Hunger Games : démarrage mitigé pour le retour de la saga culte

Hunger Games : la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, avec Rachel Zegler, débarque aux États-Unis et signe un démarrage en demi-teinte.

Quelques années après que la mouvance des adaptations filmiques de romans Young Adult (Twilight, Le Monde de Narnia, Le Labyrinthe…) ait complètement cessé dans les salles obscures, un prequel à la franchise Hunger Games, sous-titré La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur, débarque au cinéma.

Et contre toute attente, grâce à sa mise en scène solide, son écriture plus fine qu’il n’y paraît et sa révolte bienvenue, ce nouveau Hunger Games est une bonne surprise. Néanmoins, huit ans après la sortie de son dernier volet, et sachant que la marque Hunger Games est loin d’être aussi puissante que celle d’un Harry Potter, cette Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur réussira-t-elle à attirer les spectateurs en salles ? Début de réponse avec la sortie du film aux États-Unis ce vendredi.

Team Rachel Zegler ou Jennifer Lawrence

Hunger Games qui fait faillite ?

En effet, ce nouveau film Hunger Games aurait récolté ce week-end dans les 44 millions de dollars sur plus de 3 770 écrans de cinéma, soit un démarrage en dessous des 50 millions estimés avant sa sortie. En trois jours, La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur aurait donc cumulé presque autant de recettes que le récent The Marvels, considéré comme un énorme bide avec son premier week-end à 46 millions de dollars.

Néanmoins, notons bien que Hunger Games et The Marvels ne jouent pas dans la même cour. Le dernier bébé du MCU a coûté plus du double du budget de production du film avec Rachel Zegler, soit 220 millions de dollars. Ainsi, avec ses 100 millions de budget, La Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur ne devrait pas être un désastre du même niveau que son équivalent chez Disney.

Winter is coming

À titre de comparaison, le film réalisé par Francis Lawrence se rapproche plus de Divergente 2 : L’Insurrection, sorti en 2015, qui d’un budget de 110 millions de dollars, avait démarré à plus de 52 millions, et avait terminé sa course à 130 millions de recettes domestiques (sans prendre en compte l’inflation). Par ailleurs, à l’échelle de la saga Hunger Games, ce prequel est à la traine puisque les démarrages des quatre premiers films tournaient autour des 102 à 158 millions de recettes domestiques.

Par ailleurs, depuis le deuxième volet de la franchise (865 millions de recettes mondiales), les revenus de chaque long-métrage n’ont cessé de chuter (755 millions pour La Révolte : partie 1, et 661 millions pour la partie 2). De là à dire que l’intérêt des spectateurs pour la licence s’est essoufflé avec les années, il n’y a qu’un pas. En attendant d’en savoir plus, rappelons que Hunger Games : la Ballade du serpent et de l’oiseau chanteur est disponible dans nos cinémas français depuis le 15 novembre dernier.