Les accusations de viols contre Armie Hammer l’ont éloigné de l’industrie. Sevré, il s’est exprimé sur un potentiel retour, son passé et son avis sur les wokes.
Armie Hammer s’est ouvert les portes d’une renommée internationale avec Call Me by Your Name de Luca Guadagnino, mais bien avant ça il s’était construit une sacrée réputation avec ses rôles dans The Social Network, Lone Ranger ou Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E. Sa carrière a cependant connu un funeste tournant lorsque certains de ses SMS ont fuité, lesquels ont révélé des tendances cannibales et des fantasmes de viols de sa part.
Depuis, des accusations d’abus, de violences et de viols ont accablé la personnalité et l’industrie lui a tourné le dos. L’histoire a pris de l’ampleur si bien qu’une série sur l’affaire Armie Hammer s’est dévoilée dans une bande-annonce et que Luca Guadagnino a nié avoir été influencé par Armie Hammer pour son Bones and All, film sur le cannibalisme. Deux ans se sont écoulés depuis les débuts de l’affaire et pour la première fois, l’Américain a rompu son silence.
« Chéri, c’est moi qui fait à manger ce soir ! »
Au micro de Air Mail, la vedette s’est exprimée sur les plaintes à son encontre. Il y a volontiers reconnu certains torts, avant d’en nier d’autres, mais a surtout donné son avis sur l’avenir de sa carrière, l’opinion publique, le fonctionnement de l’industrie et Robert Downey Jr. :
« Il y a des types de personnes qui ont traversé des périodes vraiment difficiles et qui ont connu ce que [l’auteur] Joseph Campbell appellerait “la mort du héros”. Et le héros doit mourir pour pouvoir renaître à nouveau. Et j’ai l’impression que c’est ce qui manque dans cette cancel culture, dans le mouvement woke. Dès que quelqu’un fait quelque chose de mal, il est jeté. Il n’y a aucune chance de réhabilitation. Il n’y a aucune chance de rédemption.
Quelqu’un fait une erreur, et on le jette comme un appareil photo jetable cassé. Robert [Downey Jr.] et d’autres sont des exemples de ce que cela représente pour un être humain de faire l’expérience de la douleur puis de la renaissance. Et c’est un modèle auquel j’aspire. […] Plus personne ne m’engagera. Plus personne ne m’assurera. Je ne peux pas être envisagé pour un projet – rien.
Et personne ne s’approchera de moi parce que s’ils m’engagent, alors ils deviennent des personnes qui soutiennent les abuseurs. Et ils risquent de se faire rejeter eux-mêmes par ce feu qui ravage la ville – car quand ils jettent quelqu’un comme moi sur le feu pour se protéger, ce qu’ils ne réalisent pas, c’est qu’ils ne font qu’agrandir l’incendie. Et cet incendie est maintenant hors de contrôle et va brûler tout le monde. Et ils continuent de jeter des gens dessus en guise de sacrifice pour se protéger. »
Difficile d’être vraiment en accord avec le monsieur, tant sa situation et celle de Robert Downey Jr. sont différentes, et qu’il y a un fossé entre drogue-alcoolisme et accusations d’abus-viol. Pareillement, comparer son chemin vers la guérison à une des étapes du paradigme de Joseph Campbell revient à romancer ses agissements d’une manière tout à fait malvenue.
Au moins, cette déconvenue a permis au comédien de se rapprocher de ses enfants. Il se dit être guéri, heureux et ressorti grandi de cette expérience. Impossible de ne pas imaginer que le monsieur rêve toutefois de revenir en état de grâce dans quelques années vu son argumentaire autour de Robert Downey Jr.
Le problème n’est pas son penchant pour le SM, c’est dans la réalisation de ce penchant qu’il devient criminel.
Cela me fait penser au livre « la Fabrique des pervers » de Sophie Chauveau
-même genre de famille ultra riche et ultra élitiste
-même genre d’éducation de mâle alpha genre « la terre est à tes pieds mon fils »
-même genre d’égo bouffi de toute puissance (hello Jeffrey Epstein)
-même genre de considération sur les femmes et leurs corps
-même genre de comportement de prédation-possession
etc etc
ou comment une éducation déviante aboutie à « produire » des détraqués.
Alors à ce moment-là que dire des gens en général qui auront eu envie à un moment ou à un autre de tuer ou d’etrangler pour x raisons telle ou telle personne mais qui heureusement ne franchissent jamais le cap.
Vaut mieux fermer sa gueule effectivement quand on a des envies ou fantasmes inavouables. Tant qu’il n’y a pas de passage à l’acte évidemment.
Pour Armie je sais pas si c’est vrai ou faux, je n’ai pas lu en détail cette affaire. Et puis ça ne m’intéresse pas plus que cela.
Autant je ne peux lui souhaiter que de pouvoir continuer de vivre de son métier, s’il a réglé ses problèmes, autant le dire comme il le dit en parlant de « cancel culture » et de « wo.ke » est vraiment une erreur de communication.
Dans ce genre de cas, tu fais ton mea culpa et tu te fais discret, tu ne te dresses pas en victime de méchants wo.kistes. Et puis bon, ça serait trop de demander que les gens arrêtent d’utiliser ce terme à tout va ? Ca fait un moment qu’il ne veut plus rien dire et qu’il lasse une bonne majorité de la population.
Qu’il soit coupable ou pas le mec avoue avoir des fantasmes de viol et de cannibalisme. C’est bien assez pour que les gens n’est pas envie de travailler avec lui.
Rectif : « quelles que soient… »
Vraisemblablement il est pas sous le coup d’accusation faites par la justice ni de procès à l’horizon contrairement à Robert downey qui a été condamné. D’autant qu’il manque une partie de son interview il indique avoir été violé dans son enfance par un homme d’église ce qui l’a conduit à avoir une sexualité chaotique où il a eu le besoin de contrôler d’où ses préférences bdsm. Il indique également que dans le cadre des pratiques bdsm tout été expliqué et consentie. Tant qu’il n’y a pas de procès et condamnation je le soutiens
Cette forme de culture et de pseudo justice implacable dans le pire des cas c’est la chasse aux sorcières qu’elles soient les accusations à tort ou à raison.
Les déchaînés de cette forme culture qui cherche à faire table rase autant que possible sont à la fois juge jury bourreau.
Pas la possibilité de se défendre ( encore une fois accusé à tort ou à raison) et quand bien même, vous êtes déjà lynché symboliquement.
Le « »T’as un petit creux ? » » m’a fait bien rire. Bon faut maintenant que je vois Flesh and bones, avec son ex partenaire de jeu quand même.
violer ou agresser sexuellement, c’est pas une « erreur », aucun rapport avec le Downey junior
Come-back ou pas, je le laisse fourrer sa tête entre mes deux jambons quand il veut.