblit pas en deux heures vingt… Et surtout la structure du triple climax, ici plus apparente que jamais. La dernière demi-heure est un véritable festin, qui gagne en ampleur jusqu’à cette baston sur avion supersonique et cette réplique géniale, peut-être la meilleure de la carrière de Schwarzy : « You’re fired ! »

Top 10 des couples hollywoodiens

Alors oui, avec ses stéréotypes pas jojo, il est loin d’être aussi riche thématiquement que les autres. Mais quand le final enchâssé typique du réalisateur se termine sur un baiser devant explosion nucléaire, on se dit, à juste titre pour une fois, que des films comme ça, on n’en fait plus. Ou tout du moins, on en faisait que dans la dimension parallèle des années 1990.

5. Titanic

  • Sortie : 1998
  • Durée : 3h15
James Cameron qui susurre des mots doux à la Fox et à la Paramount

 Difficile de résumer l’importance et la grandeur de Titanic en trois paragraphes. La rédactrice de ces lignes pourrait s’épancher sur le rôle qu’a joué le film dans sa cinéphilie (et celui de Leonardo DiCaprio dans sa conception de l’homme parfait), mais on va plutôt laisser les chiffres étourdissants parler d’eux-mêmes.

Titanic, c’est : 3h15 de grand spectacle hollywoodien, 11 Oscars, cinq ans de préparation, 12 plongées aux abords de l’épave, sept mois de tournage, un budget (record pour l’époque) estimé à 200 millions de dollars, une réplique grandeur nature de 236 mètres, un bassin de 85 000 m3 et 1,8 milliard de dollars au box-office mondial (2,2 milliards en comptant les ressorties). N’oublions pas non plus les 18 millions d’exemplaires vendus pour le single My Heart Will Go On chanté par Céline Dion. 

Image indélébile

Recréer la catastrophe maritime a nécessité des moyens techniques vertigineux et permis quelques prouesses techniques, ce qui fait de Titanic le dernier dinosaure de son espèce. Le film est principalement tourné dans d’immenses décors en durs, mais compose aussi avec les nouveaux procédés numériques de l’époque, figurant ainsi une nouvelle ère technologique et une nouvelle façon de concevoir le cinéma.

Et puis, il y a les costumes somptueux, la musique magistrale de James Horner, les « Tu sautes, je saute, pas vrai ? » et autres « JE SUIS LE MAITRE DU MONDE« , les débats sans fin sur la porte, le sacre de Kate Winslet ou encore l’anecdote folle de la cantine empoisonnée. Bref, il y a mille et une choses à dire sur Titanic, et c’est pour ça que c’est un immense film

4. Terminator

  • Sortie : 1984
  • Durée : 1h47
Jeanne d’Arc, 1431 (colorisé)

Écrit par un James Cameron animé d’une inspiration Philip K. Dickienne, Terminator est une sorte de slasher de science-fiction qui vient redéfinir la nature et l’apparence du robot humanoïde dans l’esprit collectif. Là où Blade Runner avait, deux ans auparavant, déjà abordé des thématiques similaires, Terminator explore tout le potentiel horrifique d’un corps métallique surpuissant et de la perspective d’une apocalypse technologique tristement crédible.

Réalisé avec seulement 6 millions de dollars, grâce à la productrice Gale Anne Hurd qui croyait au projet, Terminator trouve le moyen de parler de catastrophe planétaire, de robotique ultra-moderne et de voyage dans le temps en ne montrant trois fois rien et en se concentrant sur ses trois protagonistes. Et le pouvoir d’évocation fonctionne du feu de Dieu, parce que l’atmosphère noire, la violence simple des scènes d’exécutions et l’impassibilité totale du Terminator confèrent au film une tension sans égal. La personnalité de l’œuvre est définie, elle, par la sublime partition de Brad Fiedel, qui alterne entre ces désormais célèbres percussions militaires oppressantes, et sa plainte mélancolique au synthétiseur.

Sarah Connor, héroïne de Cameron pré-Ellen Ripley

Au casting, Arnold Schwarzenegger trouve sans doute le rôle le plus intéressant de sa carrière : certes monolithique, le travail de sa gestuelle et de son expression faciale pour donner “vie” à cette armoire à glace chromée est d’une précision terrifiante.

Dans les rôles devenus iconiques de Sarah Connor et Kyle Resse, Linda Hamilton et Michael Biehn sont si évidents qu’ils ne réussiront jamais à complètement dépasser cette acmé de leur carrière. Des personnages d’amants shakespeariens du futur qui rappellent que Terminator, comme la plupart des films de James Cameron, reste avant tout une grande (et angoissante) histoire d’amour. 

3. Terminator 2

  • Sortie : 1991
  • Durée : 2h17
Le meilleur film d’action américain des années 1990 ?

Terminator 2 : Le Jugement dernier, ou le petit manuel de la suite parfaite. Manuel respecté à la lettre par d’innombrables auteurs en charge de franchises depuis, sans jamais bien sûr atteindre ce niveau d’excellence. Étape 1 : reprendre tous les éléments qui ont fait le succès du premier film. Étape 2 : rebattre les cartes. Étape 3 : faire chialer la moitié de la planète. Terminator misait tout sur la terrifiante inhumanité de Schwarzenegger ? Cameron et son co-scénariste William Wisher Jr. vont s’appliquer à progressivement l’humaniser.

La menace était un bloc de métal placide ? Désormais, il s’agit d’un liquide protéiforme, moins imperturbable que vicieux. Sarah Connor était une jeune femme tout ce qu’il y a de plus normale qui voyait l’apocalypse lui tomber dessus ? Elle est devenue une survivaliste rêche, aux antipodes d’à peu près tous les standards du star-system hollywoodien, doublée d’une très mauvaise mère. Quant à la mélancolie de Kyle Reese, elle laisse place à la spontanéité effrontée de John. Tout est là, différemment. Mais pas question d’abandonner le profond désespoir inhérent au film de 1984, bien au contraire.

Le pic de Linda Hamilton

Loti d’un budget bien supérieur, Cameron fait de l’apocalypse une sorte d’épée de Damoclès carrément horrifique. Dans quel divertissement de ce calibre peut-on voir une séquence de déflagration aussi frontale ? Les personnages souffrent d’une sorte de stress pré-traumatique, à l’instar d’une population commençant à se méfier non pas de la technologie, mais de son usage par le néo-libéralisme ambiant. Beaucoup des films de Cameron traitent de ce rapport, mais rarement à ce point, jusqu’au fameux climax émotionnel, révélateur de sa position. Et le plus dingue dans tout ça, c’est que ce n’est même pas la meilleure des suites de sa carrière.

2. Aliens

  • Sortie : 1986
  • Durée : 2h17 en version cinéma (2h34 en version longue)
« Get away from here you BITCH ! »

Aliens, le retour a failli être en première place, et il l’aurait mérité tant il représente une certaine idée de la perfection à la James Cameron : un film d’action, un film de guerre, un film d’horreur, un film féminin et surtout un modèle d’écriture, sous forme grand huit sensationnel réglé comme un métronome.

Aliens est pourtant né dans la douleur. James Cameron a attiré l’attention des producteurs avec le scénario de Terminator, mais la Fox avait des doutes et des peurs : sur James Cameron, sur sa productrice Gale Anne Hurd, sur le budget, sur le salaire que Sigourney Weaver allait demander… Le développement a été une épreuve de force, et le tournage a suivi cette dynamique avec l’éviction de James Remar (remplacé par Michael Biehn) et du directeur de la photo Dick Bush (remplacé par Adrian Biddle), et de vives tensions entre le cinéaste et l’équipe anglaise (avec le premier assistant Derek Cracknell viré, puis réembauché).

« Ma maman m’a toujours dit que les monstres n’existaient pas… »

En prenant le contre-pied absolu du premier Alien, James Cameron a créé la suite parfaite, celle qui échappe à la comparaison en écrivant sa propre histoire. Le -s du titre ne concerne pas simplement les pelletées d’aliens puisqu’ici tout est multiplié : la taille du décor, le niveau de décibels, le nombre de personnages et de conflits. Si Ridley Scott jouait sur l’imagination et l’attente, avec un xénomorphe silencieux filmé comme une créature  éthérée, James Cameron braque un projecteur sur les xénos qu’il transforme en bétail des enfers, et lance un compte à rebours spectaculaire.

Avec un sens du tempo implacable, le réalisateur et scénariste alterne les affrontements sauvages (l’arrivée dans le nid, l’attaque du labo, la reine) et les moments d’accalmie. Et c’est là qu’il donne à Aliens sa véritable force : en développant le personnage d’Ellen Ripley, pour construire son passé (la scène coupée où elle apprend la mort de sa fille Amanda, qui deviendra l’héroïne du jeu vidéo Alien : Isolation), et lui donner un présent (la bataille pour Newt, face à la mère xéno). C’est d’une simplicité et d’une pureté formidable, et Sigourney Weaver y montre toute l’étendue de ses talents.

Et Aliens, c’est aussi la musique de James Horner, les effets spéciaux et visuels (les maquettes, le Steadicam transformé en arme, le travail de Stan Winston), les bruitages cultissimes (le détecteur de mouvement), une galerie de seconds rôles parfaits (Michael Biehn, Lance Henriksen, Paul Reiser, Jenette Goldstein, Bill Paxton, Carrie Henn)… Bref, Aliens, le retour est un chef-d’œuvre. Parole de quelqu’un qui l’a vu environ 55 fois, et n’a toujours pas fini d’être impressionné.

1. Abyss

  • Sortie : 1989
  • Durée : 2h19 en version cinéma (2h41 en Director’s cut, la version qu’il faut vraiment regarder)
Le grand saut

Face à la popularité des sagas Alien et Terminator ou de l’immense Titanic, film préféré de toute une génération, Abyss est souvent oublié. Pourtant, il s’agit probablement du plus grand film de James Cameron, en tout cas dans notre classement, même si l’écart est très serré avec Aliens et Terminator 2. Il faut dire qu’Abyss a sans doute subi (et subit encore) le grand bazar de ses multiples versions.

Visuellement, Abyss a toujours été une pure merveille. Si le film a été en grande partie tourné sous l’eau, permettant ce rendu ultra-réaliste, James Cameron a encore une fois dépassé les limites techniques de l’époque et construit tout un monde grâce à de nouvelles trouvailles technologiques. De la création d’un fluide respiratoire spécialement pour le film (oui oui) aux effets spéciaux révolutionnaires (le tentacule alien liquide, prémisse du T1000 dans T2), Abyss est un alliage parfait de l’organique et du numérique, du réalisme et du fantastique… Sauf que malgré sa fabuleuse esthétique, l’histoire d’Abyss pâtissait énormément de sa durée de 2h19 en version cinéma.

Un duo inoubliable, miroir de la relation Cameron-Hurd

Heureusement, depuis 1993 et la Director’s Cut de James Cameron, le long-métrage a pu corriger ses imperfections scénaristiques. Qu’il s’agisse de la relation amoureuse entre Bud (Ed Harris) et Lindsey (Mary Elizabeth Mastrantonio), de la tension au coeur de la plateforme de forage sous-marine ou de la plus grande ambiguïté sur la provenance des aliens (qui ne sont pas forcément des extra-terrestres a priori), Abyss gagne une ampleur impressionnante, accentuant la puissance de la plupart des scènes.

C’est notamment le cas de la scène de réanimation déchirante ou du grand saut dans les abysses du personnage de Bud, dont les échanges avec son ex-femme deviennent bouleversants au fur et à mesure de sa chute, car les spectateurs ont pu mieux ressentir tout l’amour qu’ils se portent. Mais plus encore, dans la Director’s Cut, la conversation écrite entre Bud et Lindsey donne une raison bien plus logique aux aliens d’épargner Bud et les terriens. Le message d’amour naïf de la version cinéma se mue en vrai message d’espoir associé à une réflexion visionnaire sur la crise environnementale.

Bref, Abyss est à la fois un grand spectacle sous-marin et une romance intime très émouvante, une belle aventure de science-fiction et une confrontation paranoïaque en pleine guerre froide. On pourrait d’ailleurs presque dire qu’Abyss contient tout ce que James Cameron a fait dans la suite de sa carrière : sa fascination pour l’eau et ses profondeurs, les dangers d’une guerre nucléaire et des dérives humaines et l’espoir d’un avenir meilleur pour toutes les espèces. Du grand art on vous dit.

Pour conclure : les classements de chaque membre de la rédaction (avec nos désaccords, comme d’hab)

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Commentaires
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Ropib

Moi ma liste serait celle-ci je crois.
Avatar 2, il y a vraiment de très belles scènes. Il y a évidemment cet étrange combat final, bon, moi ça passe même si j’avais ressenti quelque chose avant de lire des critiques qui expliquaient ma drôle de sensation. Non, vraiment, ce que je n’ai pas supporté, c’est que les Na’vi soient des amerloques, que des ados soient forcément des ados du collège même quand il n’y a pas de collège (on se demande ce qu’ils font hors caméra : un ado ne se conduit pas comme un ado à la sortie de l’école quand il n’y a pas d’école).

Ce que je ne comprends pas dans le cinéma de Cameron, c’est cette vulgarité qu’on y rencontre dans les communautés professionnelles d’expertise technique : c’est obligé vraiment ? Après… c’est peut-être mon problème dans mon propre milieu, c’est peut-être moi qui ne suis pas à ma place, mais franchement je ne suis pas certain de ça, la vulgarité n’est vraiment pas obligatoire et ne se rencontre pas à tous les coups dans ces milieux.

Terminator
Titanic
Avatar
Abyss

Avatar 2
Aliens 2
Terminator 2
True Lies

Marc en RAGE

En décembre 2025 AVATAR 3 🔥🔥🔥🔥🔥🔥FIRE AND ASH 🔥🔥🔥🔥🔥🔥🔥

Marc en RAGE

L’ordre de Mes préférences.
TERMINATOR ( 1984 )
ALIENS ( 1986 )
TERMINATOR 2 ( 1991 )
AVATAR ( 2009 )
AVATAR 2 ( 2022 )
ABYSS ( 1988 )

Mélanie

De mon côté, ça donnerait :
1) Aliens
2) Terminator 2
3) Abyss
4) Titanic
5) Le reste

Ankoine

Ah comment je suis bon (ou alors je suis simplement et terriblement comme la moyenne de tous du coup)! Abyss en premier! Aliens en 2! Terminator 2 en 3!
Bon, il faut faire une video sur Abyss du coup!

Eddie Felson

@Vespéral +1;)

Vespéral

@eddie felson
Oui tu as totalement raison. Un oubli de taille.
J’aurais pu aussi y inclure Denis Villeneuve ou un Sam Raimi qui auraient une légitimité certaine à entrer dans ce cercle.

Eddie Felson

@Vespéral tu dis
……..“”” Des réalisateurs qui soient capables à la fois de concilier l’esprit narratif hors pair et la compétence technologique extrême afin d’abreuver leur imaginaire ou leur fantasmes de manière quasiment illimitée.”””……..

J’ajouterais Georges Lucas pour la création de l’univers Star Wars (4/5/6/1/2/3) et la révolution technologique et du cinéma qu’engendra la sortie de sa premiere trilogie sans compter la paternité scénaristique de notre aventurier préféré Indiana Jones et, the last but not the least…… “Howard le canard” qui faillit bien le plumer! ;)))

Vespéral

Je vois que ma petite disgression volontaire sur la facilité d’un classement de l’œuvre inclassable de tonton spielby a fait un peu d’effet…tant mieux.
Bien évidemment que ce serait un sacerdoce de tenter un classement ultime de sa filmographie. C’était un oxymore dans mes propos mais peut être que je me trompe, mais en essayant de regrouper certains metteurs en scène par qualités intrinseques pour moi il existe une caste unique dans laquelle très peu peuvent entrer.
Des réalisateurs qui soient capables à la fois de concilier l’esprit narratif hors pair et la compétence technologique extrême afin d’abreuver leur imaginaire ou leur fantasmes de manière quasiment illimitée.
Leur cercle est apparemment très restreint.
Cameron par ses capacités en est le chef de fil. Avec S. Spielberg, Peter Jackson, Alfonso Cuaron, Ridley Scott, George Miller et peut être Nolan.
J’exclus volontairement Emmerich, Znyder et Bay, malgré leurs appétences techniques indéniables et non critiquables. Mais n’ayant pas encore démontrer leur capacité à générer le consensus dans les deux pans. Bayona est prometteur. Le Znyder de Watchmen aussi. Mais impossible pour moi de les inclure dans le cercle des premiers cités.

En cela Spielberg et Cameron sont indissociables. Deux génies qui auront graver dans le sang l’histoire du cinéma et surtout en contribuant à son évolution au gré des générations. Qui marquera le plus le 7ème art à la fin ? La encore le débat sera impitoyable.

Eddie Felson

@Birdy l’inquisiteur
C’est vrai qu’il n’a jamais tourné un policier… du moins jusqu’à ce qu’il sorte une suite, et non un remake, du “Bullitt avec Steve McQueen avec Bradley Cooper dans le rôle titre;)