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Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix ce week-end

Par La Rédaction
18 juin 2021
MAJ : 19 novembre 2024
6 commentaires
Photo, Ça : Partie 2

Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

 

Logo Netflix

 

Élite saison 4

Ça parle de quoi ? Alors que Las Encinas accueille un principal sévère et trois nouveaux élèves, Omar et Samuel peuvent compter sur l’aide de leurs amis pour améliorer leurs résultats.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que si vous avez aimé les trois premières saisons, il n’y a absolument aucune raison que vous n’appréciez pas cette nouvelle salve d’épisodes. Toutes les thématiques préférées de la série espagnole sont présentes : du cul, du cul, de la drogue, du cul, de l’alcool, des fêtes, une enquête et du cul. Une recette pas terrible, encore une fois, malgré l’arrivée de nouveaux personnages, mais qui fera probablement un carton sans grande surprise. La série est d’ailleurs déjà renouvelée pour une saison 5.

Mais en vérité, on vous conseille de plutôt regarder les « Histoires courtes » publiées par la plateforme durant la semaine précédant la sortie de cette saison 4. Non seulement c’est bien plus court (les quatre histoires représentent 2h en tout) et en plus c’est sacrément mieux écrit. Comme quoi tout arrive.

Notre critique de la saison 3

 

photo, Diego Martín, Carla Diaz, Martina CariddiLes petits nouveaux sont de la même famille, c’est plus simple pour la caractérisation

 

Katla

Ça parle de quoi ? À la suite de la violente éruption du volcan sous-glaciaire Katla, la vie d’une communauté voisine est bouleversée et des mystères commencent à sortir de la glace.

Pourquoi il faut la regarder ? Netflix continue d’explorer les productions des pays du Nord. Après la Norvège et Ragnarök ou encore le Danemark avec The Rain, c’est désormais au tour de l’Islande pour la série Katla. On retrouvera un casting local avec Íris Tanja Flygenring ou encore Guðrún Ýr EyfjörðUn récit surnaturel obscur qui est porté par les sublimes, mais sombres, paysages de l’île qui sont en parfaite adéquation avec le propos.

Cela n’a rien d’étonnant, car le réalisateur de Katla, Baltasar Kormákur, est également derrière Everest où la nature écrasait déjà les personnages. Avec un rythme intense et une intrigue pleine de mystères sortis des tréfonds des âges, Katla s’annonce pleine de monstres et autres horreurs. De plus, comme souvent avec les productions nordiques, un sous-texte écologique se glisse derrière la science-fiction afin d’apporter un fil de réalité qui ne fait que rendre la catastrophe plus palpable. Qui sait ce que les glaciers en pleine fonte cachent comme abominations.  

 

photoL’air frais de l’Islande, ça ravigote !

 

Black Summer saison 2

Ça parle de quoi ? Alors qu’une apocalypse zombie marque le début d’une sombre époque, de parfaits inconnus font équipe pour trouver la force de survivre et retrouver leurs proches.

Pourquoi il faut la regarder ? La série zombiesque, spin-off de Z Nation (dans sa promo en tout cas), avait été une très belle surprise insistant pour sortir du carcan basique des oeuvres surfant autour du mythe du zombie pour offrir une intrigue innovante, proche du chaos créé par une telle situation. Avec une vraie noirceur, une cruauté tantôt jubilatoire tantôt malsaine, un certain cynisme et surtout des épisodes aux multiples concepts (huis clos, multiplications des points de vue…), Black Summer parvenait à surprendre et renouveler suffisamment le genre pour se démarquer.

Cette saison 2, qu’on n’attendait plus, s’annonce donc comme la petite friandise sanglante du week-end sur Netflix. Entre les nouvelles morts et les possibles choix audacieux de mise en scène, on espère que cette deuxième saison parviendra cette fois à mieux caractériser ses personnages principaux et notamment celui de Jaime King enfin accompagné de sa fille.

Notre critique de la saison 1

 

photo, Black Summer

 

Ça

Ça parle de quoi ? Alors que des jeunes disparaissent, des enfants mis à l’écart doivent affronter leurs plus grandes peurs sous les traits d’une terrifiant clown meurtrier.

Pourquoi il faut le regarder ? Bien que son oeuvre gargantuesque ait inspiré quelques grands classiques du cinéma d’épouvante, Stephen King n’a pas toujours été adapté avec génie. Et le premier volet du diptyque Ça reste presque aussi ambitieux que le roman dont il est tiré, assurément un de ses chefs-d’oeuvre. Non seulement il incarne à merveille la folie perverse de son antagoniste légendaire, mais il se permet même d’effleurer ses thématiques extrêmement dures, difficilement montrables pour un studio hollywoodien.

Bien sûr, il ne va pas aussi loin (était-ce même possible ?), mais il propose quelques visions de terreur qui transgressent bien des standards de peur enfantine, grâce à une direction artistique particulièrement efficace et une mise en scène apte à basculer à tout moment dans l’étrange. Depuis, peu de films d’épouvante grand public ont fait preuve d’autant de méchanceté… et de tendresse. Car si l’ensemble se tient si bien, c’est aussi parce que le réalisateur Andrés Muschietti et ses scénaristes sont motivés par un véritable amour du genre. Longue vie au club des losers !

Notre critique du film

 

Photo CaIl est revenu… sur Netflix

 

Taken 1, 2 & 3

Ça parle de quoi ? Lorsque sa fille, en vacances à Paris, est enlevée par un gang spécialisé dans la traite des femmes, un ex-espion américain va faire l’impossible pour lui sauver la vie.

Pourquoi il faut les regarder ? Entre le premier volet sorti en 2008 et le troisième en 2014, Taken aura changé la face du cinéma d’action. En installant Liam Neeson comme vieux croulant dézingueur de toutes les nationalités possibles et imaginables (les prochains, ce seront les mexicains). En consacrant le triomphe d’Europacorp au box-office international (les 926 millions de box-office pour 110 millions de budget) avant le four de Valerian et la Cité des mille planètes. Et en lançant la grande photocopieuse hollywoodienne avec la production de resucée plus ou moins inspirés, à la manière d’un John Wick aujourd’hui.

Si le premier peut être considéré comme un film d’action convenable voire bon, le deuxième se contente de refaire le premier film en faisant semblant d’en inverser la trame (Bryan se fait kidnapper puis retourne décapsuler des crânes d’albanais dans Istanbul). Le troisième est une entreprise douloureuse d’incohérences et de longueurs, montée par un épileptique cocaïné. En même temps, pas facile de cacher que Liam Neeson prend de l’âge (et du bide) autrement qu’en faisant 15 plans pour découper une grille escaladée.

Notre dossier sur les cinq moments les plus WTF de la trilogie

 

Photo Liam Neeson« Désolé, mais je pense que je vais changer d’agent…« 

 

L’Avenir

Ça parle de quoi ? La vie tranquille d’une professeure de philosophie est bouleversée lorsqu’elle perd successivement sa mère et son mari.

Pourquoi il faut le regarder ? En s’étant inspirée en partie de la vie de sa propre mère, Mia Hansen-Løve exécute plus largement pour son cinquième film, un portrait réussi d’Isabelle Huppert. L’immense comédienne française, souvent caricaturée, reste pourtant une plaque tournante du cinéma français. Grâce à un jeu précis et une audace exceptionnelle, Isabelle Huppert continue à porter une multitude de projets et L’Avenir en est un bon exemple. L’actrice incarne ici, Nathalie, professeur de philosophie. Quittée par son mari pour aller vivre avec une autre femme, Nathalie décide de changer d’air grâce à son ancien élève Fabien.

Même si le récit peut sembler pompeux au premier coup d’oeil, la fluidité de la mise en scène et cette impression de liberté permanente font toute la différence. Cette grâce et cette légèreté rappellent le meilleur du cinéma d’Éric Rohmer. Une influence que ne semble pas dissimuler la réalisatrice qui la traduit par la richesse des dialogues, toujours au service d’une réalisation simple et élégante.

D’autant plus, qu’ils servent parfaitement à traiter le sujet de la vieillesse et plus précisément de la perception des femmes après 40 ans “bonnes à jeter à la poubelle” selon l’héroïne. Avec douceur et souvent avec humour, ce thème difficile est abordé avec humilité et rend compte de la sensibilité de sa réalisatrice. Malgré quelques maladresses, Mia Hansen-Løve offre ici son film le plus abouti et on aurait tort de s’en priver.

La bande-annonce de Bergman Island

 

photo, Isabelle Huppert, L'AvenirLa quête d’identité d’Isabelle Huppert

 

Mobile Suit Gundam I, II & III + Mobile Suit Gundam : Char contre-attaque

Ça parle de quoi ? L’année 0079 du Calendrier Universel, le duché de Zeon – une colonie spatiale de 150 millions d’habitants réclamant son indépendance – déclare la guerre au gouvernement fédéral de la Terre. Et après, beaucoup de gens meurent et beaucoup de choses se passent.

Pourquoi il faut les regarder ? Très méconnue en France, la franchise Gundam est pourtant une référence absolue de la culture populaire japonaise, et plus précisément du genre du mécha (les gros robots contrôlés par des humains). Mobil Suit Gundam est même une petite révolution qui ajoute une touche de réalisme cruciale aux productions de l’époque, bien que l’histoire qu’il met en scène se déroule dans des proportions démentielles.

Et c’est une excellente occasion de s’y mettre, car si la franchise peut paraître interminable (et elle l’est), Netflix a choisi les films résumant la série originale, particulièrement appréciés lors de leur sortie dans les années 1980. Il est donc possible de s’immerger dans cet univers très riche directement, sans y consacrer ses 10 prochains mois. Et si la magie prend, la suite à Mobile Suit Gundam, à Mobile Suit Zeta Gundam et à Mobile Suit Gundam ZZMobile Suit Gundam : Char contre-attaqueest également disponible sur la plateforme. Ça fait beaucoup de gros robots.

 

photoRobots rock

 

Anacondas – À la poursuite de l’orchidée de sang

Ça parle de quoi ? Des scientifiques partent à la recherche d’une orchidée rare, ignorant que la fleur est protégée par des anacondas extrêmement dangereux.

Pourquoi il faut le regarder ? Anaconda, le prédateur a laissé son empreinte nostalgique pour une raison simple : trouvant le juste équilibre entre cinéma d’aventure et film d’attaque animale, il marquait autant l’aboutissement d’une forme de plaisir coupable que la fin d’un genre, tombé en désuétude depuis. C’est pourquoi il est bien difficile de ne pas regarder ses suites avec sympathie.  Et encore plus quand elles nous ramènent à l’époque aussi peu glorieuse que divertissante.

C’est exactement la mission que remplit Anacondas – À la poursuite de l’orchidée de sang qui tente de sauvegarder sans trop se fouler l’héritage du premier volet, tout en allant beaucoup beaucoup plus loin dans la bisserie décomplexée. Les personnages y sont plus stupides que jamais, les mises à mort rigolotes, le scénario probablement volé à un enfant hyperglycémique de sept ans, et les anacondas ridiculement nombreux. Mention spéciale au climax du film qui confronte une galerie de débiles légers à un nid de reptiles affamés. Très bel hommage aux travaux de Charles Darwin.

 

photoVer solitaire, une allégorie

 

Lara Croft : Tomb Raider – Le berceau de la vie

Ça parle de quoi ? Sur la piste des trésors oubliés d’Alexandre le Grand, Lara Croft découvre qu’elle a mis la main sur une partie de la carte menant à la célèbre boîte de Pandore. Un artefact convoité par d’autres, et qu’elle va essayer de retrouver elle-même pour l’empêcher de tomber entre de mauvaises mains.

Pourquoi il faut le regarder ? Dire que Lara Croft : Tomb Raider – Le berceau de la vie est un bon film serait légèrement abusif. Malgré son solide CV de directeur de la photographie (Piège de cristal, Basic Instinct) et réalisateur (Speed, Twister), Jan de Bont semble ici totalement incapable d’insuffler la moindre énergie aux scènes d’action, d’une mollesse inconcevable, malgré de bonnes idées sur le papier. D’où un sentiment un peu gênant face à ce blockbuster au budget d’environ 100 millions, qui n’est jamais à la hauteur de ses ambitions – dire que la même année sortaient Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi, Kill Bill : Volume 1, Matrix Revolutions ou encore Pirates des Caraïbes : La Malédiction du Black Pearl

 

Photo Angelina JolieVendredi soir = pas d’inspiration pour une légende drôle

 

Pourtant, c’est probablement la moins mauvaise adaptation des jeux vidéo à ce jour. Le premier Lara Croft : Tomb Raider souffrait des mêmes problèmes de mise en scène, en plus d’un imaginaire bas de gamme, entre le niais (Lara Croft et le souvenir de papa) et le vulgaire (Lara Croft qui prend une douche comme dans un mauvais porno). Tomb Raider version Alicia Vikander adaptait le reboot sur console de 2013, mais sans en retrouver le mystère ni l’adrénaline.

Le Berceau de la vie a ses défauts, mais il retrouve l’esprit old school et ridicule des premiers jeux vidéo, avec ses voyages, sa magie, ses acrobaties et autres moments absurdes (Lara vs requin). Avec même une touche d’humanité bienvenue, grâce au personnage de Gerard Butler.

Pourquoi c’est le moins mauvais film Tomb Raider : notre critique complète.

Notre classement de tous les jeux Tomb Raider, c’est par ici.

 

 

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Mokuren

@Usagi : je confirme, « Au-delà du Mal » est une excellente série. C’était LA sortie de la semaine, en fait. 🙂

Sebi

Neetflix ce fou de nous des séries nul ont attend la suite de dynastie, de thé crown, de ratched, ont attend la série blonde sur Marylin, le retour aussi de la saison américain horror story avec les sirènes !

Andarioch1

Black summer rappelle beaucoup l’effondrement (chronologiquement c’est plutôt le contraire en fait)
Longs plans séquences, comportements inhumains, c’est sec, à l’os. Si vous aimez l’un regardez l’autre

Usagi

Il y a aussi la très belle série coréenne « Beyond Evil » (« Au-delà du Mal »), qui devrait plaire à ceux qui aiment le polar Memories of Murder.

martic99

Mouai bof bof quoi

Jomini

Rien de vraiment intéressant, encore une fois