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Alien : on a classé tous les films, du pire au meilleur

Par La rédac
17 août 2024
MAJ : 11 septembre 2024
67 commentaires
Alien : on a classé tous les films, du pire au meilleur © Canva Fox

Alien : Romulus débarque au cinéma et c’était le moment parfait de faire le classement de la saga Alien. Même si on les aime tous (oui, tous).

C’est peut-être l’une des sagas les plus appréciées de l’histoire du cinéma… et pourtant personne n’est jamais d’accord. Est-ce qu’Alien : le huitième passager est vraiment le meilleur film de la saga ? Est-ce que James Cameron a mis une vitesse au film avec la suite Aliens : le retour ? Les volets de David Fincher et Jean-Pierre Jeunet méritent-ils leurs critiques ou sont-ce des monstres de Frankenstein attachants ? Prometheus est-il un infame ratage ou un grand film incompris ? Alien : Covenant doit-il être supprimé de l’univers ?

À l’occasion de la sortie de Alien : Romulus, l’équipe d’Ecran Large s’est donc réuni pour établir son classement de la saga Alien. C’est donc parti pour notre classement (subjectif) de la franchise, avec Romulus à l’intérieur (évidemment). Attention spoilers !

PS : Nul besoin de s’agacer, notre classement n’est pas une vérité absolue et même l’équipe a du se battre à coup de facehuggers, d’androïde chelou et de bons gros xénos pour faire entendre sa voix.

L’exploration du classement commence

7. ALIEN : COVENANT

  • Sortie : 2017
  • Durée : 2h02
« David ??? C’est toi ? »

Alien : Covenant est probablement le symbole des problèmes des prequels de la saga de Ridley Scott. D’un côté, il y a une histoire proche des bases de la saga Alien, avec une exploration d’une planète, la trouvaille de quelques créatures et un petit carnage sanglant où toute la troupe du Covenant (le nouveau vaisseau) se fait zigouiller un à un dans d’atroces souffrances. De l’autre, il y a toujours cette volonté de la part de Ridley Scott d’explorer l’origine des xénomorphes, notamment à travers la figure de l’androïde David (toujours incarné par Michael Fassbender).

Alien : Covenant jongle ainsi entre les moments de pures angoisses et les dialogues semi-philosophiques sur la foi, la création et la destruction. Pour être très honnête, ce n’est pas totalement gênant puisque certains questionnements sont évidemment passionnants (on ne peut pas lui enlever ça), mais on a la sensation permanente de voir deux films différents dans cette suite directe de Prometheus.

Xénomorphe dans Alien : Covenant
Il n’a pas l’air content de ce qu’on raconte

Au fur et à mesure, les scènes sont à la fois poétique et risible, époustouflante et aberrante, angoissante et ennuyeuse… pour un résultat très aléatoire. Même visuellement, Alien : Covenant est parfois d’une beauté à couper le souffle (ce vaisseau spatial transformé en quasi-manoir de Dracula) et complètement disgracieux (les effets numériques franchement hasardeux notamment dans le derniers tiers). Sans compter la mise en scène de Scott, parfois d’une ampleur splendide (le massacre des ingénieurs), parfois charcuté par le montage (le passage dans les fourrés).

Reste heureusement un petit bestiaire amusant où les aliens se dévoilent dans des formes inattendues (ces spores de champignons), un slasher sanglant dans le climax final et une fin cruelle, certes téléphonée à des kilomètres mais qui laisse la porte ouverte à un éventuel retour de David un de ces jours. Car oui, au fond de nous, on aime un peu quand Ridley Scott nous fait du mal.

6. PROMETHEUS

  • Sortie : 2012
  • Durée : 2h04
C’est feng shui

Souvenez-vous, lors de ses premières bandes-annonces, le retour de Ridley Scott à la saga qu’il a enfantée était perçu comme la meilleure direction possible. Et puis, Prometheus est sorti, et a causé dans son sillage la fracture définitive des fans, entre ses plus fervents défenseurs et ses détracteurs. Non sans orgueil, Scott a décidé de bouleverser la simplicité narrative de la saga pour ouvrir les vannes d’une exploration cosmique de nos origines façon 2001 : L’Odyssée de l’espace.

En soi, pourquoi pas, mais c’est oublier qu’Alien a toujours brillé par sa poésie nihiliste et sa métaphysique terrifiante sans avoir besoin de forcer son intellectualisation. Résultat, Prometheus se perd dans des allégories bidon, un rapport à la croyance calé au forceps, et plus généralement dans un doute existentiel qui se conjugue mal au film d’horreur sous tension qu’il voudrait raconter (alors que c’était déjà présent dans l’ADN même de la franchise).

Une image subtile

Qu’importe finalement que la création du proto-xénomorphe s’explique par une suite de mutations et de transferts de fluides inutilement compliqués. Prometheus est bien plus impardonnable en ce qui concerne la bêtise de ses personnages, trop souvent justifiée par la misanthropie de Scott alors qu’elle brise l’immersion dans le récit, et empêche toute forme d’empathie.

Néanmoins, Ridley Scott reste un esthète de talent, et Prometheus lui permet de transcender une nouvelle fois les designs évocateurs de H.R. Giger. Épaulé par une des meilleures 3D de son époque, le cinéaste fait de la visite des vaisseaux Ingénieurs une marche funèbre dans des boyaux biomécaniques, qui renvoient l’humain à sa plus profonde insignifiance.

5. ALIEN 3

  • Sortie : 1992
  • Durée : 1h55
« Je te jure, Alien Covenant, c’est trop bien »

Suite au succès des deux premiers Alien, la Fox lance la production d’un troisième volet avec la pire idée au monde : valider une date de sortie avant même d’avoir un scénario définitif. Sans surprise, Alien 3 s’est transformé en véritable chaos de production, en créature de Frankenstein qui a fini par mixer les multiples scénarios à sa disposition. Entre la planète monastère en bois de Vincent Ward (dont est gardée l’idée d’une absence de technologie), les tatouages code-barres de William Gibson et la planète-prison de David Twohy, tout ce beau monde va se mélanger, avec à la barre un jeune réalisateur virtuose alors sorti de la pub et du clip : David Fincher.

Après un tournage des plus houleux, où le scénario est réécrit en cours de route, Alien 3 débarque sur les écrans, et déçoit une bonne partie du public. Il faut dire qu’avec la mort de Hicks et Newt, le long-métrage est loin d’être aimable. Mais c’est aussi ce qui en fait un opus touché en de rares instants par une grâce morbide. Tandis que la naissance du xénomorphe se fait en parallèle d’une incinération de cadavres, Fincher transforme le monstre en véritable créature des enfers, annonciatrice de l’apocalypse.

La piqûre du soir pour calmer David Fincher

Ce parti-pris mythologique, renforcé par ses personnages superstitieux, est encore plus beau dans l’assembly cut du long-métrage, qui rassemble 30 minutes de scènes coupées de la version cinéma. Ce nouveau montage ne sauve pas le film de ses problèmes rythmiques ou de ses personnages trop souvent réduits à de pures fonctions, mais il montre ce qu’aurait pu être Alien 3 dans une version plus complète et apaisée.

L’air de rien, l’inventivité technique de David Fincher est déjà indéniable, et donne au résultat final une cohérence qui rattrape ses carences (on pense à ses vues subjectives du xénomorphe accroché au plafond). Malgré les problèmes d’Alien 3, on ne peut que songer au potentiel chef-d’œuvre que la Fox avait entre les mains, ce qui est reste aussi grisant que frustrant.

4. ALIEN 4, LA RÉSURRECTION

  • Sortie : 1997
  • Durée : 1h44
Alien 4 Sigourney Weaver
J’ai tué ma mère

Alien, la résurrection a longtemps été le mouton noir de la saga originale. Trop différent, trop bizarre, trop humoristique, trop répétitif, trop outrancier… Le scénario de Joss Whedon (qui déteste le film) à la sauce Jean-Pierre Jeunet (qui affirme que l’expérience a été tout à fait plaisante) a laissé pas mal de gens sur le carreau en 1997. Le score au box-office, à peu près aussi mauvais qu’Alien 3 mais avec un budget plus élevé, l’a prouvé.

Pourtant, ce Alien 4 est à – sa manière – une suite parfaite. Au lieu de tourner en rond, elle ose avancer, quitte à aller trop loin. Aliens avait développé la mythologie des xénos, Alien 3 avait tué son héroïne, et Alien, la résurrection la ramène en clone hybride, avec en prime un Newborn parfaitement et curieusement dégueulasse. C’est aussi une suite logique, puisqu’en filant les clés au co-réalisateur de Delicatessen et La Cité des enfants perdus, la Fox a laissé un autre cinéaste s’approprier la bête ; soit la marque de fabrique de la saga d’origine.

Bien sûr, Alien, la résurrection porte aussi les marques du gros film de studio assemblé comme un puzzle. Le scénario est une succession de tableaux peuplés de seconds rôles globalement insipides, avec une mécanique qui rappelle plus Un cri dans l’océan que le premier Alien. Tout est sacrifié sur l’autel du spectacle, à commencer par les personnages, trop nombreux et pas assez caractérisés.

Mais Jeunet était là pour s’amuser comme un gamin avec les jouets prêtés par ses copains friqués. Qu’il filme une baston au basket, une grenade en travelling, une course-poursuite sous l’eau ou une ascension d’échelle corsée, il s’en donne à cœur joie, aidé par la photo étincelante de Daris Khondji.

Et sous ses airs de vulgaire canaille, Alien, la résurrection prolonge avec malice les thématiques profondes de la saga, que ce soit l’aspect ultra-sexuel des xénos (Ripley la prédatrice sensuelle, avalée par le nid puis enlacée par un alien), la frontière entre l’humain et l’inhumain (Ripley la clone et Call l’androïde sont au fond les seuls personnages humains), et bien sûr le monstrueux des extrêmes (le Newborn avec ses yeux et cris trop humains, la salle des clones ratés). Cerise sur le gâteau : Sigourney Weaver, absolument fantastique.

3. ALIEN : ROMULUS

  • Sortie : 2024
  • Durée : 1h54

S’il se déroule chronologiquement entre les événements du Huitième passager et d’Aliens, le retour, Alien : Romulus se veut clairement une synthèse des deux opus majeurs de la saga, tout en intégrant quelques éléments de leurs suites. Ce côté best-of est à la fois d’une impressionnante maîtrise, mais constitue la petite limite du long-métrage. Une fois la machine lancée, le train-fantôme de Fede Alvarez ne peut pas s’empêcher de se référer à ses modèles, parfois au travers de citations un peu faciles.

Pour autant, le film est très loin de la simple pastille annexe et mineure. En approchant de nouveau la saga avec l’humilité d’un exercice de style savamment troussé, Alvarez se révèle être le choix parfait pour ressusciter le xénomorphe. C’est bien simple : les 45 premières minutes d’Alien : Romulus sont parmi les meilleures de la franchise, entre leur peinture d’une colonie en perdition sous le joug de la tyrannique Weyland-Yutani, et la mise en place des enjeux.

alien romulus cailee spaeny
Combat de cage

Le cinéaste joue de l’ironie dramatique de la saga, et pose tous ses pions avec un sadisme des plus jubilatoires. A partir de là, Alien : Romulus enchaîne avec malice ses comptes à rebours et ses réactions en chaîne aux lourdes conséquences, avec à la clé certains des set-pieces très inventifs (notamment en ce qui concerne les Facehuggers, plus terrifiants que jamais).

Mais surtout, la franchise retrouve avec cet épisode l’importance d’une patte artistique affirmée. Comme dans Don’t Breathe, Fede Alvarez dépeint une jeunesse désœuvrée, abandonnée et dos au mur, qui se cherche un nouveau départ dans un système toujours plus lénifiant. Politique et hargneux, Alien : Romulus donne plus que jamais sens à la crainte d’une maternité forcée, dans un monde où on se demande pourquoi donner encore naissance.

2. ALIENS, LE RETOUR

  • Sortie : 1986
  • Durée : 2h17
Comment ne pas aimer ce film ?

Est-ce que Aliens, le retour est meilleur qu’Alien, le huitième passager ? Même si, tels des parents indignes, nous avons tous notre préféré, c’est certainement un faux débat tant les deux films empruntent des chemins différents, voire même opposés. Ils seraient donc plutôt les deux faces d’une même pièce : s’il faut les étiqueter, Alien est un immense film d’horreur et Aliens un immense film d’action.

Plus spécifiquement, Aliens a tout d’un film de guerre, menée aussi bien contre les xénomorphes que les dirigeants de la Fox. Ceux-ci étaient d’abord réticents à l’idée de lancer la suite d’un « petit » film qui n’avait pas tant fonctionné que ça au box-office… Il a ensuite fallu dépasser les doutes et inquiétudes de Sigourney Weaver, qui a hésité un moment avant de rempiler, mais aussi des cadres du studio face au budget (plus de 18 millions de dollars), sans oublier les tensions en tout genre en coulisses. Quant au réalisateur James Cameron, son embauche était surtout conditionnée au succès de Terminator.

Lutter contre les moustiques l’été, une allégorie

Même s’il est né dans les cris et les larmes, Aliens est une suite idéale, sinon parfaite, dans le sens où elle ne renie rien, mais apporte une autre vision d’un autre auteur (James Cameron ayant aussi rédigé l’ébauche et coécrit le scénario). Le film reprend ainsi les acquis de son aîné pour y ajouter ses propres couches de mythologie avec la découverte de cette Reine Alien dans un face à face toujours aussi tendu et suffocant.

Entre la troupe de soldats (soit plus de chair à canon), l’armée d’Aliens et le décor plus décloisonné, cette suite gagne en envergure, tout comme le personnage d’Ellen Ripley qui monte en puissance tout au long du film jusqu’au duel final d’une intensité redoutable. L’idée d’amener la petite Newt dans l’équation a permis de complexifier un peu plus l’héroïne en dévoilant simultanément sa douceur que sa fureur, non sans la mettre en perspective avec la Reine Alien. Et puis, qui n’a jamais eu envie de balancer un « Get away from her you bitch! » dans un exosquelette géant ?

aliens
Parlons de la version longue…

PS : la version longue est évidemment encore mieux… sauf la partie qui montre LV-426 avant l’arrivée de Ripley et des marines. Alors que l’héroïne incarnée par Sigourney Weaver est encore à bord de la station de Weyland-Yutani Corporation, où elle affronte un débriefing des enfers et tente de rouvrir les yeux sur le réel, le spectateur la quitte pour aller découvrir cette planète où se sont installés des colons. C’est la seule fois du film où un tel décrochage de point de vue est opéré, et où le public s’éloigne de Ripley ainsi.

Un choix qui change totalement les scènes de l’arrivée de Ripley et le commando sur LV-426. Il n’y a plus aucune surprise face aux lieux, puisque le spectateur a tout vu et compris. Il n’y a plus de doute sur la chronologie et les causes ni d’étonnement dans ces coursives dépeuplées et silencieuses. Newt non plus n’a plus la même : dans la version cinéma, elle est longtemps muette et seuls quelques indices laissent imaginer ce qui s’est passé pour elle.

Dans tous les cas, il est possible d’adorer Aliens, le retour en version longue… mais de se demander si elle ne serait pas encore mieux sans ces scènes autour des colons.

1. ALIEN, LE HUITIEME PASSAGER

  • Sortie : 1979
  • Durée : 1h57
Alien, le huitième passager
La naissance d’une légende

C’est l’œuvre fondatrice qui est restée indépassée et indépassable depuis 1979. Alien, l’un des tout meilleurs films de Ridley Scott (et peut-être même le meilleur ?), perdure aujourd’hui comme étant un bijou de science-fiction horrifique ayant inspiré depuis tout un genre. De ce projet plus ou moins fauché avec aucune star (pour l’époque) à l’affiche, né de l’esprit du scénariste débutant Dan O’Bannon, le cinéaste britannique a donné naissance à un classique qui a autant fasciné que traumatisé les salles dès sa sortie.

Comment oublier, la fameuse séquence qui voit le torse de ce pauvre John Hurt déchiré par un charmant bébé alien ? Ou la séquence au cours de laquelle Ripley, désormais (presque) seule à bord du vaisseau, arpente des couloirs plein de fumée, de sons et de lumières agressives pour partir à la recherche de Jonesy le chat, alors que l’alien guette ? Sans même parler du dernier acte, qui voit s’affronter la surhumaine Ripley en combinaison d’astronaute, et le super prédateur increvable.

Félicitations, c’est un facehugger !

A la fois slasher transposé dans l’espace, avec son atmosphère terriblement sombre et sanglante, et conte théogonique, avec ses grandes thématiques empruntées à la mythologie grecque, ce premier Alien est tout simplement brillant. Les leçons de mise en scène s’enchaînent avec les séquences, et le discours politique s’entremêle avec les habiles (à défaut d’être subtiles) métaphores de prédation sexuelle.

C’était la rencontre parfaite de la folie de l’artiste H. R. Giger, concepteur du xénomorphe, du talent de Scott, du charisme de Sigourney Weaver et de sa clique, et ça a donné l’Alien qui règne encore aujourd’hui sur toute la saga (et la science-fiction).

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Marc en RAGE

ALIEN COVENANT est le pire film de la SAGA ALIEN.
DAVID tue SHAW pour faire des expériences avec de la matières Noir.
David est en contradiction avec les 3 lois de la robotique de Asimov.

  1. Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger ;
  2. Un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en contradiction avec la première loi ;
  3. Un robot doit protéger son existence dans la mesure où cette protection n’entre pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi
Flash

Pour moi ce sera:

Aliens
Alien
Alien 3
Alien Romulus
Prometheus
Convenant
Alien résurrection

Flo1

Pour ce qui concerne les seuls films estampillés « Alien », c’est très très dur puisqu’ils ont chacun leurs propres styles et qualités tout en étant complémentaires dans la continuité. Néanmoins le premier est celui qui vieilli le moins, splendide, ça ne bouge pas.

Celui de Fincher est assez magnifique dans son nihilisme pour cesser d’être encore bêtement vilipendé des années plus tard.

De même que c’est étonnant que celui de Cameron soit encore si haut dans les sondages alors qu’il ne raconte pas grand chose, juste de la très bonne action un peu clichée.

Et celui de Jeunet comme un melting pot des 3 autres est encore pas mal, surtout qu’il s’agit une nouvelle fois d’un film de super héros déguisé de la part du scénariste… Joss Whedon.

« Prometheus » est un peu le cul entre deux chaises, entre auteur SF et série B aux moyens de série A. Selon le genre vers lequel on penche dès le départ, on ne peut qu’être déçu au final, à moins d’être d’humeur très ouverte.

« Covenant », il faut être prévenu : il est très sombre, pessimiste, pas bien joyeux (lueur d’espoir quasi absente). Et le nouveau point de vue sur les xenomorphes (pas comme la Compagnie) est glaçant. Prévisible – puisque prequel – et un peu poussif, mais faisant bien le job horrifique… différemment.

Le 1er « AvP » est bien bien fun (lorgnant plus sur l’efficacité bastonneuse des films Predator en fait), le deuxième est imbécile et moche, et ne devrait pas plus exister dans la continuité étendue qu’un « Batman et Robin », désolé.

S V K 2

Après avoir revu toute la saga sauf Romulus qui ne sortira à Sète que la semaine prochaine (!!!!) et avoir lu attentivement l’article et ses nombreuses fautes n’en déplaise à certains, voici ma liste du meilleur (selon moi) au moins meilleur, car ils ont tous des qualités ( toujours selon moi).
1 Prometheus, pour l’origine story et le casting.
2 Aliens, justement pour le duo Newt et Ripley et surtout c’était vraiment le plus flippant.
3 Alien 3 pour son côté Asylum et la performance de Sigourney Weaver.
4 Alien résurrection parce qu’il faut pas déconner Jeunet aux commandes bien que clownesque reste un maître dans l’art de rendre un film bien crados.
5 Covenant qui se laisse regarder malgré quelques incohérences evidentes.
6 Alien je ne comprends pas la hype sur ce premier volet mise à part le fait qu’il soit le premier. Scénario simpliste, éclairage et bande son de merde. Le monsieur dans le costume de la bébête même pas peur (je l’ai vu la première fois en 1989 à huit an et oui j’avais des parents un peu ouf), bref au même âge je me souviens plus avoir été effrayé par Freddy les griffes de la nuit ( c’est dire). Le seul point positif et révolutionnaire que je trouve à ce film était la mise en avant, enfin, d’une héroïne féminine. Mais la performance d’acteur à chie… même le chat JONES (n’est ce pas monsieur Crété), joue mieux que tout le casting réuni.

slater-iv

Positionner Romulus devant le 3 et le 4… C’est pas rien !

Je doute pourtant que ce dernier opus atteigne la postérité comme ce fut le cas pour Alien 3 et Alien 4.

Ropib

Je n’ai pas encore vu Romulus, mais voici ma liste :

  1. Alien
  2. Alien 3
  3. Alien la Résurrection
  4. Aliens
  5. Prometheus
  6. Covenant

Et pour moi les films désagréables commencent avec Aliens.
Le film se tient par rapport aux 2 qui suivent, ok, mais ça reste absolument insupportable, autant que Terminator 2 (comment Cameron a-t-il pu faire Terminator 2 alors qu’il a lui-même fait le premier ? c’est une énigme).
Tous les personnages sont absolument insupportables sauf Ripley, Bishop et évidemment les aliens, notamment Newt que je veux systématiquement voir se faire bouffer, ou que Ripley bouffe elle-même ça m’est égal. Je pense que si Newt n’existait pas ça ferait un film d’action regardable. L’univers est franchement pas mal, mais franchement pas au niveau de Alien la Résurrection.
Bref, un film incroyablement surcoté… j’imagine qu’il va falloir attendre encore 50 ans pour qu’il soit jugé à sa juste valeur.

Alien 4 est un peu trop mécanique hélas. Par contre Alien 3 me semble toujours injustement considéré… ou il a des problèmes, mais il a une puissance poétique qu’aucun autre n’a. Oui il y avait même moyen que ce soit encore mieux, oui ça se sent et il y a un peu de frustration, mais plutôt que de fermer des portes ça en ouvre à notre imaginaire.

morcar

A titre personnel, j’aurais mis :
1- Alien
2- Alien Romulus
3- Alien La Résurrection
4- Aliens
5- Alien 3

Je ne comprendrai jamais pourquoi les gens aiment tant celui de Cameron, tant je n’ai pas aimé ces GI Joe au pays des aliens.

cidjay

Woh Alien Resurrection qui passe avant Alien 3 !!!
vous allez vous faire des ennemis, même si je suis d’accord avec vous.
pour 1 seul argument : Alien 4 est le premier Alien ou on voit un Alien marcher de plein pied (et donc en entier) et oui, la bestiole en avait besoin pour gagner en crédibilité.

Le xenomorphe est mort depuis longtemps.

On voit bien dans les classements que ce sont les spectateurs qui ont tué la franchise.

batmalien

C’est tout simple, mon classement est déjà établi par les films eux même :
Le 1 est mieux que le 2 qui est mieux que le 3 qui est mieux que le 4 qui est mieux que AVP.

Les AVPR, Prometheus et Covenant direction le vide spatial ou la fosse septique selon l’humeur du jour.

Romulus ? euh… niveau AVP 🤔