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Le physique de Robert Pattinson n’avait pas du tout convaincu les producteurs du futur phénomène Twilight.
La fabrication de l’adaptation du best-seller de Stephenie Meyer par la réalisatrice Catherine Hardwicke est assez passionnante. Ancienne cheffe décoratrice influente (Vanilla Sky, Tombstone), la cinéaste avait impressionné tout le monde avec son premier film, l’anti teen-movie trash Thirteen, et elle n’a donc rien laissé au hasard pour le premier volet de la saga de vampires. Plus encore, elle a lancé une déferlante de fans à la poursuite de deux jeunes acteurs qui allaient passer dans une tout autre dimension : Kristen Stewart et Robert Pattinson.
Il est évident que Twilight a subi une conclusion désastreuse, mais on ne peut que saluer la volonté du premier film à jouer avec l’exubérance et l’embarras de l’adolescence à grand renfort de kitsch et de segments narratifs tout à fait remarquables. Mais pour les vrais producteurs, la vraie prouesse résidait dans un élément bien différent du scénario ou de la mise en scène : réussir à rendre Robert Pattinson beau.
TWILIGHT EST né
Dans le podcast Happy Sad Confused de Josh Horowitz, Catherine Hardwicke est longuement revenue sur la fabrication de Twilight, chapitre 1 : Fascination pour fêter les 15 ans du film culte. Et la réalisatrice s’est remémoré les auditions de Robert Pattinson qui, quatre ans après Harry Potter et la Coupe de feu, avait bien besoin de se relancer à Hollywood :
« Quand il est venu chez moi, ses cheveux étaient en bataille et il passait son temps au pub. Et après des heures d’auditions chez moi à faire la scène du cours de biologie ou la scène du baiser dans mon propre lit qui l’a fait tomber (rires), j’ai regardé tous les plans que j’avais faits. À ce moment-là, j’ai compris que ça fonctionnait non seulement en personne, mais surtout à travers l’écran.
Le légendaire cours de biologie
Mais je devais m’assurer que ça se ressente vraiment. J’ai donc tout envoyé aux producteurs. Ils m’ont appelé directement et demandé : « Est-ce que tu crois que tu peux rendre ce gars beau ? » Et je leur ai dit qu’on allait tout faire pour (rires) »
Outre les anecdotes amusantes qui sont encore plus évocatrices avec le récent The Batman où Robert Pattinson a rejoint la galaxie des beaux milliardaires traumatisés, la réalisatrice est revenue sur l’héritage de son film. Surtout, elle a évoqué sa grande déception de ne pas avoir été reconduite pour la suite malgré les 192 millions de dollars au box-office mondial du premier film.
Moi je trouve Robert incroyable et ce que j’aime chez lui c’est la sérieux a chaque fois et Robert n’est pas un homme laid il est juste normal arrêter de parler de la beauté il y en a qui sont beaux mais qui ne sont pas capable de tenir ce rôle comme Robert l’a fait selon moi il devrait jouer plus de film de vampire il fait pour ça
Fallait les abandonner au bon moment… maintenant faut assumer.
@Birdy l’inquisiteur, quand tu as une femme et des filles, à qui tu fais régulièrement découvrir des films qu’au premier abord elles ne sont pas emballées de voir mais qu’elles regardent pour te faire plaisir (et te remercier de les leur avoir fait découvrir après), tu es bien forcé de temps en temps d’accepter un film qu’elles te proposent (même si toi tu ne les remercieras pas ^^).
Par contre, Hunger Games ne joue pas du tout dans la même cour que Twilight. Je les ai trouvés sympa sans être absolument amateur, mais ce n’est en rien comparable avec les mièvreries de Twilight.
Dans un autre genre encore, il y a « Le Labyrinthe » qui ne sont franchement pas top.
Je peux dire aujourd’hui avec une immense fierté etre totalement passé à côté de ces films.
Idem pour les Nuances de grey, les Hunger games après le 1er…
Me reste à me faire laver le cerveaux des premiers Transformers et on est bon.
En terme de réalisation, le pire de tous les Twilight est bien le premier. Entre ce filtre bleu omniprésent, ces gros plans continuels sur les yeux et les lèvres, et ces ralentis foireux, c’est vraiment une catastrophe. Le 2è n’est pas beaucoup mieux non plus.
A partir du 3è, ça commence à être regardable.
Par contre, si on comprends tout à fait que pour un film pour adolescentes les producteurs souhaitaient avoir un acteur beau gosse, on ne peut pas dire qu’ils aient eu le nez fin concernant Pattison, quand on voit l’effet qu’il fait, même sur les adolescentes d’aujourd’hui.