Daisy Ridley a donné des nouvelles de son prochain film Star Wars… et a promis une histoire inattendue.
On ne peut clairement pas dire que la postlogie Star Wars a fait l’unanimité. L’épisode VII a été accusé d’être un immense copié/collé du IV, le VIII a complètement déchiré des hors de fans (et des familles) en s’éloignant trop des bases instaurées par le Réveil de la Force… et le IX a complètement dépité tout le monde, en déboulonnant en grande partie ce que les volets précédents avaient introduit et en réintroduisant Palpatine.
Parmi les nombreux points ayant déplu, on retrouve le personnage de Rey, décrite comme une « Mary Sue » invincible par beaucoup de fans, et dont l’écriture a malheureusement beaucoup pâti du manque de cohérence entre les différents volets. Malgré tout, un Star Wars 10 centré sur Rey et réalisé par Sharmeen Obaid-Chinoy est censé voir le jour. Alors qu’un premier synopsis dévoilé laissait entendre que l’intrigue s’annonçait très déjà-vue, Daisy Ridley (interprète de Rey) s’est exprimé sur le film, dont l’histoire serait selon elle inattendue.
Le retour de la petite-fille de Palpatine (yeaaah…)
Une suite impreyvisible
Interviewée par Collider sur le film The Marsh King’s Daughter, dans lequel elle incarne le personnage principal, Daisy Ridley est revenue sur Star Wars 10 : « Je suis très enthousiaste. L’histoire est vraiment cool. J’attends de lire le scénario complet parce qu’évidemment, je n’ai pas d’autres nouvelles. Ce n’est pas ce à quoi je m’attendais, mais je suis très emballée ».
Daisy Ridley a ensuite confirmé que Star Wars 10 ne serait (pour l’instant) pas pensé pour introduire une nouvelle trilogie, et pourrait être le prochain film Star Wars à sortir :
« Je connais l’histoire d’un seul film. Ça ne veut pas dire que c’est le seul, mais c’est tout ce qu’on m’a dit. Et je pense que ce sera le prochain film. Encore une fois, je ne sais pas à quelle vitesse tout va redémarrer, après les grèves et tout le reste. Mais oui, jusqu’à présent, je ne connais l’histoire que d’un seul film et je pense que les gens seront très enthousiastes. »
Quel horizon se profile pour Rey et BB-8 ?
Les propos de Daisy Ridley mettent complètement l’eau à la bouche. Mais ces dernières années, la saga Star Wars a tant de fois déçu les fans, même en partant d’idées très prometteuses (comme les déjà nombreuses séries Disney+), qu’il est dur d’avoir entièrement confiance. Mais bon, qui sait, on peut toujours avoir de bonnes surprises. Pour rappel, ce film devrait se centrer sur un nouvel ordre Jedi bâti par Rey, concept très alléchant sur le papier.
Le film n’a aucune date de sortie pour le moment. Il ne reste plus qu’à patienter avec les nouvelles séries de la saga intergalactique. La prochaine, Skeleton Crew, ne devrait normalement plus trop tarder.
catastrophe ces films, cette chère daisy ridley qui disait que ces films étaient râtés est partante car besoin de regagner des millions de dollars
@Birdy
« Merci d’avoir répondu, cette conversation était intéressante. »
De rien du tout. Tout le plaisir est pour moi.
Bien cordialement
@Birdy
« On voit/reproche tout ça car on a vieilli, mais pour mon gosse de 10 ans, c’est la classe totale de soulever des caillasses par dizaines après un stage Jedi de 4 jours. »
S’il s’amuse, c’est l’essentiel. 🙂
@robindesbois
Pardon pour le dernier message.
Je dois vraiment être fatigué en ce moment. Sans le faire exprès, je cite du Florent Pagny. Oùlà, rentrer maison, dodo… (°_°’)
Et j’ai même envie de dire que les défauts reprochés à la postlogie existaient déjà dans la trilogie originelle :
Rey est cheaté ? Elle a pourtant l’air de s’entrainer bien plus que ne le faisait Luke avant de tenir tête à Vador.
La Force évolue vers du nawak complet style Leia qui vole dans l’espace et se tape à peine une grippe ? Dans la prélogie un gosse de 10 ans gagne une méga course contre toutes les pires crapules de Tatouine.
L’Empereur crée des EMP géantes mais ne réussit pas à vaincre une gamine parce qu’elle a un sabre laser qui lui renvoie ses éclairs ? Idem dans Le Retour du Jedi. Ce qui coute la vie à Vador, finalement assez facile à vaincre quand on y pense (suffisait de niquer son système respiratoire électrique d’une façon ou d’une autre).
On voit/reproche tout ça car on a vieilli, mais pour mon gosse de 10 ans, c’est la classe totale de soulever des caillasses par dizaines après un stage Jedi de 4 jours.
Merci d’avoir répondu, cette conversation était intéressante.
Les modes sont des cycles, ce qui est ringard en 2023 deviendra oldschool dans 5 ans, puis vintage dans 10, fun dans 15, et subversif dans 20.
Par contre, si certaines œuvres traversent le temps et marquent chaque génération, c’est avant tout parce qu’elles savent capter leur époque, sont super funs, se dressent tellement au dessus de la mêlée qu’elles ne mourront jamais. Seul le rythme peut parfois jouer en sa défaveur, car tout doit aller plus vite à chaque génération, mais jusqu’à quand ? A un moment, je crois simplement que la qualité est le seul argument de survie d’une oeuvre.
J’ai 2 gosses de 6 et 10 ans, ils ont dégommé Dragon Ball du 1er au dernier en 3 mois pendant les grandes vacances. J’avais mis combien d’années pour en voir la moitié, enfant ???
On ne consomme plus pareil, on zappe depuis son tel… Tout est à portée de click, notre jugement et notre tolérance s’en trouvent totalement modifiés : une série qui ne m’accroche pas en 1 demi épisode, je passe à une autre…
Pour Star Wars, c’est autre chose : un pan entier de l’Histoire du cinéma, la naissance d’ILM, la reconnaissance d’une science fiction attractive pour le grand public, sur des schémas narratifs universels : tu n’y trouveras rien qui n’existe déjà chez Homère, dans la Mythologie Grecque, ou chez Platon. Par contre, Lucas a su électriser le public avec des éléments qui le rendent unique : le sabre laser remplace l’épée classique, les vaisseaux traversent des champs d’asteroides dans des plans en mouvement très immersifs, le méchant possède un look, et une respiration qui traverseront pour toujours les époques pour faire mouche auprès de n’importe quel cinéphile.
Mais nous, les vieux, qui avons vu 50x SW et ne trouvons aucun intéret à la postlogie, parce que soyons honnete, aucun FX ne remplacera le charisme et le cynisme d’un Ian Solo, ou l’impression de découverte du gosse émerveillé devant tout ce qui rend SW unique.
On est blasé, et Disney n’a simplement pas le savoir faire pour nous émerveiller à nouveau dans son mode de production actuel. Même Pixar, qui savait rendre chaque plan unique et jouissif, se noie dans son besoin de renouvellement.
Lucas lui même n’a jamais retrouvé l’élan créatif de ses débuts dans la prélogie.
Difficile de garder son âme d’enfant et l’inspiration qui l’accompagne quand on est un nabab depuis 20 ans. En cela, Spielberg m’impressionne plus que n’importe lequel des jeunes cinéastes qui voudraient renverser la table. Lucas lui aurait confié une de ses trilogies…
Bref, Terminator, Robocop, Freddy, Jason ou Alien ont ils encore quelque chose à offrir que la créature qui les rend bankable ? Impossible, le fond du sujet est épuisé depuis belle lurette. C’est un vrai problème car ils en étaient l’expression matérialisée : la peur du monstre dans le placard, de la technologie, de nos cauchemars, de l’inconnu, du grand vide… bref, nos défauts/angoisses inconscients projetés dans un robot/monstre/entité maléfique à vaincre par des valeurs plus grandes que l’argent, le pouvoir ou la course à l’armement.
Auj, on ne refait pas ces films pour prévenir ou surprendre : on cherche le profit facile, une rente sur investissement. Mais le public a le choix maintenant : il zappera, purement et simplement, vers celui qui proposera une histoire qui le touchera. Et les millions n’auront aucun rapport.
@Birdy
[Addendum]
Ceci étant la plantade récente des derniers Terminator, Matrix, Marvel, DC, Hunger Games, etc en plein covid, inflation, réchauffement climatique, etc fait que les studios vont peut-être commencer à y réfléchir à deux fois.
@Birdy
Je suis un vieil adulescent* : mon pseudonyme révèle que je suis fan de Marvel Comics de longue date.
(*j’ai hésité à dire geek parce que l’origine du mot est trop dégradante, les gens l’utilisant sans savoir ce que cela veut dire à la base. Idem pour otaku)
Me relisant, j’ai peut-être été un tantinet agressif ou provocateur dans les premiers commentaires. Si c’est le cas, ce n’était pas du tout l’intention.
Sans cracher sur ce que j’aime ou ai aimé, j’estime que j’ai eu ce que je voulais en terme de films, séries télévisées ou bandes dessinées. Je croise les doigts pour que Beyond the Spider-Verse soit aussi bon que les deux premiers volets et puis ce sera bon pour moi.
Cela ne veut pas dire que je vais arrêter de m’intéresser aux comics ou à la pop culture mais que c’est bon, ça va, plus d’attente particulière…
Or, pour Star Wars, Terminator, Blade Runner, Matrix, Marvel, Batman, Matrix etc. ça devrait à un moment être pareil. C’est bon, le meilleur a déjà été donné, les pis de la vache ont été plus qu’utilisés, la poule aux oeufs d’or n’est plus de prime jeunesse.
Le 20ieme siècle est terminé depuis plus de 20 ans.
Vous emmenez vos enfants (petits enfants ?) regarder des films de genre, des Star Wars, des Marvel, etc et ils s’amusent ? Formidable.
Je me rappelle de ce que m’avait dit un internaute américain (pseudonyme : America’s Captain, ça ne s’invente pas) lorsqu’il avait changé d’avis sur Carol Danvers parce que sa fille lui avait demandé d’acheter le costume qu’elle trouvait très chouette.
Et nous français ?
Ben, on est américanisé depuis très longtemps. Les familles vont à Disneyland pour les fêtes de Noël.
De braves quinqua vont au Hellfest avec leur progéniture parce que c’est sans danger.
Le tatouage s’est tellement démocratisé que même des cadres administratifs en ont.
Ça fait belle lurette que les rockers, rappers, etc ne représentent plus aucune forme de subversion.
Aye, je digresse. Désolé.
Revenons à Star Wars.
Je ne suis ni spécialement pour ni contre la saga mais je constate seulement qu’à mon goût, la dernière trilogie, c’est un ersatz. En terme de scénario, c’est nul. C’est un simple copier/coller de ce que Lucas a fait mais un cran en dessous. Et pourquoi ? Parce qu’en réalité tout ce qui était important a déjà été dit dans les six premiers films.
Après, c’est un univers fictionnel qui a été exploité par des dizaines de créatifs et qui continuera de l’être parce que ça fait partie d’un fond commercial qui a été acheté très cher par Disney et qu’ils doivent amortir.
Si on se place selon l’angle de vue du producteur, c’est normal. Il exploite les actifs immatériels de son fond commercial de façon à maximiser les cash-flows à court, moyen et long terme. Toute entreprise vise à transformer ses sources de revenus en rente et donc à développer une clientèle captive. Ok, ça ne me choque pas. C’est ce pour quoi ils existent.
Par contre, cest cocasse de voir que les vieux consommateurs ne lâchent pas l’affaire parce qu’ils veulent préserver l’ado qui sont en eux.
Même quand j’étais gosse, Mickey et Donald étaient déjà vieux et évidemment, je lisais leurs aventures. Aujourd’hui encore, si je tombe sur une histoire de Carl Barks, c’est vraiment sympa à lire.
Je ne sais pas, peut-être que je suis cynique parce que je regarde dans le rétroviseur mais de mon point de vue ce qui est négatif c’est que les trois derniers Star Wars sont justement un pur exercice de nostalgie à destination soit d’une clientèle vieillissante soit de jeunes qui ont la nostalgie d’une période qu’ils n’ont pas connue. Après tout, il paraîtrait que la musique des années 80 cartonne chez les moins de 30 ans…
Là où je persiste et je signe, c’est qu’il y a bien une génération qui ne veut pas lâcher l’affaire et admettre que c’est du passé : c’est culte, intemporel… Oui, parce que ça continue à être rentable, c’est tout.
D’une manière générale, les 20 dernières années ont surtout été marquées en pop culture par le recyclage de références culturelles du 20ieme siècle et leur importance dans les médias est démesurée.
Même une chanteuse comme Taylor Swift est très marquée par des codes culturels du 20ieme siècle sur la forme comme sur le fond.
C’est pas bon. Le progrès ralentit.
@robindesbois
J’ai la liberté de penser ce que je veux.
@Grey Gargoyle
Je trouve ta comparaison entre Star Wars/Star Trek (et autres oeuvres cultes) avec des chanteuses ringardes des années 60 et 70 totalement inadéquate. Star Wars n’est pas qu’un simple phénomène de mode. Ca a su transcender les époques parce que c’est beaucoup plus qu’un simple blockbuster. Pourquoi faudrait-il que ça se limite absolument aux années 80 (en évitant les remakes déguisés bien sûr) ?
Tes considérations sont très réductrices. Une oeuvre et à t’entendre parler on pourrait plutôt parler de « produit », ne devrait qu’être le simple produit de son époque qui ne s’adresse qu’à la jeunesse de son époque. Finalement une mode. C’est assez triste. Mais si c’est ce que tu cherches et bien ça existe, rassure toi la jeunesse n’en est pas privée. Sauf que ça se passe sur les plateformes et il s’agit de séries.
Ce qui est « amusant » avec ta vision des choses et le rapport à la jeunesse c’est qu’elle correspond finalement à une mentalité très années 70.