Alors que Deadpool règne toujours en maître sur le box-office, Gods of Egypt se casse violemment les dents.
Pour la troisième semaine consécutive, Deadpool tient la première place du box-office américain, confirmant l’engouement bien réel du public pour le super-héros porté sur l’humour méta et la masturbation. Avec 31, 5 millions de dollars rapportés la semaine dernière, il porte ses recettes sur le sol américain à 285, 6 millions de dollars. Voilà qui le place juste derrière American Sniper et La Passion du Christ, les deux seuls autres films classés R à avoir remporté un plus gros succès, en amassant respectivement 350 millions et 370.
A l’international, le film se porte également très bien puisque ses recettes globales ont atteint les 610 millions de dollars. Il y a fort à parier qu’Hollywood va tenter très rapidement de dupliquer cette éclatante réussite, ce qui pourrait à terme être bénéfique au genre dévasté qu’est le film de divertissement/action à budget moyen, visant un public adulte.
En revanche, pour le gros blockbuster numérique, les choses sont plus compliquées que prévu. Tout indique en effet que Gods of Egypt ne remboursera pas son budget de 140 millions de dollars. Néanmoins, Lionsgate est tout sauf alarmiste, précisant même que grâce à un complexe montage financier, fait d’une co-production australienne et de très bonnes ventes internationales, le studio n’est engagé réellement sur le film qu’à une hauteur d’une dizaine de millions de dollars (ce qui n’inclut pas les frais de marketing).
Par conséquent, les débuts rabougris du film semblent ne pas trop inquiéter la firme, même si on est en droit de douter que ce premier épisode d’une franchise annoncée connaisse un jour une suite. Car avec seulement 14 millions de dollars récoltés aux U.S.A et 24, 2 gagnés sur les 68 pays où le film était simultanément à l’affiche, tout cela sent plutôt la douche froide.
Bref, Deadpool risque de garder la tête haute, peut-être jusqu’à l’arrivée, qu’on imagine fracassante de Batman V Superman.
Le film n’est pas si mauvais et une suite » ou plusieurs » aurait peut etre fait taire certains prophètes autoproclamés de la critiques, qui aurait tout de meme été la « ou les voirs » voir.
« L’insolence est un manque de respect, le manque de respect est celui de l’éducation »
Je ne comprendrai jamais qu’on puisse dépenser 140M pour un film qui pue l’échec dès le début.
Bon courage au p’t*t gars de la rédac qui devra se coltiner le film pour en rédiger la critique 😉
jai vu gods of egypt, grosse déception surtout venant de proyas, cest un navet donc bide au box mérité.