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Interstellar : les 10 films qui ont inspiré Christopher Nolan

Par Simon Riaux
6 novembre 2014
MAJ : 21 mai 2024
10 commentaires

Quels sont les œuvres qui ont inspiré le film le plus ambitieux de l’année ? La réponse avec 10 films qui ont marqué la science-fiction et le Space Opera.

Interstellar : Affiche

Interstellar de Christopher Nolan ambitionne de redonner un nouveau souffle au Space Opera, genre majeur aujourd’hui un peu tombé dans l’oubli, malgré le retour en force de la science-fiction plus généraliste. Pour composer son grand œuvre, le cinéaste s’est inspiré de nombreux autres films. Parmi eux nous avons sélectionné dix influences essentielles.

  

 

Contact – 1997

Le film est indubitablement la plus grosse influence du blockbuster qui nous intéresse. En effet il raconte quasiment la même histoire, avec un point de vue différent. Chez Zemeckis, on suit une femme orpheline de père, décidée à dépasser sa tristesse et ses questionnements existentiels en cherchant une forme de vie au-delà des étoiles. Nolan lui, se focalise sur le père, qui a quitté sa fille pour lui trouver un abri au cœur de l’espace.

 

 

Le Trou noir – 1980

Interstellar et le film de Gary Nelson partagent la même fascination pour un phénomène encore mal connu : les trous noirs. Si Nolan préfère une approche scientiste au fantastique assumé par cette bande de SF à l’ancienne, les deux films ont en commun ce même goût pour l’inconnu et son infinité de possibles.

 

 

Sunshine – 2007

Voilà peut-être le seul véritable concurrent du blockbuster de Warner, pas au box-office bien sûr, mais en terme de trace laissée dans l’histoire du cinéma. En effet, Gravity n’était qu’un film catastrophe (brillant mais appartenant à un tout autre genre) et dans la génération actuelle de films à grand spectacle, il n’y a bien que le Danny Boyle qui puisse se mesurer à Nolan. Même passion métaphysique, même volonté de créer des images inoubliables…

 

 

2001, L’Odyssée de l’espace – 1968

Même si la presse l’invoque à tout bout de champ, les deux films n’ont pas plus en commun que La Grande Vadrouille et Le Soldat Ryan. En revanche on trouve dans le vaisseau de Matthew McConaughey un hommage direct au film de Kubrick. Saurez-vous reconnaître le monolithe à la sauce Nolan ?

 

 

Moon – 2009

Les héros des deux films ont beaucoup en commun. Tous deux solitaires et torturés, leurs âmes esseulées semblent se répondre. Il n’est pas non plus impossible que Christopher Nolan ait été touché par le sens du design, excellent et vraisemblable, de ce petit film de SF.

 


 

Gravity – 2013

On aura cru à tort que les deux films jouaient dans la même court, quand Interstellar s’avère beaucoup plus ambitieux narrativement parlant. En revanche, on sait désormais que l’exceptionnelle réussite artistique du film de Cuaron a transformé le projet de Nolan, subitement obligé de retirer le son des séquences spatiales pour ne pas paraître daté.

 

 

 

Star Wars – 1977

Ce n’est pas pour rien que le réalisateur du Dark Knight insiste autant sur sa volonté de réaliser un film profondément émotionnel. Car il ne cherche pas tant à faire le nouveau 2001 qu’à nous offrir un spectacle époustouflant et humain, un choc comparable à celui que reçurent les cinéphiles en découvrant la saga de George Lucas.

 

 

Star Trek

S’il y a bien une saga qui a toujours aimé jouer avec les paradoxes temporels, avec la notion d’exploration spatiale et l’idée de frontière, c’est bien Star Trek. Nolan ajoute à la recette une bonne louche de Zimmer, beaucoup de larmiche et son style très pompier, mais aucun doute, le metteur en scène a été à bonne école.

 

 

L’Étoffe des héros – 1983

Le film de Philip Kaufman fait encore figure de référence absolue pour ce qui est du traitement réaliste de l’odyssée spatiale. Il ne fait aucun doute que Christopher Nolan s’est grandement appuyé sur ce classique pour composer son équipe d’astronautes et nous faire croire à leurs aventures.

 

 

Rencontres du 3ème type – 1977

Interstellar fut longtemps un projet de Steven Spielberg. On sent encore un peu la patte du maître dans les thèmes du film et on comprend bien que le metteur en scène du Prestige a regardé plus souvent qu’à son tour cette merveille. Les rapports père/fille tels que présentés dans Interstellar doivent beaucoup à ce chef d’œuvre de SF innocente.

 

 

 

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AmigaKnight

Ne pas oublier la BD Universal War One !

bob le flambeur

S’il y avait un film qui a inspiré Nolan, c’est bien le Solaris de Tarkovski… sinon je ne lis plus dorénavant les critiques de Simon Riaux qui la recherche de la reconnaissance en détruisant par ces critiques assassines tous les réalisateurs qui ont été encensés précédemment ! Prochaines victimes : allez je mets une pièce sur le prochain Xavier Dolan ou Quentin Tarantino

Poum

Moi ça me va très bien au contraire.
Interstellar est sur toutes les lèvres normal qu’ils en parlent. Au moins eux ils ont détaillé leur opinion contrairement à tous les glands qui expliquent en 3 lignes que c’est « philosophique c’est kubrick »

Troll EL

Ecran Large n’a pas aimé Interstellar, soit.
Mais vu le nombre de news et de (re)publications de la même critique, il va falloir essayer d’être un plus cohérent dans votre ligne éditoriale.
Sauf si c’est pour troller… et là c’est gagné !

Sylvestige

Et l’autre dégorgeoir à chybre millénaire qui ne s’est toujours pas remis de Kubrick.
Quand on porte une tanche de la mesure de Nolan sur son pseudo on la ferme. c’est tout.

Et puis l’article se contente d’expliquer le lien ténu entre le film de Nolan et Kubrick…
Ça ne te fait pas trop mal au fondement que Nono adore le somnifère par ailleurs ?

Sylvestige

Et l’autre dégorgeoir à chybre millénaire qui ne s’est toujours pas remis de Kubrick.
Quand on porte une tanche de la mesure de Nolan sur son pseudo on la ferme. c’est tout.

Et puis l’article se contente d’expliquer le lien ténu entre le film de Nolan et Kubrick…
Ça ne te fait pas trop mal au fondement que Nono adore le somnifère par ailleurs ?

Sylvestige

Et l’autre dégorgeoir à chybre millénaire qui ne s’est toujours pas remis de Kubrick.
Quand on porte une tanche de la mesure de Nolan sur son pseudo on la ferme. c’est tout.

Et puis l’article se contente d’expliquer le lien ténu entre le film de Nolan et Kubrick…
Ça ne te fait pas trop mal au fondement que Nono adore le somnifère par ailleurs ?

Teddy Roosevelt

Sylvinception, il serait temps de soigner ce penchant mono-maniaque, tout de même.

Tu n’aimes pas 2001, soit. De là à en faire part sur chaque article qui le cite…

ilédénotre

ça fait du bien de lire que Sunshine est un superbe film.

sylvinception

Tous les moyens sont bons pour en remettre une couche sur le somnifère de Kubrick.