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Star Wars 9 : Daisy Ridley défend la fin de la saga (mais c’est toujours nul)

Par Mathis Bailleul
25 janvier 2023
MAJ : 27 janvier 2023
32 commentaires
photo, Daisy Ridley

Daisy Ridley (Rey dans la dernière trilogie) s’est exprimée sur la controverse concernant la filiation de son personnage dans Star Wars 9.

ATTENTION SPOILERS !

Si la prélogie n’a pas convaincu entre 1999 à 2005 (à l’exception de Star Wars : Episode III – La Revanche des Sith, un peu plus estimé), la postlogie (nom donné à la troisième trilogie Star Wars) a également beaucoup divisé. Du septième jusqu’au neuvième film, les spectateurs ont toujours critiqué les productions, avec plus ou moins de véhémence selon le chapitre.

Et difficile de leur donner tort. Après le rachat de Lucasfilm par Disney en 2012, la franchise d’une galaxie lointaine très lointaine a peiné à tracer un déroulé cohérent entre la saga principale et les myriades de spin-offs. Le cas le plus explicite est certainement ce fameux épisode 8 de Rian Johnson, venu interrompre les plans de J.J. Abrams qui a dû conclure en catastrophe avec le décevant Star Wars : L’Ascension de Skywalker. D’ailleurs, dans cet opus, les fans ont déprécié la filiation entre Rey et Palpatine.  

 

Star Wars : L'Ascension de Skywalker : Photo, Daisy RidleyQuand papa te pistonne

 

À l’occasion d’une interview avec le média Rolling Stone, Daisy Ridley, l’actrice qui incarne la Jedi, a donné son avis sur le traitement de son personnage et ses origines :

« Eh bien, J.J. [Abrams] était celui qui disait « elle n’est de personne », donc ce n’était pas uniquement le message des Derniers Jedi. Ce qui était intéressant dans le dernier, pour moi, c’est que vous pouvez être un héros et venir de nulle part ou vous pouvez être un héros et venir littéralement de la pire personne de l’univers. Vous n’êtes pas vos parents, vos grands-parents, votre lignée et vous n’êtes pas les générations qui vous ont précédé. […] Mais c’est au-delà de mon niveau de rémunération. Je dis les mots, je fais le truc. J’aime la version où l’on peut être qui l’on veut, mais j’aime aussi la version où l’on peut rectifier les erreurs. […] »

 

Star Wars : L'Ascension de Skywalker : photo, Adam Driver, Daisy RidleyLes fans et Daisy qui opposent leurs visions

 

La comédienne est donc satisfaite des valeurs communiquées par son personnage. Malheureusement pour elle, les deux potentiels cas dont elle se réjouit n’ont pas lieu d’être puisqu’ils sont inexacts. Rey est la fille du clone de Palpatine, par conséquent, elle n’est ni issue d’une famille lambda ni totalement la progéniture d’un vilain méchant pas beau. Donc la justification du « ce ne sont pas vos origines qui vous définissent » ne tient pas trop debout, surtout compte tenu des prédispositions du protagoniste avec la Force.

Dommage, si les longs-métrages voulaient vraiment raconter quelque chose, ils se seraient passés de twists inertes. Pour les fans de l’univers, il vaut mieux se consoler de l’occasion manquée avec les dernières bonnes propositions que sont Andor ou The Bad Batch dont les épisodes de la saison 2 sortent chaque mercredi depuis le 4 janvier 2023.

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Ethan

@guihero
J’ai mis ton pseudo à la place du mien ^^
En parlant de sentiments je veux dire les sentiments amoureux

@Guihero

@guihero
Désolé mais ça n’a rien à voir. Yoda apprend à luke à maîtriser sa force. Luke à Rey c’est pareil.
Les livres ne sont pas bidons et auraient plutôt dû être présentés comme nécessaires. Le seul hic des jedi c’est ne pas reconnaître l’amour les sentiments réciproques deux êtres l’un pour l’autre.

C’est ce que découvre luke lorsqu’il apprend qui est son père.

« Faire table rase du passé » signifie prendre en compte les sentiments

Il s’agit d’un complément à la formation d’un jedi : prendre en compte dorénavant les sentiments.

Voilà pourquoi balancer les livres étaient maladroits.

Maintenant la postlogie en elle même est inutile puisqu’elle rejoue la partition des deux précédentes trilogies.

Guihero

@Ethan, désolé mais tu m’as perdu à chercher des interprétations alambiqués là où pour moi il y a surtout de la paresse intelectuelle et de la maladresse.

Les livres brûlés dans le 8 c’est juste Rian Johnson qui veut faire passer le message qu’il veut dynamiter le mythe star wars, faire table rase du passé, c’est le discours de Luke aussi, Yoda qui brûle l’arbre, rien n’a de sens par rapport au passé de ces personnages, même si les échecs de chacun ont pu les changer, Yoda ne peut pas avoir switcher du tout au tout sans plus d’explications.

Rey est la petite fille naturelle de l’empereur Palpatine, le vrai, pas un clone ou la fille d’un clone, pourquoi vouloir compliquer les choses alors que le film ne raconte rien de tout ça, il est dit clairement que Palpatine a eu un fils qui lui-même a voulu fuir l’empire et a abandonner rey pour la protéger sur la planète désertique (explication débile au possible encore une fois).

https://ayther.fr/star-wars-9-explication-rey-palpatine/

Pour moi faut pas chercher à sur interpréter ce qui est surtout un gloubi boulga d’idées moisies qui ne marchent pas entre elle, de l’incompétence et une absence de vision d’ensemble et de volonté de revitaliser le mythe star wars de manière intelligente et réfléchie, on voit bien que rien n’était prévu au lancement de la postlogie, y avait aucun plan d’ensemble et c’est juste hallucinant quand on y pense.

Zera

Bonsoir, le redacteur peut t’il me repondre au lieu de supprimer le message et de bloquer une adresse IP (pas legal)

Ethan

@guihero
Pour faire le parallèle avec @Lé serpent et @zetagundum sur l’article sur indy de today ici à l’inverse de indy 5 on peut parler réellement de déconstruction. On refait un remake des premiers films (trilogie et prélogie) et on l’adapte aux idées des progréssistes comme dans les remakes des classiques disney avec une touche abstraite en plus.
1) Luke est remplacé par Rey
2) Palpatine toujours le méchant mais à une petite-fille clonée, ce n’est pas sans rappelée dans la société actuelle la gpa ou la pma où on réinvente la manière de faire des enfants utilisant des critères qui laissent perplexes. On notera au passage « le clonage » vu potentiellement comme quelque chose de bien lorsque que la petite fille libère les dinos dans la nature. Bref une révolution de l’esprit qui laisse parfois perplexe.
3) Obi wan est remplacé par luke, lorsqu’on voit luke en clochard ce n’est pas sans rappelé obi wan dans un nouvel espoir ou dans la série obi wan où clairement une créature lui dit qu’il pue
4) kylo ren remplace dark vador, personnage excentrique faisant penser à une fille et qui embrasse à la fin Rey
5) La bibliothèque des jedi pas utile, qui peut renvoyer au fait que ceux qui se basent sur les livres pour expliquer nos sociétés actuelles sont has been
6) On peut également citer le recours à la diversité dans le casting de la postlogie comme nouveau marqueur d’un film américain de science fiction

Guihero

Rey n’est pas la fille d’un clone de Palpatine, mais la petite fille de Palpatine, la fille du fils naturel de Palpatine.

C’est encore plus incohérent car comment imaginer l’empereur Palpatine avoir un enfant naturel avec une femme, ça semble tellement improbable lorsqu’on connaît le personnage, encore un fils de l’époque où il était sénateur passe encore.

Après j’ai peut-être aussi une vision trop limitée du seigneur Sith, si ça se trouve c’était un type super sympa dans le privé on sait pas 🙂

Lougnar

Palpatine qui raconte son plan à Rey c’est une blague sérieux !? Il est devenu sénile ^^ !

Ethan

@Kyle Reese
Ton analyse n’est pas bonne. Abrams comme dirait un internaute c’est vague « les petites boîtes mystères d’abrams ».
Disney n’a pas compris SW ils ont fait une pâle copie des 6 premiers épisodes même la série obi wan est vague. La nostalgie c’est ce qui ressort de disney. A aucun moment ils arrivent convaincre sauf pour Rogue one.

SW c’est tout simplement un drame où padmé et anakin ne peuvent pas vivre leur amour à cause d’une société trop rigide sur les valeurs où les jedi ne peuvent pas avoir d’aventure amoureuse. Padmé qui demande à obi wan de ramener anakin. Obi wan en a que faire préférant les principes des jedi. A la fin du retour du jedi c’est une révolution luke fait revenir son père du bon côté (les sentiments l’emportent sur les principes jedi) et leia et solo peuvent flirter (ce qui n’est pas convenable entre une princesse et un voleur). Bref les sentiments sont plus importants que la raison.

Voilà pourquoi que la postlogie se trompe totalement en rejouant la partition des deux premières trilogies. La suite logique aurait été un nouvel ordre jedi, une société saine, un luke avec femme et enfants

Philox74

Le 9 est le rafistolage d’une voile scénaristique trouée de toute part (avec un coût totalement indécent), et la cohérence de la saga n’a cessé de couler si profondément dans les abysses qu’elle en atteint presque le noyau planétaire.

Kennedy vire, efface, réinvente, annule, éjecte, re-éjecte, re-promet puis re-éjecte. Grosse réflexion sur les films, séries, dessins animés, merchandising/franchise, parcs à thème. On gèle les nouvelles production de films pour éviter des gouffres à milliards (bon ils appellent Patty Jenkins, font un teaser avec un magnifique X-Wing, puis virent Patty Jenkins) et une concentration sur les séries, avec un nouveau joujou nommé Stagecraft censé faciliter la production mais augmentant plutôt l’effet de bocal à poissons à la moindre erreur. Ah et ils rajoutent un mec casqué comme héros d’une série comme ça même si l’acteur principal sirote des cocktails à Acapulco, personne ne le saura. En bonus ils remplacent les porgs tout moches par un mini-yoda tout mignon…en oubliant de le décliner en peluches pour les kdo de Noël.
S’ensuit la même euphorie qu’après le 7, mais pour les séries télé ce qui donne un Boba complètement à la ramasse et un Obi Wan moins crédible que dans un fan film.

Reste un projet mis un peu de côté, centré sur un perso dont tout le monde se contrefout: Andor. Ils ont laissé le bébé au réa/scénariste qui avait ouvertement avoué que Star Wars n’était pas sa tasse de thé et le résultat est, enfin, une série qui a un bon scénario et qui tient la route du début à la fin.

Résumé: ils auraient du engager Tony Gilroy bien avant.

Tout est dit

« Mais c’est au-delà de mon niveau de rémunération »