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Cannes 2024 : les 10 meilleurs films (ou presque) qu’il faudra absolument voir

26 mai 2024
MAJ : 14 novembre 2024
La jeune femme à l'aiguille : Cannes 2024 10 meilleurs films
 

Le Festival de Cannes 2024 nous a offert comme à son habitude son lot de découvertes et de pépites. Retour sur ses 10 films immanquables (ou presque).

Comment jauger ce Cannes 2024 ? La réponse est loin d’être simple, surtout après l’enthousiasme suscité par l’édition précédente, qui avait sacré Anatomie d’une chute et La Zone d’intérêt. Entre les répercussions encore vivaces du Covid et les bouleversements des industries (nouvelles méthodes de production, grève à Hollywood…), il est clair que la compétition a reflété un certain déséquilibre des films, y compris du côté des réalisateurs les plus confirmés.

Néanmoins, Cannes ne se distingue pas que pour sa sélection officielle (qui comprend la compétition et Un Certain Regard). Il faut aussi compter la Quinzaine des cinéastes, la Semaine de la critique et l’ACID. Bien sûr, la rédaction d’Ecran Large partie couvrir le festival n’a pas pu tout voir, mais elle a décidé de revenir sur 10 films essentiels de cette 77e édition.

Pour éviter la redondance, on a évincé de cette liste les films qui ont déjà été traités par Ecran Large pendant le festival. Vous pouvez donc retrouver nos textes sur les films suivants :

Cette liste (évidemment subjective) permet ainsi de mettre en avant 10 autres films qu’il fallait voir sur la Croisette, afin de vous conseiller de les rattraper en salles lorsqu’ils sortiront. C’est parti, sans ordre précis !

 

Les Femmes au balcon : photo, Noémie Merlant, Souheila Yacoub, Sanda Codreanu On aurait aussi pu ajouter le fougueux Les Femmes au balcon de Noémie Merlant

 

Les Fantômes

  • Sélection : Semaine de la critique (ouverture)
  • Durée : 1h46
  • Sortie : 3 juillet 2024

 

Les fantômes : photo, Adam Bessa Conversations secrètes

 

À l’instar de son personnage principal, Les Fantômes ne se laisse pas tout de suite approcher. Par son rythme lancinant, le film de Jonathan Millet se construit sur une montée progressive de la tension, en accord avec des émotions enfouies qui reviennent à la surface. Il faut dire qu’Hamid (Adam Bessa) a été torturé en Syrie, et qu’il appartient désormais à une organisation secrète qui traque les criminels de guerre à travers l’Europe.

Dans ce non-dit, dans cette horreur d’un hors-champ bouillonnant, le long-métrage n’attend qu’une chose : exploser. C’est là que l’approche distante et retenue du réalisateur fait des merveilles. Il y a quelque chose de l’ordre de John Le Carré dans cette quête illusoire d’une justice au long cours. À quel point peut-on parler de vengeance ? Est-il possible de se reconstruire après tant de traumas ? Les Fantômes explore avec beaucoup de maîtrise le poids de ce passé indélébile.

Ses personnages n’en sont que plus touchants, ébranlés par leurs fêlures dans des situations de plus en plus risquées. On se souviendra longtemps de cette séquence de repas tendue, presque tarantinesque, où les deux protagonistes se toisent, s’interrogent et mentent. Une très belle entrée en matière du côté de la Semaine de la critique.

 

Les Graines du figuier sauvage

  • Sélection : Compétition
  • Durée : 2h48
  • Sortie : Prochainement via Pyramide Distribution

 

The Seed of the Sacred Fig : photoUne pour tous, tous pour une

 

Après avoir été condamné à huit ans de prison (dont cinq applicables) par les tribunaux iraniens pour « collusion contre la sécurité nationale », Mohammad Rasoulof a fui le pays au péril de sa vie pour pouvoir présenter en personne son nouveau film, Les graines du figuier sauvage, sur la CroisetteLe cinéaste n’a reçu qu’un Prix Spécial de la part du jury, et pourtant, son film est une oeuvre au moins aussi politique que cinématographique. C’est là la puissance impressionnante de son récit, mettant en scène un juge d’instruction dont l’arme disparait, au moment où d’immenses manifestations éclatent à Téhéran, l’amenant à soupçonner sa femme et ses filles et à devenir de plus en plus parano et inflexible.

Avec ce point de départ, Rasoulof déploie une oeuvre d’une densité hallucinante. Contraint par ses condamnations et son assignation à résidence, l’Iranien a manqué de moyens (ce qui se sent parfois visuellement) mais il ruse pour raconter l’enfer iranien. Au lieu de recréer la réalité, le cinéaste la montre, tout simplement, en insérant les vidéos des vraies émeutes circulant sur les réseaux sociaux au sein de sa fiction. Il en résulte un pamphlet d’une force inouïe sur la tyrannie iranienne et un appel d’urgence à ne jamais céder face à l’oppression, à résister coûte que coûte, face à cette gouvernance indigne de confiance, mensongère et corrompue.

Filmant ainsi l’émergence d’une nouvelle génération déterminée à faire basculer ce régime d’un autre temps (les adolescentes), Rasoulof raconte aussi le courage des femmes luttant pour la liberté de leur peuple, pour la fin d’une justice aléatoire et pour la reconnaissance de leurs droits fondamentaux. C’est d’autant plus fort que Les graines du figuier sauvage le fait avec virtuosité, au coeur d’un drame social muant progressivement en huis clos familial, thriller psychologique, voire histoire de vengeance féministe. Du très grand cinéma.

 

La Jeune femme à l’aiguille

  • Sélection : Compétition
  • Durée : 1h55
  • Sortie : Prochainement via BAC Films

 

La jeune femme à l'aiguille : Photo Victoria Carmen SonneVivre un enfer sur Terre… et pourtant

 

La jeune femme à l’aiguille suit la vie de Karoline (terrassante Vic Carmen Sonne), une jeune ouvrière qui lutte pour survivre dans le Copenhague de 1918. Un jour, elle tombe enceinte mais, en incapacité de garder son bébé, elle tente d’avorter. C’est à ce moment-là qu’elle rencontre Dagmar (non moins excellente Trine Dyrholm), une femme qui dirige une agence d’adoption clandestine. Karoline décide alors de lui confier son nouveau-né quelques mois plus tard et accepte un rôle de nourrice à ses côtés… sans savoir tout ce que cela augure.

« Je suis persuadé que faire le mal fait partie intrinsèque de tout être humain ». C’est ce que racontait Magnus von Horn en 2015 lors la présentation de son premier film, Le Lendemain, à la Quinzaine des cinéastes. Avec son troisième film, on peut dire que le Suédois est toujours taraudé par la question puisqu’il plonge son héroïne dans une vie infernale où tous les malheurs lui tombent sur la tête. Cela pourrait sembler trop appuyé, mais en vérité, cela permet au cinéaste de remodeler ses thématiques de prédilection avec intelligence.

Car s’il étudie un peu plus la perversité, la cruauté et la violence humaine dans une sorte de fable macabre où les vrais monstres se dissimulent derrière de faux masques de bonté, Magnus Von Horn profite de son film d’époque au magnifique noir et blanc (digne de l’expressionnisme allemand) pour justement « explorer la possibilité d’être bon en enfer ». C’est ce qui rend l’expérience de La Jeune femme à l’aiguille captivante et émouvante, l’humanisme de certains personnages grandissant finalement face à l’horreur du monde qui les entoure et gardant un espoir d’un avenir meilleur.

 

Caught by the tides

  • Sélection : Compétition
  • Durée : 1h51
  • Sortie : Prochainement via Ad Vitam

 

Caught by the tides : photo, Zhao Tao Zhao Tao, lumineuse

 

Jia Zhangke n’avait pas réalisé de long-métrage depuis le formidable Les Eternels. Pour son retour cannois, il réussit là où d’autres cinéastes de la compétition se sont cassé les dents. Caught by the Tides a des airs d’oeuvre bilan, d’introspection stylistique qui pourra laisser sur le carreau ceux qui n’ont pas d’affinité avec cette filmographie. Pour cause, le film est en partie composé d’images délaissées de ses précédents tournages, ou même de plans captés pendant ses nombreux voyages avec sa femme et muse, la géniale Zhao Tao.

Pourtant, se dégage de cette approche supposément hermétique un souffle hypnotisant, qui doit beaucoup à la simplicité de son concept : une histoire d’amour contrariée. Qiaoqiao passe le film, sur près d’un demi-siècle, à chercher Bin, l’homme de sa vie, disparu après avoir cherché en vain un meilleur avenir dans une Chine alors en pleine mutation.

Qu’il revienne au barrage des Trois-Gorges ou aux provinces du Shanxi, Zhangke observe au travers du regard de Tao la transformation géographique et urbaine de tout un territoire, en accord avec sa course éperdue vers un capitalisme envahissant. Gentrification et paupérisation des quartiers, anonymat des individus dans la foule, foire au progrès technologique (merveilleuse scène avec un robot de zone commerciale), tout y passe avec un sens de la poésie étonnamment exhaustif. Alors que le Covid finit par pointer le bout de son nez, les personnages sont plus que jamais contraints à la distance, à se perdre dans le flux de la masse, seuls et isolés. Une beauté discrète, qui a fait du bien dans une compétition souvent boursoufflée.

 

The Village Next to Paradise

  • Sélection : Un Certain Regard
  • Durée : 2h13
  • Sortie : Prochainement via Jour2fête

 

The Village Next to Paradise : photoUn Paradis qui n’en a que le nom

 

Le Festival de Cannes est souvent critiqué, à tort ou à raison, pour sélectionner toujours les mêmes cinéastes dans une forme d’entre-soi peu accueillant pour les novices. Si c’est un peu le cas, notamment en compétition officielle où les films semblent parfois choisis plus sur le nom de leur cinéaste que sur leur qualité intrinsèque, la section Un Certain Regard est au contraire l’une des sections les plus ouvertes du festival, faisant toujours la part belle à un cinéma innovant, audacieux et éclectique. Cette année, parmi les 18 films de UCR, sept étaient des premiers films dont The Village Next to Paradise de Mo Harawe.

Le film suit trois personnages : Mamargade, un père célibataire qui cumule les petits boulots pour offrir à son fils Cigaal une vie meilleure, ainsi que sa sœur Araweelo, venue vivre avec eux après son divorce. Le moyen pour le jeune cinéaste somalien (et également autrichien) d’observer la tragédie de tout le peuple somalien (la guerre, les trafics, crise environnementale…) à travers l’intimité de son trio. Au coeur d’un dispositif narratif quasi-documentaire, Mo Harawe évoque toutes ces questions avec un naturel déchirant, une sérénité déconcertante et une ampleur impressionnante pour un premier film.

Et si le film est émouvant et sa lenteur enivrante, sa façon de raconter le déterminisme social qui menace les futures générations peu éduquées en impose en seulement quelques mots. Le film contient d’ailleurs peut-être l’une des plus belles phrases de l’année : « Je n’arrive plus à me souvenir de mes rêves », dévoilant la tristesse de ses âmes dont la dureté du quotidien les empêche presque de songer à un avenir meilleur.

 

C’est pas moi

  • Sélection : Cannes Première
  • Durée : 40 minutes
  • Sortie : 12 juin 2024

 

C'est pas moi : photoLe retour de Monsieur Merde

 

« Où en êtes-vous Leos Carax ? » Voilà la question qu’avait posé le Centre Pompidou au réalisateur d’Annette dans le cadre d’une exposition qui n’a finalement jamais eu lieu. Cela n’a pas empêché le cinéaste de s’adonner à l’exercice de l’essai. Les esprits grincheux pointeront du doigt le fait que C’est pas moi s’inspire clairement d’une démarche godardienne. Oui, sauf que Carax sait se mettre à distance, et prendre son approche expérimentale pour ce qu’elle est : un portrait vif, drôle et touchant sur sa cinéphilie et de ses propres images.

On aurait pu craindre un discours arriéré sur l’évolution de l’industrie et de ses moeurs. Au contraire, Carax se montre d’une grande finesse, et surtout d’une grande clarté dans sa réflexion sur le beau et l’impact actuel de l’image cinématographique. Sans jamais reprocher la valeur démocratique de nos nouveaux outils de captation, il s’interroge sur leur prédominance, sur un flux qui nous fait perdre de vue l’instant T (« il faut cligner des yeux »).

Dans ce haïku qui va à 200 à l’heure, Carax donne faussement l’impression de sauter du coq à l’âne. Dans la continuité d’Holy Motors, la rupture et le patchwork composent à leur manière une étonnante cohérence. C’est d’ailleurs dans le remix de ses propres images que le réalisateur amuse le plus, surtout lorsqu’il permet à la marionnette d’Annette de refaire la plus célèbre scène de Mauvais sang. Un rayon de soleil inestimable dans ce Cannes 2024.

 

All we Imagine as Light

  • Sélection : Compétition
  • Durée : 1h54
  • Sortie : 2 octobre 2024

 

All We Imagine As Light : photoQuand tu regardes un bon film qui fait chialer

 

La compétition cannoise (et l’ensemble des films des sections parallèles) a beaucoup abordé la violence humaine, qu’elle soit psychologique, physique, politique, sociale… All We Imagine As Light de la jeune réalisatrice indienne Payal Kapadia, dont c’est seulement le deuxième film, a donc soufflé un vent de tendresse et de douceur sur la Croisette. C’est sans doute en partie ce qui a convaincu le jury de Greta Gerwig, qui a récompensé le film du Grand Prix (à deux doigts de remporter la fameuse Palme d’or), mais pas uniquement.

Suivant le parcours de trois femmes indiennes, All We Imagine As Light repose ainsi sur une belle exploration de l’émancipation féminine le tout dans une pudeur et délicatesse très émouvante. Alors qu’elles font toutes les trois face à leur problème, elles sont des lumières incandescentes, porteuses d’espoir, éclairant les sombres nuits indiennes de leur humanité. Kapadia, qui s’était déjà fait remarquer en 2021 avec son essai expérimental (et amoureux) Toute une nuit sans savoir, continue donc à raconter l’amour, le désir et l’amitié féminine avec cette nouvelle oeuvre.

C’est d’autant plus magnifique lorsque le film bifurque, quittant les rues grouillantes de Mumbaï pour un village côtier, et laissant ainsi place à une douce rêverie, une grâce enivrante et une déambulation onirique (très légèrement aux portes du fantastique, lors d’une scène d’adieu déchirant). Au milieu des horreurs jalonnant notre existence, All We Imagine As Light est une vraie pépite sensible et d’une beauté irrésistible qui fout les frissons.

 

Sauvages

  • Sélection : Séance spéciale
  • Durée : 1h27
  • Sortie : 16 octobre 2024

 

Sauvages : photoTears in the rain

 

En 2016, c’était à la Quinzaine des cinéastes que Claude Barras avait impressionné la Croisette. Ma vie de courgette s’était imposé comme un film d’animation d’une incroyable justesse, à la fois accessible et franc sur les conditions des enfants placés en foyer d’accueil. Plus exotique, Sauvages s’envole du côté de Bornéo, tout en gardant en creux le même rapport compliqué à la famille. Cette fois, c’est la jeune Kéria qui cherche sa place dans une nature de plus en plus détériorée par les compagnies forestières.

Lorsque son cousin Selaï, qui vit dans la forêt, vient trouver refuge pour échapper aux conflits actuels, l’héroïne a l’occasion de revisiter ses origines. Si Claude Barras se tourne vers quelques codes évidents de l’animation grand public, c’est pour mieux les détourner. En introduisant dans ses premières minutes un bébé orang-outan qui servira au film de mascotte, il en profite pour imposer directement un monde violent, dont la magie spirituelle se voit détruite par la déforestation.

Cette fable écologique puissante connecte cette pollution du territoire à un héritage aussi bien familial que politique. C’est autant le souvenir des autres que leurs convictions qu’il faut préserver. De quoi tirer quelques larmes aux enfants comme aux parents, et de confirmer l’immense talent du nouveau roi de la stop-motion.

 

L’histoire de Souleymane

  • Sélection : Un Certain Regard
  • Durée : 1h32
  • Sortie : 27 novembre 2024

 

L'histoire de Souleymane : Photo L’épreuve de Souleymane

 

Les Frères Dardenne n’étaient pas à Cannes cette année, mais le cinéma social des Belges s’est trouvé un remplaçant de choix avec le Français Boris Lojkine. Présenté à Un Certain Regard, L’histoire de Souleymane suit… l’histoire de Souleymane (logique) durant les 48h précédant son entretien pour sa demande d’asile (et espérer obtenir des papiers). Ce jeune guinéen pédale ainsi dans les rues parisiennes pour livrer des repas. Avec une mise en scène accrochée au corps de son courageux héros (souvent juste derrière son épaule), le film nous plonge dans sa course contre la montre pour survivre.

En 1h32, le récit monte crescendo en tension, les aventures de Souleymane devenant de plus en plus angoissantes et dangereuses, le jeune homme prenant tous les risques. Sans trop en faire, Lojkine et sa co-scénariste, Delphine Agut, parviennent alors à pointer du doigt une forme d’asservissement moderne sévissant dans les sociétés occidentales. C’est haletant, incroyablement porté par l’inconnu Abou Sangare et terriblement émouvant dans son dernier tiers.

 

Santosh

  • Sélection : Un Certain Regard
  • Durée : 2h00
  • Sortie : 17 juillet 2024

 

Santosh : PhotoQuand tu fais la queue pour une séance de gala

 

Jusque-là réalisatrice de documentaires, Sandhya Suri débarque dans le domaine de la fiction avec un fascinant portrait de femme. Santosh (Shahana Goswami) a 28 ans, mais elle est déjà veuve. Son mari était policier, et est décédé durant des émeutes. Par une proposition gouvernementale étonnante, elle a l’occasion de reprendre son poste pour garder le logement de fonction.

Ce Cannes 2024 s’est tourné à plusieurs reprises sur le concept d’une mortalité remplaçable, sur le fait d’enfiler les chaussures du défunt pour transformer son point de vue sur le monde (on pense surtout à Marcello Mio). Dans ce cas précis, Santosh profite de cette bascule pour tirer à boulets rouges sur une Inde fracturée et empesée par ses castes, la religion et ses fossés économiques. À cette représentation toute verticale d’un pouvoir ancré dans la société s’ajoute l’impuissance des femmes. Ce qui bouleverse, c’est la simplicité avec laquelle la cinéaste capte à la fois le désir et le mépris des hommes envers son héroïne, qui résiste comme elle peut.

Lorsqu’un féminicide renvoie à l’incompétence de la police, Santosh se donne tout entière à une enquête qui va lui révéler avec violence les dysfonctionnements du système, à tous les niveaux. Sans jamais en faire une sainte qui observerait avec stupeur les événements, Suri embarque sa protagoniste dans les méandres de la corruption, et y puise un thriller qui brille par son ambigüité morale.

 
 
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Commentaires
3 Commentaires
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Alexandre  Janowiak

@Henry C.

J’ai bien aimé, il aurait tout à fait pu intégrer la liste (et plein d’autres encore), mais il fallait bien faire des choix. Céline Salette est assez inventive avec sa caméra et choisit de se concentrer surtout sur la vie de Niki de Saint Phalle plutôt que sur son œuvre et son art. C’est un film sur ses traumatismes psychologiques avant tout. Charlotte Le Bon est excellente comme d’habitude. Et même si le film a plein de petits défauts (notamment la fin un peu brute je trouve), c’est souvent pertinent, à la fois drôle et tragique.

Eusebio

Ça, c’est l’Ecran Large que j’aime : moins de Marvel, plus de merveilles.
Merci l’équipe pour cette sélection qui donne envie de s’en mettre plein les yeux.

Henry C.

@的时候水电费水电费水电费水电费是的 la rédaction
Vous ne parlez pas de Niki de Céline Salette, le projet a l’air interessant et j’ai lu de bons retours, notamment sur la prestation de Charlotte Le Bon.
Vous en avez pensé quoi ?