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L’excellent James Bond de Sam Mendes, Skyfall aurait pu être très différent selon le réalisateur.
Les détenteurs du DVD d’Une Journée en enfer (Die Hard 3) ont peut-être découvert parmi les bonus, une scène coupée qui devait servir de final au long-métrage de John McTiernan. La scène, anti-spectaculaire, refusait l’esbroufe coutumière à la franchise pour proposer un dialogue à couteaux tirés entre Bruce Willis et Jeremy Irons. Bien évidemment, cette conclusion, trop alambiquée, a été rejetée à l’arrivée. Mais ce n’était ni la première fois et encore moins la dernière, qu’un film aurait pu prendre une orientation très différente.
Et c’est le cas aussi pour le très bon volet de la saga James Bond, Skyfall, signé Sam Mendes. Plébiscité par le public et les critiques, le blockbuster a été l’un des rares épisodes de la licence à faire l’unanimité, contrairement à l’ultime opus mettant en scène Daniel Craig, à savoir le courageux Mourir peut attendre. Mais Skyfall aurait-il reçu le même accueil s’il avait conservé son script d’origine ? En effet, Sam Mendes a confié récemment à The Hollywood Reporter que l’histoire devait emprunter, à un moment, un chemin en dehors des standards propres à la franchise.
Alors, il paraît que vous avez une idée de scénario à me proposer, M
« Ils (Daniel Craig et Javier Bardem) devaient faire équipe au milieu du film, lors d’une trêve de fortune. Et ça ne marchait pas parce que Bond travaille seul. Oui, il peut avoir une femme à ses côtés ou faire équipe avec une femme en cours de route [dans certains des autres films Bond], mais il vit très mal le fait d’être associé à un autre mâle alpha. [Bond] a besoin de quelqu’un contre qui se battre, et ces scènes duraient si longtemps qu’il fallait les réécrire. J’ai lu le script et j’ai pensé : “Non, ça ne marche pas. » »
Ainsi, les scénaristes envisageaient au départ une alliance improbable entre l’agent secret et le machiavélique Raoul Silva. Une possibilité écartée donc rapidement par Sam Mendes. La décision du cinéaste et ses arguments, soulignent malheureusement la vision étriquée adoptée aussi bien par la production, les réalisateurs voire le public vis-à-vis de la saga James Bond. Les préjugés encadrent de manière rigide chaque film, ce qui restreint les choix artistiques, même les plus pertinents. Des a-priori qui expliquent sans doute la haine envers Mourir peut attendre.
Allez James, fais équipe avec moi pour cette fois
Bien que Skyfall soit une véritable réussite, on peut regretter le refus de Sam Mendes d’unir un temps les deux ennemis jurés. Une idée qui avait déjà germé dans l’esprit de Martin Campbell pour Goldeneye, quand James Bond fait équipe au départ avec son futur adversaire (et la scène fonctionne très bien). C’est pourquoi, il aurait été vraiment intéressant d’autoriser cette équipe, même si Sam Mendes a le mérite de délaisser le sempiternel jeu de séduction qui valorise le protagoniste, au profit d’un tandem improbable avec Judi Dench.
Dans tous les cas, avec cette révélation, Sam Mendes confirme qu’il est difficile dans l’industrie, de déroger à certains critères devenus sacro-saints, qui définissent telle ou telle franchise.
Daniel craig tres bon acteur mais mauvais James BOND je deteste sa periode BOND surtout SPECTRE un vrai film de m…..mal foutue surtout blofeld (tres bon acteur) le seul et unique c’est le grand SEAN CONNERY apres roger moore c’est du fun et le pire c’est Timothy Dalton mediocre acteur mediocre et nul en bond , Pierce Brosnan regardable.Et les prochains seront Henry CAVILL,David TENANT,Matt Smith,Christian BALE, ou un quasi inconnue debutant.God save the BOND
Les goûts et les couleurs décidément ! Jusqu’à « Mourir peut attendre », je considérais Skyfall comme le pire de l’ère Daniel Craig et l’un des pire tout court avec Moonwalker et celui sorti en 2021. Ces 3 là font parti de ceux que je n’ai jamais et à priori je n’aurai jamais le courage de revoir ! En comparaison Quantom of Solace et Spectre 007 sont bien mieux ! L’un des meilleurs reste Casino Royale biensur !
Un bon film mais par rapport aux deux précèdents paraît un peu trop rétro : aston martin de goldfinger. Ce film joue à fond la carte du vintage, un bond à la mode fifties, un goût pour les choses d’un autre temps. Bref pas vraiment à la mode. La relation avec m n’est plus une seulement une relation de travail ça devient une relation entre faimiliale. Ce n’est plus du romantisme, de l’exotisme, de moderne. Il y a de l’action par contre mais c’est tout. C’est vide. Et la chanson Skyfall on est proche de celle de Goldeneye mais elle ne montre pas un film moderne avec de l’exotisme et du romantisme.
Alors pour rebondir sur ce que souligne l’article, en ce qui me concerne, ce n’est pas que Mourir peut attendre soit sorti des sentiers balisés qui m’a gêné, mais le fait qu’on échappait totalement à des enjeux d’envergure. La preuve, c’est qu’un an plus tard, je ne me souviens que de la relation « amoureuse » fadasse avec Léa Seydoux, et du regard de poisson pas frais de Rami Malek. Et le dernier plan, bien sûr.
Justement, pour sortir des sentiers battus, il faudrait avoir une proposition forte, qui t’embarque sans que tu te poses la question, sans hésiter, sans faire un pas en avant puis deux
en arrière (haha, vous croyiez que 007 allait devenir une femme noire, mais en fait non, elle lui rend sa matricule tout de suite, rassurez-vous). Là, quand tu te demandes au bout de la dixième fois quand est-ce que les enjeux vont apparaître, c’est qu’il y a un virage qui n’a pas été pris.
J’espère très sincèrement que les prochains opus vont prendre le temps de faire les choses bien, parce que sur ces dernières années, Mission Impossible l’emporte, pour moi.
Faire de Bond un buddy Movie ? fausse bonne idée ! Je comprends Mendes et j’ai aucun regret…ça ne colle pas avec 007
Attention, vous comparez l’introduction de GoldenEye où 006 est encore l’allié de 007 aux yeux du public, donc pas encore la fameuse opposition de males alpha décrites par Sam Mendes.
De plus, GoldenEye peut se permettre ce duo car il réécrit justement sur une page blanche le mythe en introduisant un nouvel interprète.
Devoir se coltiner son ennemi pour un duo improbable dans Skyfall mérite déjà de savoir comment le duo interagit, et comment ils se retrouvent à devoir collaborer. C’est une toute autre dynamique.
Et bien sur, le caractère solitaire et jusqu’au boutiste du Bond de Craig ne permet plus de réécrire aussi simplement un possible duo car le public connait son Bond, il prend ses décisions seul, ne compte sur personne d’autre que ses alliés déjà identifiés et clairement subalternes ou extérieurs à la mission (Felix).
Les james Bon Girl ne sont pas comparables, elles sont un ingrédient inévitable d’un Bond, attendu, et manipulable scénaristiquement comme Vesper, qui passe d’alliée sexy à objectif amoureux (quête d’émancipation de Bond), à traitre qui le renvoie définitivement à son costume d’agent froid, méthodique, et misogyne pour son propre bien.