Valerian et la Cité des mille planètes ne serait pas l’échec qu’on croit et aurait même été un peu rentable selon… Luc Besson.
C’est de plus en plus compliqué pour Luc Besson à mesure que les années (et les films) passent. Après le four de son thriller d’action Anna, qu’il avait écrit, produit et réalisé, et le bide d’Arthur, malédiction, qu’il a également écrit et produit, DogMan devait être un comeback réussi pour le réalisateur. Malheureusement pour lui, Dogman fut un méga-bide (c’était mérité) et l’un de ses plus gros échecs en France.
Cette déconvenue n’est toutefois pas la pire qu’ait connue Besson. En effet, quelque temps après la sortie de Valerian et la Cité des mille planètes en 2017, le réalisateur et sa société de production EuropaCorp se sont retrouvés mis à terre par le flop du film, marquant ainsi le début de cette série de déception. Mais, selon les dires de Luc Besson lui-même, l’échec de Valerian ne serait pas si important que ça, et le film aurait même atteint le seuil de rentabilité.
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« T’inquiètes, tout baigne ! »
Valerian et la cité aux mille échecs
C’est dans une interview de The Playlist que le Français est notamment revenu sur DogMan, ses collaborations avec Gary Oldman et donc sur Valerian et la Cité des mille planètes :
« [Valerian] n’a pas été un succès aux États-Unis. Ici [en France], c’était plutôt bien […]. Nous avons atteint le seuil de rentabilité avec le film. Nous n’avons pas gagné d’argent, mais nous n’en avons pas perdu. »
Valerian ne serait donc pas le désastre annoncé. Un constat étrange toutefois puisque le film avait couté environ 290 millions de dollars pour sa production totale (étant alors le film français le plus cher de l’histoire) et avait réalisé à peu près 232,6 millions de dollars de recettes, entre les sorties en salles et en VOD. Comme dit précédemment, Europacorp fut ensuite placée en procédure de sauvegarde, puis finalement vendue en 2020. Déclaration véridique ou bluff pour tenter de se redonner confiance (voire d’amadouer des boîtes de prod) ? Difficile d’avoir des certitudes, mais de son côté, Besson n’a pas caché vouloir réaliser à nouveau une production de ce type :
« Les comptes sont pas bons Luc ! »
« Trouvez-moi 200 millions de dollars et j’en ferais un autre dès demain. J’aimerais bien. Mais vous avez besoin d’un grand studio pour vous soutenir, et tout le monde a peur en ce moment. Et c’est dommage […]. Vous devez trouver quelqu’un de fou, une personne riche qui dit : « Je veux voir le meilleur film de science-fiction de tous les temps ! » et alors vous pourrez faire quelque chose. Ou vous gagnez à la loterie. Ou le chef d’un studio est assez intelligent ou assez fou pour faire confiance, oh mon Dieu, j’ai dit le mot, pour faire confiance au réalisateur ou au créateur. »
Reverra-t-on Luc Besson aux commandes d’un autre gros projet ? Dur à dire pour le moment, mais force est de constater qu’entre Valerian et la Cité des mille planètes, Anna et DogMan, l’avenir du réalisateur et de sa carrière semble très incertain. Affaire à suivre…
Mais quel cornichon ce Besson. Chaque fois qu’il l’ouvre et chaque fois qu’il sort un film, je l’aime de moins en moins. Il est comme son cinéma : il vieillit très, très mal. Car on remarque de mieux en mieux les défauts rédhibitoires qui étaient pourtant là depuis le début.
Dire que j’ai quasiment grandi avec le Grand Bleu, hypnotisé par ce film. Vous respirez un grand coup, vous laissez passer la puberté et quelques années, vous revisionnez le Grand Bleu, et la vous le recevez comme le gros navet mièvre et prétentieux qu’il est en réalité. La seule et unique qualité du cinéma de Besson, c’est Eric Serra.
Quant à Valérian, j’ai pas tenu plus de 15 minutes devant cette bouse immonde.
Quelle insulte au travail exceptionnel de Mézières et Christin. Et aux millions d’euros vampirisés au CNC (aka argent public)
Mais c’est pas pour ça que tu as produit des mères avec Europa Corp patate ? Pour faire un pactole qui te servira à financer tes lubies cinematographiques ?
A ma connaissance il n’y a qu’un réalisateur qui rentre dans la catégorie qu’il décrit et qué s’appelerio James Cameron.
Ça me donne envie de creuser la question même si ça peut être dur de savoir en source ouverte où en est l’amortissement du film en question.
Il y a quand même un élément d’information qui semble indiquer que la situation pourrait être plus négative que ce qu’avance M. Luc Besson.
La société par actions simplifiée Valerian (siren 814899738) a été radiée le 9 septembre 2021 alors qu’elle était préalablement en procédure de sauvegarde au Tribunal de Commerce. Cela signifie donc que, même si cette société n’était pas en cessation de paiement avant sa radiation, elle était en grande difficulté financière. Il y avait un plan de sauvegarde, c’est à dire un remboursement étalé des dettes de la société, qui avait été négocié avec ses principaux créanciers.
Donc, bon, ça mérite réflexion…
Bon réalisateur des années 80. Son style a vraiment vieilli. Dogman en est la preuve.
Impatient de voir son Dracula… ça va être bien folklorique à défaut d’être épique !!!!
Finalement je me demande quel est l’apport des équipes techniques qui ont contribues au succès des films
Les plus connus de Besson, parce quand on lui enlève, visuellement c’est pauvre, sa fixation a vouloir écrire et caractérisés sont ses travers cinématographiques
Jamais compris comment qq’un avait pu mettre 200M sur la table pour ce film, quoi qu’on pense de Luc Besson.
Il ne fallait pas en faire un teen movie …
D’autres réalisateurs arrivent à trouver le producteur prêt à mettre 200 millions ou même plus. Mais pour ça il faut avoir prouvé avant qu’on sait faire de bons films. Or Besson n’en a plus fait depuis les années 90. Rien d’étonnant à ce qu’il ne trouve pas de producteur assez fou pour le financer.