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Christian Bale : ce sombre super-héros du cinéma hollywoodien

Par Geoffrey Crété
30 janvier 2018
MAJ : 20 novembre 2024
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De L’Empire du soleil à Batman, d’American Psycho à Fighter, de Velvet Goldmine à Terminator : portrait d’un acteur incontournable.

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Portrait de Christian Bale, un acteur pas comme les autres.

L’acteur hollywoodien n’est probablement pas la plus complexe des créatures, mais il engendre assez de paradoxes pour entretenir la foi. Enfant star, has been précoce, belle gueule ordinaire, acteur de série B, super-héros ultime, performer inouï, comédien oscarisé et artiste légitime : Christian Bale a écumé toutes les zones de l’espace filmique, armé d’une discipline sensationnelle et d’une personnalité peu conventionnelle.

Ou comment un môme bourru plein de rêve est devenu, en une vingtaine d’années, une véritable machine de guerre et l’un des comédiens les plus admirés de sa génération.  

 

Photo Christian BaleDans Hostiles

 

« L’Empire du soleil a considérablement changé ma vie et je ne l’ai pas apprécié du tout » Christian Bale, 1992

Il n’a que 13 ans lorsqu’il décroche le premier rôle de L’Empire du soleil en 1987, parmi quatre mille enfants. Hormis quelques publicités, Christian Bale est apparu dans le téléfilm Anastasia avec Amy Irving, qui a épousé Steven Spielberg quelques années plus tôt. Elle conseille le môme à son mari, sans le convaincre.

« Spielberg m’a d’ailleurs dit qu’il n’aimait pas ma performance dans Anastasia » racontera Bale, choisi après des mois d’incertitude. A la tête d’un blockbuster à 35 millions, le comédien en herbe effectue ses premiers pas d’acteur sur la terre sainte, chaperonné par un Dieu sur Terre.

 

Empire du soleilL’Empire du soleil

 

Mais L’Empire du soleil est un dangereux mirage. Dès ses premières interviews, Bale comprend que le métier ne se résume pas aux plateaux et abhorre immédiatement l’exercice promotionnel – des années après, Empire Magazine racontera qu’il était « malpoli, donnait des réponses monosyllabiques et se montrait aussi non coopératif que possible ».

Sa réputation difficile était née. Loin du bide monumental, mais encore plus loin du succès escompté, le film écope ensuite d’une réputation catastrophique. Bale empoche quelques prix aux Etats-Unis, mais devient la risée de ses camarades d’école. La magie du cinéma s’est évanouie.

 

« Avant qu’on commence le film, mon père m’a dit : ‘Ca pourrait être une expérience fantastique, mais ça pourrait aussi être la pire chose qui puisse t’arriver’. Il y a eu des moments où j’aurais aimé que ça ne soit jamais arrivé… »

Blessé, Christian Bale se terre chez lui et oublie ce rêve devenu cauchemar. Sa mère l’appuie dans sa décision, mais son père est convaincu qu’il deviendra une star. Kenneth Branagh le fera sortir de sa tanière deux ans après pour lui offrir un rôle de second plan dans Henry V.

Dans la foulée, il se laisse charmer par l’idée de tourner en Jamaïque une adaptation de L’Ile aux trésors avec Charlton Heston – un téléfilm, qui ne nécessite donc aucune promotion. En 1991, cette carrière de nouveau sur les rails scinde la famille : le père, obsédé par le potentiel de son fils, le pousse à déménager à Los Angeles. La mère, opposée à l’idée, demande le divorce.

 

Newsies

 Newsies

 

« J’ai été chanceux parce qu’il n’y a pas eu une étape brutale où les gens se sont dit : ‘Oh qu’il est mignon ce gamin’ puis ‘Bordel, qu’est-ce qui s’est passé là, il a des boutons partout’ »

Entre temps, Christian Bale a décroché un contrat à 250 000 dollars avec Disney. Il a 17 ans, une idée précise du comédien sérieux qu’il compte devenir, mais il accepte la réalité du métier : il sera donc le héros de la comédie musicale Newsies, suivi de Swing Kids en 1993 où il retrouve Kenneth Brannagh.

Il donne la réplique à Helen Mirren et Kate Beckinsale dans Le Prince de Jutland, sa première expérience dans le cinéma indé. Horreur : chaque film est un bide qui ferait passer L’Empire du soleil pour un carton. Dans la foulée, il refuse à Spielberg une apparition dans La Liste de Schindler.

 

Photo Prince de Jutland (Le) / Royal deceit

Le Prince de Jutland

 

« Les Quatre Filles du docteur March a définitivement été un moment pivot. Et pas seulement en terme de carrière. Je savais que je faisais quelque chose de nouveau, quelque chose que j’aimais »

Mais il y a de la lumière dans l’obscurité. Winona Ryder, alors en pleine gloire, tombe sous le charme du film Newsies. Alors qu’elle prépare Les Quatre filles du docteur March en 1994, elle propose Bale au studio pour un second rôle. Une rétrogradation qui paye puisqu’il empoche une flopée de critiques positives, en plus d’un premier vrai succès en salles.

Il enchaîne avec Portrait de femme de Jane Campion avec Nicole Kidman, L’Agent secret avec Bob Hoskins, Metroland avec Emily Watson. En 1998, il entre pour la première fois dans l’arène du Festival de Cannes avec Velvet Goldmine de Todd Haynes, futur film culte avec Ewan McGregor – qui lui sera préféré pour le rôle d’Obi-Wan dans le nouveau Star Wars.

 

Photo Velvet Goldmine

 Velvet Goldmine

 

« Je recevais des appels disant ‘American Psycho, c’est un suicide professionnel’, et je me disais ‘Excellent, c’est super !’ »

Un second rôle dans Le Songe d’une nuit d’été et une performance en Jésus dans le téléfilm Mary, Mother of Jesus plus tard, Christian Bale enclenche le virage définitif de sa carrière hollywoodienne avec American Psycho. Un contre-emploi spectaculaire, qui va façonner sa stature de comédien, mais aussi le faire entrer dans la danse hollywoodienne lorsque le studio décide de courtiser Leonardo DiCaprio, auréolé du succès de Titanic, pour le remplacer sans le prévenir.

S’engage alors une guerre froide qui prendra des proportions absurdes. La féministe Gloria Steinem, qui épousera le père de Bale l’année suivante, persuade DiCaprio de refuser le rôle pour ne pas perdre sa base de fans ; Bale demande à McGregor, deuxième choix du studio, de refuser le rôle pour ne pas reproduire l’amer souvenir que celui-ci a de La Plage, où il a été remplacé par DiCaprio. Celui-là même qui a dérobé à Bale le rôle de Jack Dawson dans Titanic, mais aussi ceux de Blessures secrètes et Gilbert Grapede quoi entretenir la légende d’une éternelle lutte en coulisses.

La quasi obsession de Christian Bale paye puisqu’en digne troisième choix, il récolte le rôle. La qualité toute relative d’American Psycho, devenu un vrai phénomène, est éclipsée par le charisme animal de Bale devenu Bateman. Une machine de guerre est née.

 

American psycho

 American Psycho

 

« J’ai déjà joué un tueur en série »

Plus sûr encore de lui, Christian Bale accepte de rencontrer Barbara Broccoli, la productrice de James Bond, pour mieux refuser le légendaire rôle délaissé par Pierce Brosnan. « J’ai déjà joué un tueur en série » lâchera t-il.

Attaché au premier rôle de Training Day face à Denzel Washington, il est finalement écarté au profit d’Ethan Hawke, un autre concurrent de longue date, qui empochera alors une nomination aux Oscars. American Psycho ayant propulsé son nom parmi les étoiles, Bale n’a que l’embarras du choix. Il se frotte pour la première fois à la machine hollywoodienne dans Shaft en 2000, succès en demi-teinte, puis Capitaine Corelli, un bide avec Nicolas Cage et Penelope Cruz en 2001.

Il enchaîne avec deux autres flops en 2002 : le film de dragons Le Règne du feu avec Matthew McConaughey, puis le film de SF Equilibrium, erstaz indigeste de Matrix. La même année, il refuse une apparition en Patrick Bateman dans Les Lois de l’attraction, et retrouve Beckinsale dans Laurel Canyon de Lisa Cholodenko, un bon film qui passe inaperçu. Un doux parfum de poison du box-office qui ne pourra freiner l’ambition du comédien, envoûté par la rumeur d’un nouveau Batman développé par la Warner Bros.

 

Equilibrium

 Equilibrium

 

« J’avais l’impression que The Machinist allait sauver mes fesses et me tirer de l’état dépressif dans lequel j’étais »

Mais la chauve-souris ne s’est pas faite en un jour, et la promesse Christian Bale peine à s’envoler. Jusqu’au jour où Brad Anderson lui envoie le scénario de The Machinist en 2002, qui provoque chez lui la même passion que Patrick Bateman.

Sans garantie d’avoir le rôle, il entame un régime draconien de son propre chef – perdre du poids n’a jamais été exigé par le réalisateur. A la même époque, son père et manager tombe gravement malade. Quelques mois avant de mourir, il apprend que son fils sera le nouveau Batman. Comme American Psycho, The Machinist ne rencontrera pas le succès à sa sortie, mais deviendra culte au fil des années.

 

Photo Christian Bale

The Machinist

 

A une époque où Bale rêve de devenir le Luke Skywalker de George Lucas, le rôle de Batman tombe à pic. Il reprend les 25 kilos qu’il a perdu pour The Machinist afin d’incarner le Bruce Wayne de Christopher Nolan, qui entre dans le cercle très prestigieux des blockbusters respectés par le public et la critique. Mais avec ce pouvoir de star bankable, Christian Bale va surtout pouvoir embrasser sa véritable nature : celle d’un super-acteur surpuissant.

 

The Dark Knight

 Bruce Wayne et Batman

 

Batman Begins n’est pas encore sorti que The Dark Knight est officiellement commandé par le studio. Avec plus de 370 millions de dollars amassés dans le monde, le cavalier noir offre à Bale la source de popularité et de légitimité tant attendue. Dix ans après avoir prêté sa voix à John Smith dans le Pocanhontas de Disney, il incarne John Rolfe dans Le Nouveau Monde de Terrence Malick.

Après des mois de travail, il lâche le rôle de Bush dans W. d’Oliver Stone. Il enchaîne avec Rescue Dawn de Werner Herzog et le polar Bad Times de David Ayer – une belle revanche : c’est le premier film du scénariste de Training Day.

Pour la première fois de sa carrière, il collabore une deuxième fois avec un réalisateur pour Le Prestige de Nolan, qui confirme toute la renommée du duo – succès en salles, plébiscite de la presse. Le studio bombe le torse, et rallonge le budget de The Dark Knight. Ultra-coté, Bale empoche un rôle dans le western 3h10 pour Yuma face à Russell Crowe, et retrouve Todd Haynes pour I’m Not There, où il incarne l’un des Bob Dylan.

 

Le Prestige

 Le Prestige

 

« On ne peut pas réussir à être Batman sans devenir une bête à l’intérieur du costume »

Mais la lumière hollywoodienne est aussi vitale que redoutable, et The Dark Knight prend une tonalité noire au fil des mois. En 2007, un technicien est tué lors d’une cascade. En 2008, deux mois après la fin du tournage, Heath Ledger est retrouvé mort entouré de médicaments, morbide point final d’une performance démente qui lui vaudra un Oscar, éclipsant pour de bon celle de Bale.

Lorsque celui-ci s’attire l’attention des médias, c’est le lendemain de la première londonienne, après une arrestation pour avoir agressé sa mère et sa sœur. Un mois plus tard, la malédiction Batman touche Morgan Freeman, victime d’un grave accident de voiture qui a failli lui coûter la vie – la passagère, blessée, l’attaquera en justice.

 

3h10 pour Yuma

 

Le même été, Christian Bale confirme sa réputation de dur à cuir lorsque le site TMZ répand la preuve audio de son dérapage sur le plateau de Terminator : Renaissance, blockbuster de McG où il incarne John Connor.

« Je veux que tu dégages de ce putain de plateau espèce de connard ! Non, ne sois pas juste désolé, réfléchis une seconde putain. Qu’est-ce que tu fous, putain ? T’es un professionnel ou pas ?».

Un doux poème de plusieurs minutes à l’attention du directeur de la photo, qui a eu la malheureuse idée de replacer une lumière dans le champ de vision de Bale, en pleine action. En l’espace de quelques heures, Batman est transformé en fou furieux par le web, même si Darren Aronofsky et quelques stars viennent à sa rescousse.

Le comédien fera amende honorable dans les médias, avec tout de même quelques répliques marquantes : « Je ne suis pas encore confortable avec cette idée d’être une star de cinéma, je ne suis qu’un acteur. » Plus tard, il précisera : « Ca ne serait jamais arrivé si nous ne tournions pas cette scène, entre Connor et sa femme, qui est la plus intense du film ».

Sans surprise, cette mésaventure est citée pour expliquer le succès tout relatif du film, loin d’être le carton espéré par le studio.

 

Photo Christian Bale

 Terminator Renaissance

 

« Un acteur ne devrait jamais être plus grand que le film dans lequel il est »

Mais cette excuse révèle plus que toute autre chose la discipline presque maladive de Christian Bale, qui joue Terminator comme du Shakespeare. Pour un comédien de sa trempe, habité par l’idée de gravitas, un blockbuster comme Terminator est comme un virus, qu’il est nécessaire de contrôler pour ne pas le subir.

Car après avoir refusé le rôle, amenant McG à aller le supplier en personne de l’autre côté de l’Atlantique, Bale accepte à condition de pouvoir faire réécrire le scénario par Jonathan Nolan, frère et collaborateur de Christopher, puis Paul Haggis, oscarisé pour Million Dollar Baby. Dans un même souci d’omniscience, il demande à choisir son partenaire, Sam Worthington. Sans qu’aucune de ces précautions ne sauve le film du naufrage artistique. Le pouvoir a ses limites.

 

Public Enemies

 

Après Public Enemies de Michael Mann, tourné dans la foulée des deux précédents, Christian Bale a épuisé ses réserves. Il parle d’une pause, mais le destin en décide autrement lorsque Mark Wahlberg lui propose d’incarner son frère toxicomane dans Fighter de David O. Russell – un rôle refusé par Brad Pitt et Matt Damon, tandis que Scorsese a passé son tour pour le mettre en scène.

Il perd une vingtaine de kilos, accepte un salaire moindre, et monte jusqu’à la scène des Oscars pour récupérer le prix du meilleur acteur dans un second rôle en 2011. Là, derrière sa barbe, il plaisante : « Je ne vais pas lâcher le F-word comme Melissa Leo. Je l’ai déjà assez fait ».

 

Fighter

 Fighter

 

« Batman est un flambeau qui devrait être passé d’un acteur à un autre

Le monde se contrefiche de la superproduction chinoise The Flowers of War de Zhang Yimou, inédite en France après un bide aux Etats-Unis, mais attend de pied ferme The Dark Knight Rises, cœur de l’année 2012 pour Hollywood. Avec plus d’un milliard de recettes et une revue de presse dithyrambique, Bale tire fièrement sa révérence.

La presse évoquera un retour dans La Ligue des justiciers, contre-attaque de la Warner aux Avengers ; lorsque Batman vs Superman est annoncé, la rumeur parlera de 50 millions de dollars pour le convaincre de renfiler sa cape. Mais Batman n’est plus. Il a rempli sa mission : imposer Bale comme une star planétaire de premier ordre.

 

  The Dark Knight Rises

 

« C’est gênant d’être une star. La plupart des gens vous regardent genre, ‘C’est pas vraiment un boulot si ?’ »

A bien des égards, Christian Bale se présente comme l’antithèse d’une star hollywoodienne à la Tom Cruise, expression du héros façonné sur la morale, la droiture, l’univocité. Il ne forme pas le spectateur à devenir meilleur, et se dépasser : il s’adresse au contraire à ses faiblesses. Avec le recul d’une dizaine d’années sur sa toute puissance, il semble clair qu’il incarne le revers de la médaille de l’american dream dans toute sa splendeur.

Il le personnifie jusqu’à la monstrueuse pureté dans American Psycho. Il en est victime dans Les Brasiers de la colère, avec un paysage économique en flammes, un frère brisé par l’Irak, et la primauté de la violence. Il l’applique à outrance dans American Bluff, armé de la fameuse idée du self made man, et d’une vingtaine de kilos supplémentaires et à peine surprenants. Dans The Big Short : Le casse du siècle, il en essuie le revers de la médaille, écrasé par le raz-de-marée de la crise.

 

Brasiers de la colère

Les Brasiers de la colère

 

Il se promène parmi les mythes, des Indigènes de Pocanhontas au western. Prête son corps à Bob Dylan, figure de proue de la contre-culture. Super-héros, il se métamorphose en Dieu malade parmi les hommes, torturé par son pouvoir sur la masse. Il a été le Moïse de Ridley Scott dans Exodus : Gods and Kings, a flotté chez Terence Malick pour Knight of Cups.

La Promesse avec Oscar Isaac a été un bide retentissant (même pas 9 millions dans le monde, pour un budget de 90), le western Hostiles avec Rosamund Pike entame une petite carrière discrète (en salles le 14 mars en France), mais Christian Bale sera surtout de retour dans Backseat. Pour incarner le vice-président Dick Cheney, il s’est de nouveau métamorphosé. Il retrouve pour l’occasion Adam McKay, réalisateur de The Big Short, et Amy Adams, après le succès d’American Bluff

Dans The Inside Story of the Darkest Batman, l’ex-attaché de presse de Christian Bale, Harrison Cheung, raconte en détails l’ascension complexe du comédien. Parmi les anecdotes, celle de son ambitieux père, qui lui préparait son petit déjeuner en hurlant « Qui est le plus grand acteur du monde ?! ». « C’est moi ! C’est moi ! ». Jim Graham, héros de L’Empire du soleil, a bien grandi. Christian Bale est semble t-il devenu son rêve.

 

Portrait dessin

Illustration de KRISTOF

 

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Commentaires
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guitoune .ma @gemail.com

J adore cet acteur il est flamboyant dans ses rôles

Dredg

Bale est certainement l acteur qui réussit le mieux c est performance sans en faire des tonnes !! Il est de la même trempe que marlon brando

Vincenzo

Dans hostiles, bale est trop fort .. je pense que cet acteur fait partie du top ten mondial des acteurs qui arrivent à donner à certaines scènes de cinéma une sacrée intensité sur des simples regards ! ! J’espère qu’il trouvera encore des réalisateurs qui exploiteront ça..

Andarioch

D’accord avec Saori concernant Equilibrium. Un film qui souffre d’une injuste comparaison avec Matrix alors que les thèmes sont très différents, seul le look de Bale et certaines postures la justifient, c’est quand même un peu léger. Et un métrage qui doit beaucoup à l’interprétation ô combien inspirée de son acteur principal.

Saori

Equilibrium… J’adore ce film, et j’adore Christian Bale dedans. Quant à The Machinist, ce film met mal à l’aise, évidemment… Il paraît qu’il fait aujourd’hui les frais de ces pertes/prises de poids extrêmes de l’époque. C’était très dangereux et sans doute lié à un état dépressif suite à la mort de son père. Un excellent acteur, sinon, et l’un des rares que je continue à suivre.

Choco

Acteur surrestimé…

corleone

J’aime pas sa tête mais force est de reconnaître que le mec a un immense talent dans son art.

Dirty Harry

Un charisme froid mais bestial. Un parcours interessant (Velvet Goldmine et l’éternel American Psycho) et un put***de Batman…C’est le genre de type auquel je peux tout pardonner (Equilibrium !) car il se met en risque.

F4RR4LL

Oscar 2019 assuré.
Néanmoins j’aurais préféré qu’il garde la cape noire pour BvS avec des conditions artistiques (regard sur le scénario et la production). Il aurait pu sauver le film.

alex

illustration au top super boulot kristof