L’acteur américain Robert Foster connu entre autres pour sa nomination aux Oscars pour Jackie Brown… est mort à 78 ans.
Si Marlon Brando, Elizabeth Taylor et John Huston, puis Gregory Peck, Eva Marie Saint et Robert Mulligan ont accompagné ses débuts devant la caméra avec Reflets dans un oeil d’or en 1967 et L’Homme sauvage l’année suivante, c’est à Haskell Wexler et à son film Medium Cool (sorti en 1969) que Robert Foster doit son premier rôle.
Des débuts prometteurs aux côtés de grands noms du cinéma qui ne lui permettront pourtant pas de convaincre Hollywood et percer tout de suite. Dans les années 70, il est donc passé de séries télé en séries B – Banyon, Nakia, Medical Story ou encore Police Parallèle en 1974 et The City en 1977, puis par des films d’actions dans les années 80 (il a notamment donné la réplique à Chuck Norris en 1986 dans Delta Force).
Robert Foster dans le rôle de Max Cherry (Jackie Brown) pour Quentin Tarantino
Il lui aura fallu attendre 1997 et une trentaines de films plus ou moins oubliables au compteur pour enfin briller sous les projecteurs. Après une audition ratée pour Reservoir Dogs, Quentin Tarantino (fan des premiers films de l’acteur) a écrit pour lui le rôle de Max Cherry. Grâce à Jackie Brown, il a tourné avec Samuel L. Jackson, Robert De Niro et Pam Grier et a rapporté la seule nomination aux Oscars de sa carrière et du film en 1998 : une nomination à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle.
Fort d’un tel succès, sa carrière est bel et bien lancée. Il joue le Dr Fred Simon dans Psycho (remake de Psychose d’Alfred Hitchcock) pour Gus Van Sant en 1998, le Colonel Partington dans Fous d’Irène pour les frères Bobby et Peter Farrelly en 2000 ou encore le Détective Harry MacKnight dans Mulholland Drive pour David Lynch 2001.
Robert Foster dans Mulholland Drive
Toute sa carrière il a continué à alterner petit et grand écran, apparaissant dans d’un côté dans Karen Sisco, Heroes, Alcatraz, donnant la réplique à George Clooney dans The Descendants (2012), à Bryan Cranston (qu’il avait croisé sur le tournage d’Alligator en 1980) et Paul Aaron dans Breaking Bad ou retrouvant David Lynch pour le retour de Twin Peaks de l’autre.
C’est d’ailleurs à Vince Gilligan qu’il doit son dernier rôle. Décédé ce vendredi 11 octobre des suites d’une tumeur au cerveau, c’est dans le spin-off de Breaking Bad El Camino (arrivé sur Netflix le même jour) qu’il a fait son ultime apparition dans un film. Quelques unes des personnes avec qui il a tourné au cours de sa longue carrière ont rendu hommage à sa classe, sa gentillesse et sa générosité sur Twitter.
RIP Robert Forster!! A truly class act/ Actor!!
— Samuel L. Jackson (@SamuelLJackson) October 12, 2019
« RIP Robert Forster ! Un acteur class au jeu génial !! » – Samuel L. Jackson
I’m saddened today by the news that Robert Forster has passed away. A lovely man and a consummate actor. I met him on the movie Alligator (pic) 40 years ago, and then again on BB. I never forgot how kind and generous he was to a young kid just starting out in Hollywood. RIP Bob. pic.twitter.com/HtunD0Fx6g
— Bryan Cranston (@BryanCranston) October 12, 2019
« Je suis triste d’apprendre que Robert Forster nous a quitté. C’était un homme charmant et d’un acteur passionné. Je l’ai rencontré sur le tournage d’Alligator il y a 40 ans puis retrouvé sur Breaking Bad. Je n’ai jamais oublié à quel point il avait été gentil et généreux avec le gamin que j’étais qui démarrait tout juste à Hollywood. RIP Bob » – Brian Cranston
toujours cette image de lui dans le final de Jackie Brown avec le « Walk on the 110 street » de Bobby Womack.
Ouais, c’était la classe…
SVP Ecran Large, j’adore vos articles mais par pitié, relisez-vous! F.O.R.S.T.E.R.!!!
Dans le titre de l’article c’est bon et après c’est « Foster » pour le reste du texte… WTF!!
L’acteur de « Mulholland Drive »… Il me semble qu’on le voit dans un plan… ou une scène.
C’est aussi l’acteur de Vigilante excellente série B violente de William Lustig.
Pour moi, il sera toujours le capitaine du palomino dans le trou noir.
Pas vu beaucoup de films de lui, mais il était impérial dans Jackie Brown, une gueule qu’on avait toujours plaisir à croiser, en effet dans mullholand drive, entre autres, en plus il n’était pas vieux.
RIP robert.