De Man of Steel à Aquaman 2, le DCEU a eu quelques vilains mémorables. On a listé les 5 meilleurs d’entre eux.
Quand Man of Steel sort en 2013, Warner Bros. et DC Comics ont de grandes ambitions pour leur univers : concurrencer Disney et son MCU. Mais après 15 films, le DCEU s’est clôturé dans la douleur.
Et son corps n’est pas encore froid que la nouvelle tentative de Warner de lancer un univers étendu à l’écran est déjà lancée. En effet, un nouveau projet Superman est en production, réalisé par James Gunn, l’un des architectes avec Peter Safran de ce nouveau DC.
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Alors en attendant ce redémarrage de la franchise, on a décidé de revenir sur les 5 méchants les plus mémorables de ce premier DCEU (sans compter The Batman et The Joker qui n’appartiennent pas à cet univers partagé).
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5. Lex Luthor
- Première apparition : Batman v Superman : l’Aube de la Justice
- Dernière apparition : le Snyder Cut, Zack Snyder’s Justice League
« Faisons des Tesla à la kryptonite ! »
À chaque adaptation de Superman au cinéma ou en série, il y a un Lex Luthor (la preuve avec Superman en 2025 : il sera incarné par Nicholas Hoult). Et si chaque version propose d’adapter plus ou moins fidèlement la version des comics, peu ont été aussi radicales que celle avec le Lex Luthor de Batman v Superman : L’Aube de la justice.
À l’opposé du chauve milliardaire dédaigneux, le jeu de Jesse Eisenberg tente de proposer un vilain dans la lignée de son personnage d’handicapé social croisé à un génie de The Social Network. Son Luthor se rapproche ainsi d’une version machiavélique d’Elon Musk, dont l’interprétation est malheureusement écorchée par des dialogues écrits par un bulldozer et un surjeu frôlant le ridicule. On apprécie néanmoins l’effort.
4. Arès
- Première et dernière apparition : Wonder Woman
Après la moustache de Cavill, la moustache d’Ares
Pour son premier film, Wonder Woman affronte ni plus ni moins que l’un de ses ennemis majeurs en comics : Ares, qu’interprète David Thewlis. Néanmoins, l’antagoniste gagne toute sa force et son sens quand il est une menace invisible et sans visage. La naïveté et l’optimisme de Diana, à la fois ses plus grandes qualités et ses faiblesses, sont ainsi éprouvés. En effet, la déesse cherche à donner forme humaine – ou divine – à la guerre qui frappe le monde, croyant fermement que les hommes sont incapables d’autant de cruauté entre eux.
Mais la révélation de l’identité d’Ares dans un acte final gavé aux images de synthèse vient complètement torpiller ce concept. Son discours aux antipodes de ce que l’on pourrait attendre d’un film super-héroïque se fait alors rattraper par une conclusion lourdingue. D’ailleurs, la réalisatrice Patty Jenkins était contre ce climax tout feu tout flamme, et on ne peut que comprendre.
3. Starro
- Première et dernière apparition : The Suicide Squad
Starro est une étoile géante cyclope contrôlant les masses avec ses bébés, pourtant c’est l’un des vilains les plus touchants du DCEU. Plus qu’un bête kaiju contentant nos envies de destruction porn, le monstre s’avère être une créature perdue et surtout une victime. En une réplique dite par un Starro mourrant, on a plus d’empathie pour ce personnage délirant que pour quantités d’autres vilains humains des autres projets DC.
En plus de ça, la version Godzilla de l’ami de Bob L’Eponge est un méchant transpirant l’esprit comics dont s’inspire le film de James Gunn. L’étoile géante et le combat qu’elle déclenche offrent à la Suicide Squad des scènes jubilatoires dignes des planches de BD, pour un climax à la surenchère totale.
2. Amanda Waller
- Première apparition : Suicide Squad (2016)
- Dernière apparition : Black Adam
A défaut de mettre en scène le massacre du groupe de vilains de son affiche, Suicide Squad a été un massacre artistique. Pourtant, dans cette purge filmique, Amanda Waller est l’un des rares personnages à tirer son épingle du jeu, notamment grâce au charisme terrifiant de Viola Davis. Logique donc que James Gunn fasse revenir la directrice du programme Suicide Squad et son actrice dans sa version de l’équipe en 2021, The Suicide Squad.
Cette fois, Davis campe une bureaucrate plus glaciale et manipulatrice encore que dans le premier film (ce qui n’était pas un colossal défi en soi). Et il fallait au moins ça pour qu’à côté, Harley Quinn, King Shark et les autres psychopathes passent pour des enfants de chœur auxquels le public puisse s’attacher.
1. Zod
- Première apparition : Man of Steel
- Dernière apparition : The Flash (malheureusement)
Quand on te dit que tu reviens dans The Flash
Avec Man of Steel, Zack Snyder devait donner l’impulsion de cette nouvelle saga venue concurrencer Marvel. Les super-héros sont des dieux parmi les hommes, et la musique d’Hans Zimmer vient appuyer tout le grandiose que cela implique. Ainsi, face au Superman d’Henry Cavill, il fallait un antagoniste portant cette aura épique un peu ronflante, mais que Snyder prend très au sérieux.
Et Zod, par un Michael Shannon à la prestance électrique, incarne parfaitement tout ça. Bien qu’il soit un vilain des plus classiques sur le papier, le général kryptonien représente une menace aussi crédible que redoutable pour le jeune Superman.
Avec ça, Zod permet d’enfin profiter d’un duel contre l’Homme d’Acier dans un blockbuster moderne. La réalisation de Snyder donne ainsi lieu à un combat dantesque au milieu des gratte-ciel de Metropolis, un affrontement avec lequel le DCEU aura du mal à rivaliser par la suite (mais qui sera traité avec intelligence dans BvS).
Zod n’a aucunes dimensions, il n’aime rien et est mécanique. Pire encore, il soumet Superman justement pour que Snyder « fasse un coup ». Mais c’est mal écrit.
Ce Luthor est une petite tête à claque sans intelligence, trop obsédé par les dieux.
Ares est cohérent, puisque la toute aussi divine Diana existe (heureusement ce n’est pas une kryptonienne). Même peu lisible, le combat final n’est pas ennuyeux.
Starro est limite une blague, et Waller pas une vilaine mais une antihéroine évoluant dans les zones de gris.
D’accord avec RobinDesBois, Waller est un personnage froid et détestable, mais pour autant elle n’est pas une méchante aussi bien dans les films que dans les comics, elle est plutôt celle qui veut que la mission soit accomplie, peu importe les méthodes et les dommages collatéraux, mais ces intentions sont, au fond, pour la sécurité de l’Amérique.
Pour Starro, j’ai pas trouvé le personnage mauvais , mais il est clairement pas dans le top 5. Steppenwolf version Snyder Cut, voir Darkseid malgré son temps d’apparition, en imposent bien plus.
Après je vais pas mentir, avec la galerie de personnages qui fourmillent dans les comics DC, on a pas été gâté au cinema.
Je suis aussi d’accord pour dire The Suicide Squad est médiocre, en plus d’avoir une photographie ignoble.
Perso j’aurais mis la Waller de The Suicide Squad en premier. Elle parvient à être vraiment détestable en une poignée de scènes, et sa scène à la fin juste avant la « partie de golf » est vraiment glaciale.
Une vraie méchante comme on en fait plus.
Globalement d’accord avec vous.
Le combat entre Ares et WW est vraiment degueu. C’est dommage.
J’ai adoré le Luthor de JE. Tellement bon en megalo barré.
@robindesbois :
Pour moi le Suicide Squad de Gunn est une vraie pépite, j’ai pas mal de monde autour de moi qui ne l’apprécie pas non plus, pourtant je n’y vois guerre de défauts.
Zod est clairement le plus interessant et charismatique.
Par contre Waller n’est pas une méchante. Et même avec vos explications j’ai toujours pas compris ce qu’était et ce que voulait l’étoile super laide du film médiocre de Gunn et je n’ai même pas envie de savoir tant ce « personnage » me laisse de marbre.