Netflix balance à tout va nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Chaque fin de semaine, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Netflix dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.
Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?
Fear Street – Partie 2 : 1978
Ça parle de quoi ? Dans la ville maudite de Shadyside, une série de meurtres terrorise Camp Nightwing. L’insouciance des beaux jours cède la place à une lutte pour la survie.
Pourquoi il faut le regarder (ou pas) ? Le premier volet intriguait par son postulat original et la promesse d’une mythologie déjà riche en références qui semblait chercher à dépoussiérer les clichés. Passé l’effet de surprise, le film retombe vite sur une redite de ses aînés, en moins bien et en réchauffée. Le classement R-Rated se sent à peine, justifié par une ou deux saillies un peu gores et rigolotes quand les meurtres ne se déroulent pas carrément hors champ. Et ce n’est pas en citant quelques fois le nom de Stephen King que le film s’achète une quelconque crédibilité sur le terrain du fantastique ou de l’horreur.
Globalement, si vous désirez un film d’horreur qui vous bouscule et qui apporte sa couleur au genre, passez votre chemin. Si vous cherchez un divertissement peu effrayant, mais qui correspond à la formule Netflix, vous pouvez poser les pieds sous la table basse. Malgré une bonne interprétation et des pistes de réflexion intéressantes, les personnages sont oubliables et stéréotypés au point que vous aimeriez les voir mourir le plus rapidement possible. Et la mythologie si riche de promesses se voit réduite à une dynamique de révélations et de climax digne d’une série faite pour vous faire cliquer sur « Prochain épisode ». La fin est encore une fois pleine de potentiel, qu’on espère moins ruiné que dans ce volet.
Notre critique du premier film.
Notre critique du deuxième film.
Comment je suis devenu super-héros
Ça parle de quoi ? Dans une société où les surhommes sont banalisés et parfaitement intégrés, une mystérieuse drogue procurant des super-pouvoirs à ceux qui n’en ont pas se répand. Avec comme effets secondaires possibles, une mort atroce. Les lieutenants Moreau et Schaltzmann sont chargés de l’enquête, et vont demander de l’aide à Monté Carlo et Callista, deux anciens super-héros.
Pourquoi il faut le regarder ? Nul doute que l’idée d’un film de super-héros français va donner envie de rire à pas mal de monde, pour qui le cinéma hexagonal est incapable d’aller vers ce genre de production. Surtout à l’heure où super-héros rime avec Marvel et compagnie, et a habitué le grand public à des spectacles monstrueux à quelques centaines de millions de dollars.
Pourtant, le film de Douglas Attal co-écrit avec Mélisa Godet mérite clairement l’attention. Comment je suis devenu super-héros rend hommage aux films de super-héros (ce monde où les super-pouvoirs existent et font partie du décor) et au buddy movie (ce duo de flics évidemment mal assorti, du moins au départ), mais croit suffisamment à son univers pour ne pas tomber dans la simple parodie. D’où un spectacle qui gagne en force au fur et à mesure, grâce à des acteurs excellents (notamment Pio Marmaï et Vimala Pons), et une direction artistique soignée. De quoi faire oublier quelques scènes d’action un peu faiblardes, et une recette bien connue.
Notre critique du film
Resident Evil: Infinite Darkness
Ça parle de quoi ? Des années après les événements de Raccoon City, Leon et Claire font face à une sombre conspiration quand un attaque virale fait des ravages à la Maison-Blanche.
Pourquoi il faut la regarder ? La saga Resident Evil ne s’arrête jamais. Alors que Resident Evil: Village cartonne du côté des gamers et gameuses, que le film Resident Evil : Welcome to Raccoon City va relancer la franchise au cinéma, et qu’une série Netflix sur la famille Wesker se prépare, le géant de la SVoD réanime la section animation de la saga avec une série en quatre épisodes de 30 minutes chacun environ.
De quoi confirmer une nouvelle fois la poisse zombiesque de Claire Redfield et Leon Kennedy, réunis pour un nouveau cauchemar après le jeu Resident Evil 2 et le film d’animation Resident Evil : Degeneration. L’histoire se déroule entre les jeux Resident Evil 4 et Resident Evil 5, avec une nouvelle histoire de Maison-Blanche transformée en théâtre de l’horreur, tandis qu’en toile de fond, un sacré bordel commence à apparaître.
Produite par TMS Entertainement (derrière Resident Evil : Vendetta via Marza Animation Planet Inc.) et animée par le studio Quebico, cette série s’adresse d’abord aux fans, qui pourront se repaître des clins d’oeil et autres liens avec la mythologie. Il faudra bien ça pour avaler cette histoire simplette.
Les meilleurs et pires jeux de la saga Resident Evil
Notre classement des films Resident Evil
Notre test de Resident Evil : Village.
Atypical saison 4
Ça parle de quoi ? La cohabitation de Sam avec Zahid connaît des débuts houleux, tandis qu’Elsa vit mal le départ de son fils. Casey ne sait pas comment parler d’Izzie à Doug.
Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est la fin de cette jolie histoire portée pendant quatre saisons avec brio par Keir Gilchrist dans le rôle d’un adolescent souffrant d’autisme, mais également avec Jennifer Jason Leigh dans la peau d’une mère touchante et attentionnée. La série créée par Robia Rashid (scénariste pour How I Met Your Mother) expose une vision positive de la maladie sous les traits de Sam qui cherche l’amour et l’indépendance.
Et c’est chose faite alors que la quatrième et dernière saison le fera quitter le nid pour l’université où de nouveaux challenges l’attendent. Une série qui a le goût de ne jamais tomber dans le mélo ou dans la fausse pitié poisseuse, pour offrir une teen série typique avec un héros qui l’est un peu moins. Atypical est une série qui fait du bien avec des personnages chaleureux et hauts en couleur, mais il va tout de même apprendre à dire au revoir.
Notre critique de la saison 2 (oui, on n’avait pas eu le temps de faire la saison 3)
Pur-sang
Ça parle de quoi ? Deux riches ados amies d’enfance se retrouvent quelques années plus tard et se découvrent un point commun : leur haine pour le beau-père de l’une d’entre elles.
Pourquoi il faut le regarder ? Passé totalement inaperçu à cause d’une sortie limitée dans les salles françaises, Pur-sang (à ne pas confondre avec Pur Sang, la légende de Seabiscuit) fait pourtant partie de ces films indépendants qui font souvent parler d’eux au Festival du film de Sundance. Mêlant la cruauté d’un American Psycho et la légèreté d’une comédie estivale agréable à suivre, Pur-sang met surtout en scène Olivia Cooke (Bates Motel, Ready Player One) et Anya Taylor-Joy, deux des comédiennes américaines les plus talentueuses du moment.
Après avoir montré toute l’étendue de son talent dans Le Jeu de la dame, Anya Taylor-Joy dans le rôle de belle fille idéale est pourtant animée d’une haine abyssale envers Mark, son beau-père, alors qu’a contrario, Olivia Cooke tient ici le rôle d’une jeune fille blasée par la vie et par une appétence pour le nihilisme dans son entièreté. À travers ces nombreux plans-séquences, le réalisateur Cory Finley, dont c’est le premier long-métrage, rend parfaitement compte de la malice de ces deux personnages, prêtent à tout pour mettre à profit leur haine commune pour Mark (Paul Sparks). À noter que le regretté Anton Yelchin (Star Trek, Green Room) y fait sa dernière apparition à l’écran.
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Major grom pour ce détendre c est pas mal aussi