Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 30 juin au 6 juillet 2023

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu’on les remarque ou que la plateforme ne l’annonce officiellement. Écran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 30 juin au 6 juillet 2023, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

nimona

Déjà disponible sur Netflix – Durée : 1h41 

Ça parle de quoi ? Un chevalier est accusé d’un crime qu’il n’a pas commis et la seule personne qui peut l’aider à prouver son innocence est Nimona, une adolescente métamorphe qui pourrait aussi être un monstre qu’il a juré de tuer.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Nimona a vécu un véritable parcours du combattant pour parvenir jusqu’à nos écrans et qu’il serait quand même dommage de louper un film d’animation aussi ambitieux. Produit à l’origine par le studio Blue Sky (créateur de L’Âge de Glace), Disney a pris peur face aux thématiques LGBTQ+ du long-métrage, au point de le refourguer à Netflix. Et les critiques dithyrambiques venues des États-Unis semblent donner raison à la plateforme.

Entre son pitch intrigant et son drôle de mélange entre fantasy médiévale et dystopie futuriste, Nimona se dote en plus d’un casting sacrément alléchant, avec Chloë Grace Moretz et Riz Ahmed en tête d’affiche. En prime, les visuels du film ont l’air réjouissants, et son atmosphère pourrait en faire une belle réussite. Rien que pour potentiellement voir le studio de Mickey s’en mordre les doigts, ça vaut certainement le coup d’œil.

Notre critique de Nimona

celebrity

Disponible sur Netflix – Durée : 12 épisodes de 50 minutes 

Ça parle de quoi ? La gloire. L’argent. Le pouvoir. Une jeune femme se bat pour devenir la prochaine célébrité dans le monde glamour et scandaleux des influenceurs à Séoul.

Pourquoi il faut la regarder ? Plus rien n’arrête Netflix et son histoire d’amour avec la Corée du Sud. La plateforme qui a réussi un pari absolument délirant avec le succès monstre de Squid Game s’est engagée en 2023 à doubler ses investissements avec le pays, soit 2,5 milliards de dollars (!). Et le N rouge n’a pas attendu pour mettre en branle sa machine de guerre et offrir à une production coréenne qui ne cesse de se diversifier et s’exporter la visibilité qu’elle mérite.

Ainsi, après le thriller de La Traque dans le sang et les k-dramas J’irai te voir dans ma prochaine vie et L’empire du sourire, Netflix termine un mois de juin placé sous le signe du matin calme et d’une production effrénée avec l’arrivée de Celebrity. La Corée du Sud n’est jamais avare en bonnes surprises et la série pourrait emporter l’adhésion grâce à son univers finalement encore très peu exploité sur les écrans compte tenu de sa prépondérance dans le quotidien de tellement de personnes aujourd’hui. « Gloire, argent et pouvoir », les amateurs seront ravis.

collection matrix

Disponible le 1er juillet

The OG multiverse of madness

Lesquels ? Matrix (1999), Matrix Reloaded (2003), Matrix Revolutions (2003).

Pourquoi il faut les regarder ? Il faut voir (ou revoir) cette trilogie absolument culte qui a transformé le cinéma des années 2000. La vision des soeurs Wachowski était totalement inédite à Hollywood : en s’appropriant les codes de l’animation japonaise (Akira, Ghost in the Shell), du film d’action hong-kongais (Hard Boiled, Police Story), et de la science-fiction littéraire américaine (Isaac Asimov, Philip K. Dick), elles ont mené à une véritable révolution (en termes d’effets spéciaux d’abord, mais aussi au niveau du récit). Grâce à son retournement de situation initial, aux plans en bullet time, au duel entre Neo et l’agent Smith, le premier opus s’impose comme un vrai classique.

Cela dit, ses deux suites comportent d’innombrables idées de mise en scène et des séquences d’action toujours autant spectaculaire. Mais les réalisatrices ne mettent pas pour autant de côté des thèmes exigeants, qui traitent de nombreuses questions philosophiques : nature de la réalité, essor des intelligences artificielles, doute cartésien, caverne de Platon, concept chrétien de l’élu et du sacrifice… rarement une oeuvre audiovisuelle à provoqué tant de réflexion et de débats intellectuels (ou a été aussi cool). Une trilogie inégale, mais que tout cinéphile doit impérativement regarder.

Matrix : comment la saga des Wachowski a hacké le système hollywoodien 

Wham !

Disponible le 5 juillet – Durée : 1h32

Ça parle de quoi ? Au travers d’interviews et d’images d’archives, on découvre l’histoire de la carrière de George Michael et d’Andrew Ridgeley au sein de Wham !

Pourquoi il faut le regarder ? Ce nouveau documentaire revient sur la brève histoire du fameux duo, de ses débuts en 1981 à sa séparation cinq ans plus tard. Wham ! n’explore donc pas les carrières respectives des membres après 1986, et ne contient pas d’interview contemporaine d’Andrew Ridgeley lui-même. Le réalisateur Chris Smith fait le choix de se concentrer exclusivement sur leur parcours à deux, et fait d’ailleurs le choix assez réjouissant de consacrer une égale attention à George Michael et à Andrew Ridgeley.

En effet, ce dernier est souvent oublié, notamment à cause de la carrière solo à succès de son partenaire. Wham ! raconte donc avant tout l’histoire d’une amitié entre deux adolescents. Pour ce faire, le dispositif choisi est tout à fait classique : images d’archives et voix off. Ainsi, les fans du groupe seront ravis de découvrir des aperçus inédits de l’écriture et de l’enregistrement de chansons cultes, comme Last Christmas, Wake me up before you go-go, ou encore Careless Whisper.

Cash

Disponible le 6 juillet – Durée : 1h35

Ça parle de quoi ? Déterminé à remettre les compteurs à zéro et à tirer profit de son travail ingrat, un ouvrier commence à revendre des parfums de luxe sous le nez de son employeur.

Pourquoi il faut le regarder ? Après avoir offert une bonne dose d’action avec AKA, Netflix passe à la comédie du côté de l’Hexagone, dont la production est destinée à grandir après les controverses sur la chronologie des médias et l’engagement pris par la plateforme pour investir en France. En attendant de retrouver Igor Gotesman (Family Business) avec sa prochaine série Fiasco, l’acteur et réalisateur est à l’affiche de Cash, aux côtés de Raphaël Quenard, qu’il retrouve après la troisième saison des aventures de la famille Hazan.

Et le programme s’annonce assez réjouissant pour les amateurs du petit banditisme à la verve so british popularisé par le boss du genre Guy Ritchie. Montage dynamique, personnages hauts en couleur et répliques pleines de « panache », pour citer son héros, le premier long-métrage de Jérémie Rozan (passé par La Révolution déjà sur Netflix) pourrait bien offrir un petit moment bienvenu de divertissement décomplexé pour tous les amoureux du genre.

les bad guys

Disponible le 6 juillet – Durée :1h40

Sinister Five

Ça parle de quoi ? Après toute une vie de braquages légendaires, les criminels notoire M. Loup, M. Serpent, M. Piranha, M. Requin et Mme Tarantule sont enfin capturés. Pour éviter une peine de prison, les animaux hors-la-loi doivent réussir leur plus grande arnaque : devenir des citoyens modèles.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si Le Chat Potté 2 a épaté la galerie (nous compris) avec son esthétique révolutionnaire et ses thèmes étonnamment matures, Les Bad Guys lui a sans doute pavé la voie. Après la claque Spider-Man : Into the Spider-Verse, Dreamworks a décidé de changer son fusil d’épaule concernant ses méthodes d’animation, nous offrant par la même occasion un spectacle visuel de tous les instants.

Les Bad Guys reste relativement enfantin dans son intrigue, mais il nous gratifie tout de même de moments de bravoure assez surprenants, qui en font un film bien plus malin qu’il n’y paraît. On s’étonne à se prendre d’affection pour cette bande de criminels en quête de rédemption, et plusieurs gags fonctionnent à merveille. C’est encore un brouillon trop inabouti pour être une totale réussite, mais c’est un petit divertissement honnête à ne pas manquer pour les fans d’animation.

Notre critique de Les Bad Guys

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