Après La Loi de Téhéran, le réalisateur Saeed Roustayi revient derrière la caméra avec Leila et ses frères.
En 2021, le passionnant La Loi de Téhéran sortait en France. Thriller virtuose se muant en film de prison, mais aussi pamphlet contre la peine de mort et les béances du système judiciaire iranien, le deuxième long-métrage de Saeed Roustayi avait fait l’effet d’une petite bombe à sa sortie, au point de très bien se placer dans le top des meilleurs films de 2021 pour Ecran Large.
Une belle surprise qui semble avoir révélé un auteur qui va prochainement faire son retour avec un nouveau long-métrage, Leila et ses frères. Projeté au Festival de Cannes 2022 au sein de la compétition officielle, le nouveau film du bonhomme sortira le 24 août dans les salles de cinéma françaises. Et alors qu’il restait pour le moment très mystérieux, le film a dévoilé un premier synopsis et quelques photos.
Le film racontera l’histoire de Leila, une jeune Iranienne qui décide de racheter une boutique avec ses frères pour lancer un commerce et sortir sa famille de ses dettes. Chacun y met toutes ses économies, mais il leur manque un dernier soutien financier. Au même moment, leur père Esmail promet une importante somme d’argent à sa communauté pour en devenir le nouveau parrain, soit la plus haute distinction de la tradition persane…
Tradition, rapport à la femme, à la famille… Leila et ses frères s’annonce aussi riche et dense que son prédécesseur. On y retrouvera d’ailleurs les deux acteurs principaux de La Loi de Téhéran, Navid Mohammadzade et Peyman Maadi, aux côtés de Taraneh Alidoosti qui interprètera Leila et Saeed Poursamimi qui jouera son père. Le chef opérateur Hooman Behmanesh rempilera également sur ce nouveau film après avoir travaillé sur le précédent.
Une belle équipe et un pitch prometteur qui annoncent possiblement un film passionnant à découvrir dans les salles de cinéma françaises le 24 août prochain. Et qui sait, peut-être que Saeed Roustayi repartira de cette édition du Festival de Cannes avec un prix pour son troisième long-métrage (seulement), tout juste un an après la consécration de Julia Ducournau pour son second, Titane.