Ce sera sans doute un motif d’amour inconditionnel pour les uns, et un grief difficile à dépasser pour les autres, mais comme tout le monde le répète désormais, Star Wars : Le Réveil de la Force est un quasi-remake du tout premier épisode de la saga sorti en 1977.
C’est bien beau de le dire, mais quels sont les points communs entre le film de J.J. Abrams et Un nouvel Espoir ? On en profite pour faire ici le point sur les similarités qui connectent les deux œuvres. Attention, il n’est pas question d’en recenser les références et hommages, qui pullulent, mais ne font pas de cet Episode VII une relecture à proprement parler.
ATTENTION, CE QUI SUIT CONTIENT DES SPOILERS MAJEURS SUR L’INTRIGUE
LA PRISONNIERE DU DESERT
La planète Jakku vous rappelle quelque chose ? Tatooïne évidemment. Apparence, lumière, topographie, difficile de ne pas faire le lien entre la planète sur laquelle débute Un Nouvel Espoir et celle où nous rencontrons Rey.
Comme Luke Skywalker, elle y vit modestement, dans l’attente d’une grande aventure, ignorante de ses origines.
MON ROYAUME POUR UN DROIDE !
En 1977, deux robots rigolos se retrouvaient perdus, possesseurs d’informations de la plus haute importance pour la Résistance, et amenaient l’aventure dans la vie d’un jeune personnage innocent. On retrouve cet exact même schéma lorsque Rey vient en aide à BB-8, qui la mettra sur la voie de Fin et des Rebelles.
Notons également que le sympathique robot sert également de copilote à Poe Dameron, tout comme le faisait R2-D2 dans le passé. Enfin, les sons qu’émet ce personnage particulièrement réussi ne sont pas sans évoquer son « ancêtre ».
IDENTITE SPATIALE
Rey est une page vierge, qui a tout à apprendre. Manifestement séparée de ses proches à un très jeune âge, elle ne sait rien de ses origines, dont nous comprenons qu’elles joueront un rôle central dans les deux films à venir.
Comme Luke, la Force est puissante en elle.
UN EMPEREUR QUI PATINE
Certes, Kylo Ren est moins expérimenté que Dark Vador. Mais il n’en demeure pas moins un des bras droits les plus zélés d’une autorité supérieure, avec laquelle il communique par hologrammes interposés, tout en composant avec des militaires visiblement pas très heureux de bosser avec un type fana de la Force.
Pour l’instant, le terrible Supreme Leader Snoke est un pur décalque de l’Empereur (et de Voldemort, et de Gollum, mais ça n’a sans doute aucun rapport).
PASSAGE DE FLAMBEAU
Le Réveil de la Force s’articule autour de la rencontre entre deux générations, la plus âgée révélant sa destinée à de jeunes héros en quête d’accomplissement. Le rôle que tenait Obi-Wan Kenobi revient ici à Han Solo. On notera d’ailleurs que Harrison Ford, notamment dans la scène culminante du film, est mis en scène à la manière d’Alec Guinness…
A nouveau, il faudra le sacrifice d’un mentor pour précipiter nos nouveaux héros au cœur d’une odyssée en devenir.
LE STARKILLER DE LA MORT
Quoi de mieux pour menacer les Rebelles qu’un gros vaisseau sphérique capable de tirer un rayon laser de la mort qui fait exploser les planètes alentour ? On ne se refait pas et l’Empire (pardon, le Premier Ordre) nous a nouveau concocté une Étoile de la Mort.
Plus volumineuse, plus destructrice, mais une étoile de la Mort quand même. Sans compter que son gigantisme ne la protège absolument pas d’un petit raid de X-Wings, doublé d’une attaque commando sur ses boucliers (un élément qui rappelle Le Retour du Jedi).
RETOUR A L’ECOLE
Enfin, le film s’achève sur le départ de Rey, qui part en quête d’un légendaire maître Jedi porté disparu. Ce dernier devra, on le comprend, compléter sa formation, afin qu’elle aussi en vienne à maîtriser la Force.
Un choix scénaristique qui permet aux héros de se séparer et à l’intrigue de se placer sur les mêmes rails que L’Empire contre-attaque…
Franchement déçu par le Fan service de Disney qui a voulut ratissé large en faisant du neuf avec du vieux. Pour l’originalité du scénario c’est carrément raté et je ne parle pas de l’univers qui c’est simplifié à la famille solo/skywalker (on dirait qu’ils ne produisent que des tarés dans leurs progénitures) avec des raccourcis scénaristiques à mourir de honte. J’ai pleuré de l’intérieur en voyant Star wars que j’ai compris qu’ils ont formaté pour se faire un maximum de fric sans trop prendre de risques : C’est bien simple … c’est du revu tout au long du film qui passe « agréablement » malgré tout (En te « re » servant les morceaux que tu as aimé dans les épisodes précédents).
Dans tous les personnages présents, aucun n’as le charisme d’harrison ford et cela n’inquiète personne et il préfère même le sacrifier (Suicide ou tentative de tuer le roi pour mieux faire transcender un nouveau genre d’héro).
Je suis venu, j’ai vu, j’ai tout perdu (de cette magie, de cette force, de ces mystères, de ces personnages haut en couleurs) Merde. C’était vraiment une belle époque. Adieu Star Wars …
2 milliards déjà rentabilisé à mon avis et ils vont le rincer jusqu’à l’os pour ne pondre une distraction familial pour catalogue de jouet … Star wars est mort mes amis, Vive Star wars !
Clair qu’Abrams est un simple recycleur…
De talent certes, mais recycleur quand même.
Un remake de l’episode 4, je m’attendais à tout sauf à ça. Ils ont osé faire un reboot qui ne porte pas son nom. Et à part ça JJ Abrams est génial, quel triste réalisateur au final. Heureusement qu’il y a eu des gens avant lui pour avoir des idées : Spielberg, Lucas, Star Trek.
parce que le profit n’intéressait pas lucas en 1999?
On ne peut que reconnaitre que la mise en scene est d’autant plus belle qu’elle tranche avec les fonds vert de la prelogie, mais mise a part cela mm les trois episodes de la prologie lui sont lagement superieur ne serait-ce que par le souffle epique et l’esprit star wars qu’ils degagaient a l’epoque… Il n’y qu’a voir comment disney traite sa branche super heros pour se rendre compte que seul le profit les interesses…
En généralisant on peut faire cadrer tous les films dans 3-4 grandes lignes directrices. Ici on revient à l’aventure spatiale après la prélogie plus politique. Pas très étonnant que les archétype du récit d’aventure se retrouvent, d’autant plus pour lancer une nouvelle génération. Personnellement c’est plutôt dans les environnements que j’aurai aimé trouver plus de variétés.
Reste un divertissement de très bonne facture, bien au dessus à mon gout que bien des blockbusters et qui pose des bases intrigantes pour la suite.
merci pour cet article qui nous montre bien à quel point jj abrams et son co scénariste se sont pris la tête. Dès le début du film et jusqu’à la fin, on assiste à un vrai remake de l’épisode IV. C’est dommage cette non prise de risque pour s’assurer de ratisser le plus large possible. Le manque de souffle épique fait terriblement défaut à cet épisode et on assiste à du réchauffé. Certes c’est très bien présenté, très joli mais ça reste un plat micro onde alors qu’on était en droit d’attendre de la fine gastronomie… Le rachat par disney n’a pas été très profitable…