Après sa série Ad Vitam, Thomas Cailley revient avec Le Règne animal, un film de genre français qui mêle monstre et fable familiale.
Pour cet automne, le cinéma français nous réserve de jolies surprises. Entre Visions, le nouveau thriller de Yann Gozlan (Boîte Noire) et Acide, survival post-apocalyptique de Just Philippot (La Nuée), la rentrée de septembre est déjà très séduisante. Et octobre arrivera ensuite avec une autre perle de genre.
Neuf ans après avoir réalisé Les Combattants et fort de sa parenthèse dans la science-fiction avec sa série Ad Vitam, Thomas Cailley revient au cinéma avec une étonnante proposition : Le Règne animal. Le cinéaste a surpris le Festival de Cannes 2023 dans la section Un certain regard avec ce véritable film de monstre dont la première bande-annonce vient d’être révélée.
MANIMAL
En quelques mots, Romain Duris (particulièrement attaché au cinéma de genre de ces dernières années, avec Dans la Brume et Coupez !) y incarne un homme dépassé pourchassant une énigmatique créature. Si certains à Écran Large ont déjà vu et apprécié Le Règne animal à Cannes, d’autres (comme l’auteur de ses lignes) doivent concéder un enthousiasme innocent envers ces envoûtantes images.
Certes, la bande-annonce en révèle peut-être un brin trop, nous laissant deviner beaucoup quant à la nature du monstre et les enjeux principaux du film. Elle aura néanmoins la décence de ne pas trop nous découvrir la chimère et de laisser un peu de place à notre imaginaire quant aux diverses formes de sa mutation.
Adèle Exarchopoulos sera là pour donner un coup de main
Et si on semble retrouver un peu de la fantasmagorie de l’Île du Docteur Moreau dans cette bande-annonce, on appréciera tout autant la volonté apparente du film de nouer sa fable familiale à ce fantastique particulièrement tangible. Le Règne animal sortira dans nos salles de cinéma le 4 octobre prochain. Et il ne conclura pas l’affolante série de films de genre français qui débarqueront à la chaîne en automne, puisqu’il sera suivi par l’arrivée du non moins excitant Gueules noires de Mathieu Turi, en novembre.
Pour l’avoir vu à Cannes, j’ai trouvé le film particulièrement mauvais : du hyper réchauffé sur les thèmes de l’altérité animale, des personnages écrits à la truelle (Exarchopoulos en partie) et une morale vraiment bidon…
@geoffrey crété
Good news 🙂
@kouza
Patience, le nouveau site arrive ! On sait très bien que c’est pas super, et on travaille sur cette prochaine version d’Ecran Large depuis longtemps. Ca arrive 🙂
Ca a l’air cool, mais votre lecteur vidéo c’est plus possible, ca pique les yeux 🙂
Pourquoi les Français sont aussi nuls en effets spéciaux ???
Vincent Cassel avait répondu « pas notre culture » dans son interview sur Apple Music pour l’émission Le Code avec l’animateur Mehdi Maizi mais je dout que se soit la seule raison.
@Jojobizarre
« Alors qu’on a de vrais réalisateurs de génie de film genre (Alexandre Bustillo, Julien Maury…) Bref, eux, bahhh…le CNC n’en veut pas…parce que pas du bon serail. »
Donc si, par pur hasard, ils avaient perçu du CNC une enveloppe au titre des « aides à la création visuelle ou sonore » pour The Deep House, doit-on en déduire qu’ils sont un peu du sérail quand même ?
@Jojobizarre
Arrête de raconter n’importe quoi. Bustillo et Maury n’ont réalisé qu’un seul bon film de genre, À l’intérieur (et encore, je ne l’ai vu qu’une seule fois quand j’étais jeune). Tout le reste de leur filmo, c’est ni fait ni à faire. Tu aurais dû citer Laugier, Gans ou Aja qui sont tout de même bien meilleurs que ces deux réal…
Basile à 1000 %! Raz le bol de ces réalisateurs prétentieux et opportunistes qui s’engouffrent dans tout ce qui fait bien. Bientôt Justine Triet aux commandes d’un Evil Dead à Neuilly? Alors qu’on a de vrais réalisateurs de génie de film genre (Alexandre Bustillo, Julien Maury…) Bref, eux, bahhh…le CNC n’en veut pas…parce que pas du bon serail. Les soirées de l’ambassadeur ne sont pas ouvertes à tous. Mot de passe : Fidélio!
Les films de genre made in Femis : ou comment les « intellos », gardien du temple d’un certain cinéma français d’auteur touchent à un style de film qui les débecte, mais bon, comme ça fait bien, on y va, mais du bout de la caméra, comme si c’était sale. Bref, c’est jamais vraiment assumé.
Je crois que le terme « Monstre » utilisé dans le titre n’est pas représentatif de la BA (ou du film)…
Comme ça, ça ressemble plus à « Sweet Tooth » qu’à un film de monstre.
en tout cas, ça me laisse de marbre… et j’imagine que, comme d’hab, le film n’aura pas grand chose à montrer en terme d’effets spéciaux.
et si la bande annonce en montre trop… c’est que le film ne doit pas avoir grand chose à raconter… (j’espère me tromper)